Les Nabis,côté femmes.pptx Mouvement artistique

Txaruka 52 views 16 slides Nov 05, 2024
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About This Presentation

Elles s’appelaient Marie Vuillard, Marthe de Méligny, Laure Bonnamour, Marie Michaud. Elles étaient femmes, sœurs, mères et belles-mères des peintres nabis, mais aussi actrices à part entière du courant. L’exposition « De fil en aiguille » au musée de Pont-Aven entend leur rendre un ...


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Les Nabis , côté femmes Pont- Aven

Les femmes chez les Nabis Les femmes chez les Nabis évoluent ainsi aux côtés de leurs maris comme des maîtresses de maison, des hôtesses d'accueil, des gardiennes, des médiatrices ou encore des assistantes. Cette peinture est caractéristique de la place des femmes au sein de ce groupe.

Les nabis Disciples de Paul Gauguin, en qui ils voyaient un messie, les Nabis sont d’abord de jeunes peintres symbolistes passionnés d’ésotérisme et de spiritualité. Ce club des cinq, formé en 1888 à l’Académie Julian à Paris, se compose principalement de Paul Sérusier, Maurice Denis, Pierre Bonnard, Ker-Xavier Roussel et Paul-Élie Ranson, bientôt rejoints par Édouard Vuillard et quelques autres artistes. Ils se baptisent les Nabis (« prophètes » en Hébreu), un terme qui traduit leur quête spirituelle et de renouveau esthétique. Inscrit dans l’histoire du postimpressionnisme mais en rupture avec l’impressionnisme, le mouvement nabi prône un retour à l’imaginaire et à la subjectivité. Le groupe éclate vers 1900, chacun ayant pris des voies différentes.

Les femmes des Nabis sortent de l'ombre au musée de Pont-Aven

De fil en aguille Marguerite d’Auchamp, épouse de Mogens Ballin ; Lazarine Baudrion, épouse de József Rippl-Rónaï ; Maria Boursin, épouse de Pierre Bonnard ; Lucie Hessel, amante d’Édouard Vuillard ; Laure Lacombe, mère de Georges Lacombe ; France Rousseau, épouse de Paul-Élie Ranson ; Marthe Meurier, épouse de Maurice Denis ; Marie Michaud (Madame Vuillard), mère d’Édouard Vuillard ; Marie Vuillard, soeur d’Édouard Vuillard et épouse de Ker-Xavier Roussel ; Clotilde et Angélique Narcis, épouse et belle-soeur d’Aristide Maillol ; Marguerite Gabriel-Claude, épouse de Paul Sérusier ; Marthe et Gabrielle Wenger, épouse et belle-mère de Georges Lacombe, ne sont pas des « Nabies » à proprement parler. Elles gravitent autour du groupe, non comme artistes à part entière, mais bien comme collaboratrices, assistantes, soutiens affectif, moral et financier. Cette constellation de femmes se veut un point d’entrée pour regarder finement les conditions de réalisation, les logiques d’influences et les processus de création à l’oeuvre chez les Nabis.

Les Nabis et les femmes à Pont-Aven Si les Nabis ne comptent aucune femme dans leur groupe, elles ont eu une influence essentielle sur leur production. C’est ce que propose d’étudier cette exposition, à partir des collections du musée. Récompensée par le prix du musée d’Orsay pour sa thèse soutenue en 2012 sur les femmes artistes dans les milieux symbolistes...

« Les Nabis sont des artistes qui ont beaucoup écrit » Le musée de Pont-Aven continue à s’intéresser au rôle des femmes dans l’histoire de l’art. Cet été, ce sont les compagnes et mères des Nabis qui sont à l’honneur, ce groupe d’artistes de la fin du XIXe siècle, créé dans le sillage des idées de Gauguin.

Qui étaient les Nabis ? C’est un groupe d’artistes qui naît à la fin du XIXe siècle. Selon la légende, il se crée à la suite d’une leçon de peinture de Gauguin à Sérusier à Pont-Aven, au bois d’amour. Ça a donné suite à un tableau, le Talisman, considéré comme l’un des premiers tableaux abstraits de l’histoire de l’art. Sérusier retourne ensuite à Paris. Il parle de cette leçon à ses camarades de l’Académie Julian. Ils lui disent qu’il faut construire quelque chose dans cette veine. Le talisman de Sérusier

L’exposition ne s’intéresse pas directement aux Nabis, mais aux femmes de leur entourage… On vous propose de redécouvrir ce groupe par un prisme particulier et original. L’idée n’est pas de dire qu’il y avait des femmes nabies. Mais que les actions des femmes ont pu jouer un rôle dans le groupe. Notamment du côté des arts décoratifs, de la tapisserie. Les broderies étaient réalisées par les femmes, d’après des dessins et cartons des hommes.

Maurice Denis, portrait de France Ranson en vert Souvent cantonnées au rôle de tisserandes ou de mères au foyer, les femmes n’en demeurent pas moins des Muses pour les peintres Nabis, comme l’atteste le célèbre tableau éponyme du musée d’Orsay de Maurice Denis.

Les femmes, exclues mais toujours visibles Dans le groupe, on retrouve Maurice Denis, Édouard Vuillard ou Pierre Bonnard, entre autres… Leur volonté était de « renouveler la peinture » en valorisant « ce que l’on ressent plus que ce que l’on voit ». Dans cette confrérie, les femmes étaient exclues mais toujours visibles en périphérie. « Elles sont partout dans les œuvres et dans la vie des Nabis. Omniprésentes, à défaut d’être omniscientes et omnipotentes », poursuit Charlotte Faucher-Zaramanian, la comm L’exposition, en six actes, déroule des représentations de la femme dans son intimité, dans son couple, gardienne de famille ou servant le thé. Mais aussi, brodant, cousant pour dire la tradition du filage en Bretagne dont les Nabis étaient très proches. issaire scientifique de l’exposition.

On y trouve des chefs-d’œuvre comme Les Muses , une huile sur toile de Maurice Denis (1893) ou Les Parques ou La Tapisserie de Paul Sérusier (1924). Mais aussi des cocréations avec des tapisseries d’exception : Printemps ou femme sous les arbres de Paul Rançon et de son épouse France Rousseau, Femme à la robe rouge de Jozsef Rippl-Rónai et de son épouse Lazarine Baudrion . Sans oublier le paravent de Marguerite Gabriel-Claude, Paysage vallonné à quatre feuilles, qui répond à celui de son époux Paul Sérusier, Le Torrent, issu de la vente, l’an passé, de la collection d’Alain Delon.

Le paravent de Marguerite Gabriel-Claude Le paravent de Marguerite Gabriel-Claude, l'épouse de Paul Sérusier, s'est arraché pour 10500 euros, alors qu'il avait été estimé 3000 euros. « On a explosé sa cote! La pièce méritait ça », se réjouit l'expert Philippe Jamault.

Le Battage du blé noir, ou la Batterie,Paul Sérusier Tout est mis en œuvre pour attirer le regard sur la figure presque monumentale de la Bretonne vue de dos ; rien ne vient distraire le spectateur, à peine un bout de ciel apparaît derrière les toits, les gerbes empilées enferment la composition. On est alors submergé par une symphonie de jaunes, ponctués de bleus et quelques aplats de vert. On se régale des nuances plus ocre à gauche, plus roses au premier plan.

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