>>> L’AVIS DÉMO >>> Lundi 12 Août 2024
9 - La JOnostalgie et le SBW
L’AVIS DÉMO décrypte les néologismes qui sont souvent le recyclage de notions préexistantes …
Gueule de bois, nostalgie, retour au quotidien, fin d’une parenthèse : notre comportement social et p...
>>> L’AVIS DÉMO >>> Lundi 12 Août 2024
9 - La JOnostalgie et le SBW
L’AVIS DÉMO décrypte les néologismes qui sont souvent le recyclage de notions préexistantes …
Gueule de bois, nostalgie, retour au quotidien, fin d’une parenthèse : notre comportement social et psychologique faisant suite à des événements et des rassemblements festifs a déjà été étudié depuis longtemps
En particulier, grâce a un indice qui permet d’évaluer les soubresauts de nos humeurs : le SBW le bien être subjectif !
Bonne lecture
Et en bonus, pour ceux comme moi qui ont une petite baisse de SBW, les conseils d’un psychiatre parus dans Liberation ce matin
Size: 6.44 MB
Language: fr
Added: Aug 12, 2024
Slides: 15 pages
Slide Content
JOstalgie
STÉPHANE BERTHEAU
sbtransmettre [email protected]
NÉOLOGISME
JOURNALISTIQUE
(2024)
Et la notion de
sbw
Bien-etre subjectif
DEFINITION
JOstalgie
Fusion de l’acronyme JO :
Jeux Olympiques et de la
notion psychiatrique de
nostalgie qui définit un état
psychologique de mal-être
intervenant suite à une
période de jeux olympiques
et dont pourrait être victime
ceux pour qui l’evenement
sportif aurait représenté une
parenthèse de bien-être, de
joie voire plus.
JOstalgie
Ce néologisme semble être né
à l’occasion de la fin des Jeux
de Paris2024. En effet, cette
notion qui ne se comprend
qu’en français n’a pas été
relevé ni dans le milieu
scientifique, ni journaliste, ni
marketing auparavant
Néanmoins, il décrit un
comportement psychologique
largement documenté
et que les psychiatres savent
décrypter et atténuer !
Rien de neuf
Docteur !
SWB
Subjective well being
Une étude de 2016 a analysé
l’impact des JO de 2012 sur
les habitants de Londres,
comparant leur bien-être à
celui des Parisiens et des
Berlinois durant la même
période. Les données ont été
recueillies auprès de 26 000
résidents de Londres, Paris
et Berlin, pendant l’été 2011,
2012 et 2013.
l’analyse du
bien-etre
subjectif
Les chercheurs ont utilisé l’outil de mesure
du bien-être subjectif (Subjective wellbeing,
SWB), qui évalue la perception individuelle
du bien-être à travers des questionnaires
détaillant différents aspects de la vie
quotidienne. Ils ont constaté une hausse
significative du SWB à Londres pendant les
Jeux, par rapport aux autres villes,
indiquant un effet des JO. Cette hausse du
bien-être était également accompagnée
d’une réduction notable de l’anxiété chez
les Londoniens.
l’effet des
sur le
SBW
SBW
jo
Après l’événement, ils ont
observé une baisse
significative du SWB chez
ces derniers, signalant que
l’effet positif des Jeux sur le
bonheur était de courte
durée. Pour eux, la
conclusion à en tirer est
sans équivoque : "Nos
résultats montrent que les
Jeux olympiques de 2012 ont
augmenté la satisfaction et
le bonheur des Londoniens
à court terme, en particulier
lors des cérémonies
d’ouverture et de clôture."
La baisse
post
SBW
SBW
jo du
Bonus
Une consultation. Gratuite
C’est grave
Docteur ?
C’est grave
Docteur ?
Comment
expliquer que
les Français se
soient autant
impliqués dans
ces Jeux
olympiques ?
Cet enthousiasme a plusieurs facteurs. Il
est notamment nourri par l’engouement
collectif que nous avons vécu ces derniers
jours, qui a une saveur particulière car
ces Jeux ont eu lieu sur le sol français, sur
notre territoire. De plus, les Français ont
beaucoup participé à l’événement,
devant leur télévision ou dans les gradins
[62 % des 9,5 millions de billets ont été
achetés par des Français, ndlr]. A cela, on
peut ajouter la personnalisation, qui a été
un élément très porteur, car on aime les
figures qui rassemblent. Cela nous ont
permis de nous identifier aux champions,
ce sont des personnalités qui ont véhiculé
un message positif et que l’on peut
valoriser.
Va-t-il y avoir
un sentiment
négatif après la
fin des Jeux
olympiques ?
C’est un contrecoup qui est valable pour
tous les événements qui ont une fin, que
l’on peut rencontrer dans sa vie, qu’ils
soient positifs comme un anniversaire ou
un mariage, ou négatifs, comme un
enterrement.
Par ailleurs, cela arrive d’avoir cette
petite déprime, une émotion négative
même quand il n’y a pas d’évènement qui
se termine, et même quand on va bien.
Dans la situation présente, c’est un petit
peu comme la fin des vacances, ou d’une
fête, qui implique un retour à la normale.
Que faire pour
se consoler ?
Il est conseillé d’identifier les éléments
qui ont pu fournir à chacun du plaisir, et
de les garder sur le long terme. Ici, ce qui
a été le plus présent, c’est le partage et la
passion. Ces deux sources de bonheur, on
peut les entretenir soi-même, par
exemple en organisant certaines choses
dans sa vie autour d’une passion. Cela
instaure une régularité dans laquelle on
va trouver une forme d’épanouissement.
Par exemple, si une personne a aimé
découvrir le tir à l’arc, elle peut s’inscrire
dans une association afin de garder une
petite trace de ce souvenir, un
prolongement.