Les étapes de la fabrication du ciment soufiane merabti

soufiane0806 21,605 views 111 slides Dec 16, 2017
Slide 1
Slide 1 of 111
Slide 1
1
Slide 2
2
Slide 3
3
Slide 4
4
Slide 5
5
Slide 6
6
Slide 7
7
Slide 8
8
Slide 9
9
Slide 10
10
Slide 11
11
Slide 12
12
Slide 13
13
Slide 14
14
Slide 15
15
Slide 16
16
Slide 17
17
Slide 18
18
Slide 19
19
Slide 20
20
Slide 21
21
Slide 22
22
Slide 23
23
Slide 24
24
Slide 25
25
Slide 26
26
Slide 27
27
Slide 28
28
Slide 29
29
Slide 30
30
Slide 31
31
Slide 32
32
Slide 33
33
Slide 34
34
Slide 35
35
Slide 36
36
Slide 37
37
Slide 38
38
Slide 39
39
Slide 40
40
Slide 41
41
Slide 42
42
Slide 43
43
Slide 44
44
Slide 45
45
Slide 46
46
Slide 47
47
Slide 48
48
Slide 49
49
Slide 50
50
Slide 51
51
Slide 52
52
Slide 53
53
Slide 54
54
Slide 55
55
Slide 56
56
Slide 57
57
Slide 58
58
Slide 59
59
Slide 60
60
Slide 61
61
Slide 62
62
Slide 63
63
Slide 64
64
Slide 65
65
Slide 66
66
Slide 67
67
Slide 68
68
Slide 69
69
Slide 70
70
Slide 71
71
Slide 72
72
Slide 73
73
Slide 74
74
Slide 75
75
Slide 76
76
Slide 77
77
Slide 78
78
Slide 79
79
Slide 80
80
Slide 81
81
Slide 82
82
Slide 83
83
Slide 84
84
Slide 85
85
Slide 86
86
Slide 87
87
Slide 88
88
Slide 89
89
Slide 90
90
Slide 91
91
Slide 92
92
Slide 93
93
Slide 94
94
Slide 95
95
Slide 96
96
Slide 97
97
Slide 98
98
Slide 99
99
Slide 100
100
Slide 101
101
Slide 102
102
Slide 103
103
Slide 104
104
Slide 105
105
Slide 106
106
Slide 107
107
Slide 108
108
Slide 109
109
Slide 110
110
Slide 111
111

About This Presentation

for buy this slide : https://payhip.com/b/tMjW
Les étapes de la fabrication du ciment soufiane merabti
Objectifs:
•Acquérir des Connaissances techniques.
•Initiationstechnologique de fabrication des ciments (Processus de fabrication).
•Connaitre le rôle et le fonctionnement des principau...


Slide Content

1
Les étapes de la
fabrication du ciment
Présenté par : SoufianeMERABTI
Page facebook: www.facebook.com/merabti.math
Youtube: www.youtube.com/MrMerabti
Site: mrmerabti.blogspot.com

2
Objectifs:
•Acquérir des Connaissances techniques.
•Initiationstechnologique de fabrication des ciments
(Processus de fabrication).
•Connaitre le rôle et le fonctionnement des principaux
équipements de fabrication des ciments.
Animé par: MERABTI Soufiane

SEMAINE 1: Du 03 au 07 Décembre 2017 (05jours)
PROGRAMMEModule 01: Processus de fabrication : (Durée : 05 jours)
 Généralités.

 Historique du ciment.
 Différentes étapes de fabrication du ciment.
 Lecture d'un flow-sheet.

 Différents procédés de fabrication.
 Exploitation des carrières.
 Carrière calcaire.
 Carrière argile.
 Matières de correction.

 Préparation du cru.
 Pré-homogénéisation.
 Broyage cru.

 Homogénéisation.
 Cuisson.
 Refroidissement.
 Transport et stockage du clinker.
 Broyage clinker.
 Stockage ciment.
 Expéditions.
www.facebook.com/merabti.math

SEMAINE 2: Du 10 au 14 Décembre 2017 (05jours)
PROGRAMMEModule 02: Technologie des équipements : (Durée : 05 jours)

 Concasseurs.
 Stockage et reprise des matières premières.
 Broyeurs.
 Séparateurs.
 Fours.
 Refroidisseurs.
 Transporteurs mécaniques.
 Transporteurs pneumatiques.
 Cyclones.
 Dépoussiéreurs électrostatiques.
 Dépoussiéreurs à manches.
 Ensacheuses.
 Encamioneuses.
 Compresseurs.
 Surpresseurs
 Ventilateurs.
 Stations (gaz, transformation d'électricité, refroidissement et traitement des
eaux).
www.facebook.com/merabti.math

I.GENERALITES SUR LE
CIMENT
I.1. Définition du ciment.
Lecimentestunlianthydraulique,c’est-à-direunmatériauminéralfinement
mouluqui,gâchéavecdel’eau,formeunepâtequifaitpriseetdurcitparsuitede
réactionsetdeprocessusd’hydratationetqui,aprèsdurcissementconservesa
résistanceetsastabilité,mêmesousl’eau.
Lecimentestobtenuparbroyageetcuissonà1450°C,d'unmélangede
calcaireetd'argile.Appeléclinker,cematériaugranulaireestpourl'essentiel
d’unecombinaisondechaux,desilice,d'alumineetd'oxydedefer.
Lecimentestunmélangepulvérulent,decouleurgrise,qui,gâchéavecde
l'eau,formeunepâtedurcissanttantsousl'eauqu'àl'air.
5
www.facebook.com/merabti.math

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.2. Découverte du ciment Portland.
LesRomainsfurentsansdoutelespremiersàfabriquerdesliantshydrauliques
susceptiblesdedurcirsousl’eau.Pourcela,ilsmélangeaientdelachauxetdes
cendresvolcaniquesdelarégiondePouzzoles.C’estdelàqu’estvenuleterme
bienconnude«Pouzzolanique»,quiseditd’unmatériaucapable,enprésence
d’eau,defixerlachaux.
Enrevanche,cettepropriétéd’hydraulicitédumélangeainsiconstituéest
restéetotalementn’expliquéejusqu’auxtravauxdeLouisVicatquiélabore,en
1817,lathéoriedel’hydraulicitéetfaitconnaîtrelerésultatdesesrecherches.
6
www.facebook.com/merabti.math

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.2. Découverte du ciment Portland.
Ildonnedesindicationsprécisessurlesproportionsdecalcaireetdesilice
nécessairespourconstituerlemélangequi,aprèscuissonàlatempérature
convenableetbroyage,seraunvéritablelianthydrauliquefabriquéindustriellement
:lecimentartificiel.
En1824,JosephAspdin,briqueteuretmaçondeLeeds(Angleterre),breveta
uncimenthydrauliquequ'ilappelacimentportlandparcequesacouleur
ressemblaitàcelledelapierreextraitedescarrièresdel'îledePortlandaulargede
lacôtebritannique.
LaméthodeD'ASPDINconsistaitàdosersoigneusementlecalcaireetl'argile,
lespulvériser,puislescalcinerafind'obtenirduclinker,quiétaitensuitebroyépour
donnerlecimentfini.
7
www.facebook.com/merabti.math

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.3. Rôle du ciment dans la construction (ciment et ses applications)
Lecimentestunélémentessentieldanslaconstructionquiintervientdansla
compositiondubéton.Cematériaujouelerôledeliantaucontactdel’eau.
Définition d’un liant hydraulique:
C’estunliantquipossèdedespropriétéshydrauliques,c’est-à-dire;qu’ilforme
parréactionavecl’eaudescomposéshydratésstablestrèspeusolublesdans
l’eau.
8
www.facebook.com/merabti.math

Rappelle historique
1800 -1900
Etude des Propriétés
hydrauliques de la chaux
John Smeaton
James Parker
Louis Vicat
Découvert du ciment Portland
Joseph Aspedin
Isaac Johnson
Etude de la composition
chimique et minéralogique
Le Chatelier
Tönebolm
Proposition du standard
pour le Ciment
Wilhelm Michaelis
Invention du four rotatifAtlas Portland Cement

1900 -1950
Préchauffage du four
Précalcinateurdu four
Rappelle historique

1950 -2011
Innovation dans les Instruments de mesure
Réduction du coût et de la quantité d’énergie
Développement essentielle des ressources d’ informations
Développement du système de control à base informatique
Avancement dans les régulations et les techniques pour
contrôler la pollution .
Rappelle historique

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.4. Différents types de ciment.
Ilexistedifférentstypesdecimentsquiserontd’ailleursàchoisirselonlanature
destravauxàfaire.
-LeCimentPortland:quisecomposeessentiellementdeclinker.Ànoterque
pourchaquetypedeciment,ilpeutyavoirdifférentesclassesderésistance.
C’estparexemplelecasdescimentsPortlandblanc,recommandépourlesbétons
esthétiquesdécoratifs.
-LeCimentPortlandComposé:unmélangedeclinkerbroyéetdescendres
volantes.Maisvouspouvezaussirencontrersurlemarchélecimentmétallurgique
oulecimentdehautfourneau.Cedernierestàbasedeclinkerbroyémélangé
avecdulaitiergranulé.
12

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.4. Différents types de ciment.
-LeCimentComposé(àdifférencierduPortlandcomposé):quirenfermetrois
composants,dontleclinker,lelaitierdehautfourneaupuislescendresvolantes.
-LesCimentsSpéciaux:Cesdernierssontnotammentutiliséspourlafabrication
debétonultradure,grâceentreautresàlarésistancedessulfates,ainsiqu’àleur
faibleteneurenalcalis.
13

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.5. Différentes étapes de fabrication du ciment.
14

LeCalcaire est le source principale du CaCO
3.
Le carbonate de calcium est le constituant principale du cru.
Il représente de 75 à 83% de la matière première.
L’Argile est le source principale de Si, Fe et Al
LeClinker est le produit qui sort du four de la cimenterie
Les Additives:Laitier ,pouzzolanes , calcaire , cendre
volante, schiste calciné et fumée de silice peuvent être
ajouter au clinker pour améliorer les caractéristiques
du ciment.
Du calcaire au ciment
LeGypse est ajoutée au clinker comme retardateur de prise.
Le pourcentage et de 2 à 5%.
Le Cimentest un poudre gris obtenu après broyer le clinker
,gypse et additive.
En 1756,Smeatondécouvrait que les chaux qui présent les
meilleures propriétés « hydrauliques» sont celles contenant
des matières argileuses.
www.facebook.com/merabti.math

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.5. Différentes étapes de fabrication du ciment.
16

Première étape : Préparation du cru
Le cimentier doit apporter pour que la matière qu’il introduit
dans le four ait une composition chimique constant .
Cette partie couver les sous étapes suivantes: Extraction des matières
premières (ex: calcaire ) La transportation , le concassage, lemélange,
le contrôle,le stockage , le broyage, l’homogénéisation et le stockage
du cru. Cette partie est très important pour détecter le type du ciment
(Ex. résistant au sulfate) et la composition chimiques.
Les trois étapes de fabrication du ciment
Deuxième étape : La fabrication du clinker
L’atelier de cuisson comporte deux parties :
Précalcinateur: une tour composée de plusieurs étages de cyclonespour
favoriser l’changement de chaleur et assurer la décarbonatation partielle.
Four:il achève la décarbonatationet assure la Clinkérisation
Troisième étape : la production du ciment
Cette étape consiste à broyer le clinker,gypseet additivepour produire
le ciment..
Cette étape et très important pour détecter le classe de résistance et
le type du ciment (portland, modifié ou composé)

Dans le préchauffage
La température est plus petit que 700°C. L’eau libre et combiné s’évaporent.
Les Réactions Chimiques
A l’entré du four
La température est entre 700 et 900°C . Le carbonate de calcium CaCO
3se
décompose pour donner CaOet CO
2selon l’équation: CaCO
3→ CaO+ CO
2
Dans la première section du four
La température est entre 900 et 1200°C. La décarbonatationdevient complète .
Il y a formation de petite cristaux ronds de C
2Sselon l’équation:
2CaO + SiO
2→ Ca
2SiO
4

Dans la deuxième section du four
La température est entre 1200 et 1350°C. La matière se divise en deux
phases ; la phase liquide (Al, Fe, P,S,) et la phase solide (Si,Ca).
La phase liquide joue un rôle important pour minimiser la distance entre
les particules de la phase solide ce qui accélère la réaction entre les
constituants de la phase solide. Le pourcentage de C
2S augment et une
partie de cette phase réagie avec le chaux libre pour produire le C
3S
(cristaux hexagonales) selon l’équation:
CaO+ Ca
2SiO
4 → Ca
3SiO
5
Les Réactions Chimiques
A la sortie du four (la zone de cuisson)
La température est entre 1350 et 1450°C .
Le pourcentage du chaux libre devient négligeable.
Le pourcentage de C
2S diminue et leur dimension augment.
Le pourcentage et dimension de C
3S augments
Dans le Refroidisseur
La phase liquide se cristallise pour donner le C
3A et le C
4AF

Principales phases cristallochimiques du clinker
Ca
3SiO
5 Ca
2SiO
4 Ca
3 Al
2O
6 Ca
4AI
2Fe
2O
lo
3CaO -SiO
2 2CaO -SiO
2 3 CaOAl
2O
3 4CaO Al
2O
3Fe
2O
3
C
3S C
2S C
3A C
4AF
COMPOSITION CHIMIQUE DU CIMENT PORTLAND
Considérations générales

COMPOSITION CHIMIQUE DU CIMENT PORTLAND
COMPOSITION DU CLINKER
Constituants
du clinker
Teneur
en %
Domaine
Moyenne
- ---
www.facebook.com/merabti.math

Image d’un clinker au microscope optique
C
3A
C
3S
C
2S
C
4 AF
CaO LIBRE
MgO
100
microns
COMPOSITION CHIMIQUE DU CIMENT PORTLAND
COMPOSITION DU CLINKER

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.6. Choix du procédé de fabrication et des équipements.
Ilexistequatreméthodesdefabricationducimentquidépendent
essentiellementdesmatériaux:
a)Fabricationducimentparvoiehumide(laplusancienne);leplussimplemais
quirequiertleplusd’énergie.
b)Fabricationducimentparvoiesemi-humide(dérivéedelavoiehumide).
FABRICATIONDUCIMENTPARVOIESECHE(laplusutilisée).
d)Fabricationducimentparvoiesemi-sèche(dérivéedelavoiesèche).
23

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
24

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
Laformesouslaquelleseprésentaitlesmatièrespremières(principalementle
carbonatedecalcium)quidéterminaitleprocessusdetraitementainsiquela
méthodedecuisson;ladifférentiationentrelavoiehumideetlavoiesèchese
fabriquaitdoncselonlescritèresreprisdansletableausuivant:
Matières
premières
Traitement Cuisson
Voie humide
et
(semi humide)
Tendes, riches
en eau,
facilement
délayables et
peu apte au
séchage.
Obtention d’une
pate bien dosée,
homogène et d’une
fluidité désirée.
Dans un four rotatif assez long; vu
la quantité d’eau à évaporée.
Voie sèche
et
semi sèche
Dures, pauvres
en eau, aptes au
broyage et au
séchage.
Obtention d’une
poudre sèche, bien
dosée et de finesse
désirée,
(Eventuellement
humide fiée pour la
voie semi sèche).
Dans un four rotatif plus court,
précedéd’un dispositif de pré
chauffage des matières par les gaz
chauds issus du four rotatif.
25

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
Lagrandecriseénergétiquemondialedéclenchéeen
1973,ayanteunotammentpourconséquenceune
augmentationbrutaleetconsidérabledecoutdes
combustibles,lesnouvellescimenteriesserontdésormais
quasitoujoursenvoiesècheenraisond’unemoindre
consommationénergétique.
26
www.facebook.com/merabti.math

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.7. Les matières premières pour ciment.
Calcaire:Lescalcairessontdesrochessédimentaires,facilementsolublesdans
l’eau,composéesmajoritairementdecarbonatedecalcium(CaCO3),maisaussi
decarbonatedemagnésium(MgCO3).
Ilestcomposéd'aumoins70%decalciteetpeutcontenirdelasilice,de
l’argileetdelamatièreorganiqueainsiquelquesautresminérauxdontlesplus
courantssontladolomite,l’aragoniteetlasidérite,quiinfluentsursacouleur.
Engénéralblanc,lecalcaireexisteaussidansdesteintesdejaune,gris,brun
oumêmenoir.
Marne:Lamarnequ'onappelleaussi,selonsaqualité,tuffeauoupierrede
FranceouencorepierredeMaastricht,estunerochesédimentairecontenantdu
calcaireCaCO3etdel'argileenquantitésenvironéquivalentes.
Mineraidefer:Lemineraideferestunerochecontenantdufer,généralement
souslaformed’oxyde,commel’hématite(Fe2O3=70%).
27

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.7. Les matières premières pour ciment.
Gypse:Legypseestunminéralcomposédesulfatehydratédecalciumde
formuleCaSO4,2H2O.
Sable:Lesableestsouventleproduitdeladécompositiondumicaschistedufait
del’érosion.Ainsi,leplusfréquentdesescomposantsestlequartz,constituantle
moinsaltérabledugranite,ainsiquedesmicasetfeldspaths.
28

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.8.Lesmatièresd’ajouts.
Calcaire(sousdosé(faibleteneureencarbonates).
Laitier:Ensidérurgie,lelaitiercorrespondauxscoriesquisontforméesencours
defusionoud'élaborationdemétauxparvoieliquide.Ils'agitd'unmélange
composéessentiellementdesilice,d'aluminatesetdechaux,ainsiqued’oxydes
métalliques.
Pouzzolane:Leterme«pouzzolane»vientdePouzzolanes,portItalienricheen
sablevolcanique,localiséaupiedduVénusaunorddugolfdeNapele.
Lapouzzolaneestunerochenaturelleconstituéepardesscories(projections)
volcaniquesbasaltiqueoudecompositionproche.Ellepossèdeunestructure
alvéolaire.Lapouzzolaneestleplussouventrougeounoir,avecl'ensembledes
teintesintermédiaires,exceptionnellementgris.
Filler:Lesfillers,quisontdesmatièressouventtrèsfinesetgénéralementà
basedecalcaire.ilssontutiliséstrèspeudanslafabricationdeciment.
29

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
Tuf:Letufestuntypederocheàstructurevacuolairepouvantavoirdeux
origines:
Letufvolcanique,quiprovientdestéphrasdepetitetaillequis'accumulent,
emprisonnantparfoisdesfragmentsplusgros,etsontconsolidésparl'actionde
l’eau.
Letufcalcaireoutravertin,d'originesédimentaireetquiprovientdesions
carbonatedissousdansl'eauquiaprécipitéenmilieucontinental(ruisseau,source
richeencarbonatedissous,etc.)enincluantsouventdestracesdevégétauxoude
coquilles.
Leurcouleurvadugrisaujaunepaille,aubrunouaurouge(tufrougedel’île
dePâques).
30

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
I.9.Lesadjuvantsdemoutures.
Pourquoionutiliselesadjuvantsdemouture?
L’agentdemoutureestunproduitrecommandépourlebroyageduciment,vue
desavantagesquepeutapporter:
Réduitlestendancesàlaré-agglomérationdesfinesparticulesquisecréentlors
duProcèsdecommination;
1)Améliorelarhéologieducimentfini;
2)Augmentel’efficacitédubroyeuretduséparateur;
3)Augmentelaproduction;
4)Réduitl’énergiedebroyage;
5)Régulel’hydratationetoptimiselacinétiqued’hydratationduciment.
6)Augmentelesrésistancesmécaniquesàmoyenetlongterme.
31

I.GENERALITES SUR LE CIMENT
Utilisation
Ilestadditionnéauxmatièresàbroyeràl’entréedubroyeurcimentpar
aspersionsurletapisd’alimentationclinker,ajoutouintroduitdirectementdansle
broyeuràlaided’unecanned’injection.
Ledosageprécispeutêtreobtenuàl’aided’unepompedoseusevolumétrique.
Choixd’unadjuvantdemouture
Lechoixd’unadjuvantdemouturedépondde:
1°/Compositionschimiquesdesmatières(clinker,gypseetajouts)etleurs
régularités(compositionsphysico-chimique).
2°/Naturesdesajouts(ajoutsactif(s)etajoutsinerte(s)).
3°/Proportionsdesajoutsutilisés.
4°/Normedecimentenvigueur.
32

SCHÉMA DE PRINCIPE D’UNE
CARRIÈRE
33
1-Tir de mine
2-Reprise des
matières bruts
8-pilotage de
l’installation, bureau
et labo
3-Transport sur
piste
4-Traitement
des granulats
7-Zone
réaménagée
5-Stockage
6-Chargement
et livraison
clients

Une carrière, c’est le lieu d’où sont extraites, à partir d’un gisement de roche, les
pierres nécessaires pour la construction des bâtiments, des routes, etc…
Pour qu’il y ait une carrière, il faut donc tout d’abord qu’il y ait un gisement de
matériaux dans le sous-sol. il faut que lagéologiesoit favorable !
Pour qu’il y ait une carrière, il faut ensuite un carrier, c’est à dire un industriel qui
a la volonté d’exploiter les pierres du sous-sol.
comme l’exige la réglementation sur les installations classéespour la protection
de l’environnement, le carrier va devoir constituer un dossier et demander une
autorisation pour pouvoir exploiter la pierre qui l’intéresse. il va préparer
undossier d’étude d’impactpour obtenir l’autorisation d’ouvrir une carrière.
SCHÉMA DE PRINCIPE D’UNE CARRIÈRE
34

1 / TIR DE MINE
Une fois que la terre végétale et les stériles situés au dessus des niveaux à
exploiter ont été retirés, il faut utiliser des explosifs pour fragmenter et abattre les
matériaux. chaque tir obéit à un plan de tir précis définissant la foration
(l’emplacement et le nombre de trous), le type d’explosifs, sa quantité, l’heure du
déclenchement et les conditions de sécurité lors de l’opération. c’est le boutefeu,
professionnel spécialisé et formé en conséquence, qui est le responsable des tirs
de mines. la fréquence des tirs de mines est propre à chaque carrière.
SCHÉMA DE PRINCIPE D’UNE CARRIÈRE
35
2/ REPRISE DES MATÉRIAUX BRUTS
Les blocs de roche issus des tirs de mines, appelés également tout-venant, sont
repris par des pelles et chargés dans des dumpers ou acheminés par des bandes
transporteuses vers l’installation de traitement.
3/ TRANSPORT SUR PISTE
Les dumpers, camion à grandes roues d’une charge de 50 tonnes, transportent
le matériau au broyeur primaire en empruntant les pistes de la carrière. la sécurité
de la circulation est primordiale sur un site d’exploitation.

SCHÉMA DE PRINCIPE D’UNE CARRIÈRE
36
4/ TRAITEMENT DES GRANULATS
Les matériaux bruts vont subir des opérations de concassage, de criblage et de
lavage afin d’obtenir une gamme variée de granulats qui répondront aux critères
techniques nécessaires à leur mise en œuvre.
5/ STOCKAGE
Le stockage des produits finis s’opère sous forme de tas individualisés au sol,
soit en silos, en particulier pour les granulométries les plus fines.
6/ CHARGEMENT ET LIVRAISON CLIENTS
Les camions sont chargés et pesés sur un pont-bascule afin d’éviter tout risque
de surcharge. Un arrosage ou un bâchage est recommandé avant la sortie de la
carrière.Le granulat est généralement livré dans un rayon inférieur à 30
kilomètres autour de la carrière.Quelques grandes carrières ont également un
raccordement au rail pour des livraisons sur de plus longue distance, réduisant
ainsi la circulation des camions sur les routes.

SCHÉMA DE PRINCIPE D’UNE CARRIÈRE
37
7/ ZONE RÉAMÉNAGÉE
Tandis que la carrière continue à être travaillée en profondeur, son impact est
réduit par la restauration progressive des fronts supérieurs et par la plantation des
banquettes.Des matériaux stériles sont également employés pour créer des
merlons qui cassent les cônes de vues vers la carrière.
8/ PILOTAGE DE L’INSTALLATION, BUREAUX ET LABO
Pour le bon fonctionnement d’une carrière il est nécessaire d’assurer un
contrôle permanent de la chaîne de traitement, depuis l’alimentation jusqu’au
stockage ou à l’expédition. un contrôle régulier des caractéristiques des granulats
produits permet de garantir la qualité exigée par les clients.

II.CONCASSAGE
II.1.Définition,rôleetimportanceduconcassage.
Leconcassageestuneactionderéduirequelquechoseenpetitsmorceaux
ouenpoudre.
Exemple:Concassagedespierresdansunecarrière,permetdefaciliterleur
transportetleurstransformationultérieure.
Unconcasseurestunemachineconçuepourréduirelesgrossesrochesen
petitespierres,gravier,oupoussièrederoche.Lesconcasseurspeuventêtre
utiliséspourréduirelatailleouchangerlaformedesdéchets,afin;qu'ilspuissent
êtreplusfacilementéliminésourecyclés.
38

II.CONCASSAGE
II.2.Différentstypesdeconcasseurs.
Ilexistedesconcasseursdetechnologiedifférente,lesplusfréquentssont
citésci-dessous:
39

II.CONCASSAGE
II.2.1. Concasseur à mâchoires
Leconcasseuràmâchoireestunemachineà
broyerdesroches(granite,calcaire,etc.),
généralementàdesfinsindustrielles,vuquelaroche
estlamatièrepremièreparexcellencedequasiment
touteslesindustries(métallurgieminière,etc.).
L’appellation«àmâchoire»estdueaudispositif
deconcassage,quireprendleprincipedebased’une
mâchoire,avecuneparoifixeetuneautremobile,la
rocheétantcoincéeentrelesdeux.Lapartiemobile
estentraînéeenrotationparunebielle(excentrique)
quiassurelarotationdelamâchoire.Leressortde
rappelàsabasepermetderamenerlamâchoireafin
delaisserpasserlesmatériauxbroyés.
40

II.CONCASSAGE
II.2.1.Concasseuràmâchoires
Ceconcasseurassociedoncdeux
mouvements.Unmouvementdecompression(de
gaucheàdroite),afin:deconcasserlegranulatet
unmouvementdefriction(duhautverslebas)
afindefairedescendrelesmatériauxversle
convoyeurderéceptiondesmatériauxbroyés.
Lesdébitsdetellesmachinessontconditionnés
parleurtailled'ouvertureetleréglagecôtéfermé
àlabasedesmâchoires,làoùsortentles
matériaux.
Lesmouvementsrépétitifsdelapartiemobile,
entraînésgénéralementparunmoteuretune
courroie,brisentlarocheenpetitespierres,la
transformantenunproduitfinicommercialisable
pourlafabricationdubétondeconstruction,voire
derouteetautresapplications.
41

II.CONCASSAGE
II.2.1.Concasseuràmâchoires
Leconcasseuràmâchoirerestedetrèsloinleconcasseurlepluspopulaire
danslemonde,grâceàsaconceptionrudimentaire,safiabilité,samaintenance
peucoûteuseetnenécessitantpasdegrandesnotionsd’ingénierie.
42

II.CONCASSAGE
II.2.2.Concasseurgiratoire
Leprincipeduconcasseurgiratoireestsemblable
àceluiduconcasseuràmâchoires,maisilest
composéd'unesurfaceconcaveetd'unetête
conique.
Lesdeuxsurfacessontgénéralementdoublées
avecdespiècesenacieraumanganèse.Lecône
interneaunlégermouvementcirculaire,maisne
tournepas,lemouvementestgénéréparun
excentrique.Commeavecleconcasseurà
mâchoires,lematériauchuteentrelesdeux
surfacesenétantprogressivementécraséjusqu'à
cequ'ilsoitassezpetitpourtomberdansl'espace
entrelesdeuxsurfaces.
43

II.CONCASSAGE
II.2.2.Concasseurgiratoire
Leconcasseurgiratoireestl'undesprincipaux
typesdeconcasseursprimairesdanslesmines
oulesusinesdetraitementduminerai.Les
concasseursgiratoiressontdésignésparleur
taille,soitselonl’ouverturemaximumetle
diamètreinférieurdelamâchoiremobile,soitpar
latailledel'ouverturederéception.Les
concasseursgiratoirespeuventêtreutiliséspour
leconcassageprimaireousecondaire.
44

II.CONCASSAGE
II.2.2.Concasseurgiratoire
Leconcassageestcauséparlafermeturede
l'écartentrelamâchoiremobilemontéesurl'arbre
centralverticaletlesdoubluresconcaves(fixes)
montéessurlechâssisprincipal.Cetécartvarie
grâceàunexcentriquesurlapartieinférieurede
l’arbre,quientraînel'arbrecentralverticalen
rotation.L’arbreverticalestlibredetournerautour
desonaxe.Leconcasseurestillustréd'untype
courtarbredebrochesuspendue,cequisignifie
quel'axeprincipalestsuspenduausommetet
quel'excentriqueestmontéau-dessusdela
couronne.Laconceptionàarbrecourtaremplacé
laconceptionàarbrelongdanslequel
l'excentriqueestmontéau-dessousdela
couronne.
45

II.CONCASSAGE
II.2.3.Concasseuràcône
Unconcasseuràcôneouconcasseurconique
aunfonctionnementsimilaireauconcasseur
giratoire,avecmoinsdepentedanslachambre
decassageetuneplusgrandezoneparallèle
entreleszonesdeconcassage.Unconcasseurà
cônebriselarocheenlaserrantentreunetête
excentréetournante,quiestcouverteparun
blindagerésistantàl'usure(mâchoiremobile),et
lebol,couvertparunconcavemanganèseouune
mâchoirefixe.Commelarocheentreparle
sommetduconcasseuràcône,ellesecoinceet
secomprimeentrelamâchoiremobileetla
mâchoirefixe.Degrosmorceauxdemineraisont
cassésunefois,puistombentàuneposition
inférieure(carilssontmaintenantpluspetits),où
ilssontànouveaucassé.
46

II.CONCASSAGE
II.2.3.Concasseuràcône
Ceprocessuscontinuejusqu'àcequeles
morceauxsoientassezpetitspourpasserà
traversl'ouvertureétroitedanslebasdela
chambredecassage.Unconcasseuràcôneest
adaptéauconcassagedediversmineraiset
roches,pourdesduretéallantdemi-dureàdure.
Ilal'avantaged’uneconstructionfiable,d’une
hauteproductivité,d’unréglagefacileetdefaibles
coûtsopérationnels.Lesystèmedelibérationà
ressortd'unconcasseuràcôneagitcommeune
protectioncontrelessurchargesquipermettent
auxmatériauxnonbroyablesdepasserparla
chambredeconcassagesansendommagerle
concasseur.
47

II.CONCASSAGE
II.2.4.Concasseuràpercussion
Leconcasseuràpercussionappeléaussi
concasseuràmarteauxpeutêtreàaxehorizontal
ouvertical.
Leprincipedefonctionnementconcasseurà
percussionestfacile.Leconcasseuràpercussion
utilisel'énergied'impactàécraserdesmatériaux.
Lorsqueleconcasseuràpercussionfonctionne,le
moteurentraînelerotorduconcasseurà
percussionavecunevitessederotationélevée.
Quandlesmatériauxentrentdanslazoneoù
l'effetdemarteau,danslecadredu
fonctionnementdumarteau,àunevitesseélevée
auxchocs,lesmatériauxsontjetésaudispositif
d'impactau-dessusdurotorencontinu.Etpuis
lesmatériauxsontrebondideladoublurede
l'impactdelazoneoùleseffetsdemarteauxpour
rebroyage,ensuiteévacuésduportdedécharge.
48

II.CONCASSAGE
II.2.4.Concasseuràpercussion
Lesutilisateurspeuventajusterl'écartentre
l'impactetlesupportderotor.Sionsavoirle
principedefonctionnementconcasseurà
percussion,ilestbienfaciled’opérerle
concasseuràpercussion
-Concasseuràpercussionàaxehorizontal:
estsurtoutadaptéauconcassagedesroches
non-abrasivestypecalcaire.
49

II.CONCASSAGE
II.2.4.Concasseuràpercussion
-Concasseuràpercussionàaxevertical:estutilisépourfabriquerdessables
dequalité.Eneffet,ilpermetdeconcasserencoreplusfinementlesgraviersen
finissantderomprelesliaisonslesplusfaiblesrémanentesdugranulat.On
obtientainsiunsabledontlaconsistanceetlaformesontoptimauxpourles
sablestypesbétonsnotamment.Cettemachinecombinel'énergiederotation
avecl'énergiedepercussionpourconcasserlesmatériaux.Enentrée,les
granulatsarriventparlatêteduconcasseur.Pargravité,ilsarriventpar
l'intermédiaired'unegoulotteverticalesuruneplaquededistribution(enfer
fortementchromépourminimiserl'usure),légèrementconiquepouréviterqueles
matériauxnestagnentdessus.Lerotorverticalestconstituéd'unechambreen
rotation,blindée,possédantengénéralquatre(4)ouverturesavecdespièces
d'usuresurlescôtés:lesblocsdepercussions.Laplaquededistributionenvoie
parforcecentrifugeetgravitationnellelesmatériauxverslesouvertures.Unefois
prochesdesouvertures,lesblocsdepercussionsfrappentlesmatériauxetles
projettentsurunecouronned'enclume,solidairedubâti.Silesgranulatsnesont
pascassésparlapercussiondesblocs,l'énergiesupplémentaireemmagasinée
lorsdelafrappepermetdelescasserlorsdelarencontreavecl'enclume.
50

II.CONCASSAGE
II.2.5.Concasseuràcylindres
Leconcasseuràcylindrespeutêtre
dénomméconcasseurtypecompression.Dans
l'industrieminière,ilestutilisépourbroyerdes
minesdeduretémoyenneoufaible,desroches
quiontunerigiditéfaibleoumoyennelorsdela
sélectiondesmines,pourleciment,lesproduits
chimiques,etlaproductionindustriellede
matériauxdeconstruction,entreautres.
Toutefois,leurutilisationdansl'industrie
minièreaconsidérablementdiminué,enraisonde
leurincapacitéàproduiredegrandesquantitésde
production.Danslesapplicationsminières,le
concasseuràcylindresnecorrespondpasau
concasseuràcônelorsquel'onconsidèrele
volumedescoûtsdeproductionetdela
maintenance.
51

II.CONCASSAGE
II.2.5.Concasseuràcylindres
Toutefois,leconcasseuràcylindresa
l'avantagedeproduireunedistributionétroitede
latailleduproduit.Danslescasoùleminerai
n'estpastrèsabrasif,lescoûtsdemaintenance
sontconsidérablementréduits.Théoriquement
parlant,letauxderéductionmaximumdu
concasseuràcylindresestde4:1.Parexemple,
lapluspetitetaillequipeutêtrereconnueparune
particuleos2poucesestde1/2pouces.Grâceà
cettemachine,unmatériauestbroyéetréduità
unetailledeparticulesminimumde10mailles
(2mm).
Lesmatériauxsontbroyésparcompression
entredeuxcylindresenrotationautourd'unaxe.
Latailleentrelesdeuxcylindresutiliséspourla
compressionpeutêtreajustéeselonlatailledu
produitfinaldésiré.
52

II.CONCASSAGE
II.2.5. Concasseur à cylindres
Ilestimportantdenoterquelaplusgrande
tailledesparticulesdesmatériauxinsérés,nedoit
pasêtreplusdequatrefoisladimensionde
l'écart.Larotationdesdeuxcylindresattireles
particulesàêtrebroyéesdansl'espaceformant
unangledefrottemententrelescylindresetles
particulesviséescommel'anglenip.Forçantainsi
lesmatériauxentrelesécarts,lescylindrescréent
desforcesdecompressionentrainantlarupture
desmatériaux.
53

II.CONCASSAGE
II.2.6.Concasseuràclinker
Pourdesraisonsdetempératurepouvantêtre
relativementélevées,leconcasseuràclinker
utilisegénéralementdesmarteauxenacierCD-4
résistantàl'usureetàlatempérature(jusqu'à
400°C).
Latailledesconcasseurss'échelonne,par
rapportàlalargeurdurefroidisseuretaudiamètre
derotationextérieurdesmarteauxettraitedece
faitunelargeplagededébitdeclinkerC
D
A
B
H
54

III. PRE HOMOGENEISATION
III.1. Définition, rôle et importance de la pré
homogénéisation.
Lapréhomogénéisationdesmatières
premièresestuneopérationquiconsisteà
assurerunecompositionchimiquerégulièredu
mélangedesmatièrespremières.
Deséchantillonsdumélangedesmatières
premièressontprélevéslorsdelaconstitutiondes
tasdansunestationd'échantillonnageoumanuel,
ceséchantillonssontanalysésauniveaudu
laboratoiredel'usine.Lesrésultatsdeces
analysespermettentdedéfinirlescorrections
nécessairesàapporteraumélangedesmatières
premières,cemélangeestdénommé en
cimenterieparlecru.
55

III. PRE HOMOGENEISATION
III.1. Définition, rôle et importance de la pré homogénéisation. formation en Chevron formation en minitas étagés formation en Strates formation en Tas successifs
1
234 formation en Tas successifs alternés
2
34
56

IV. BROYAGE-SECHAGE CRU
IV.1. Définition, rôle et importance du broyage.
Lebroyagedecruestuneopérationquiconsisteàpréparerunmélange
homogèneavecunebonnerépartitiongranulométriquepourassurerlesmeilleures
conditionsdecuissondelafarine.
Lebroyagedecrueconsisteàl'introduiredanslebroyeuràcruedanslequelil
subitdesactionsmécaniquespourl'obtentiondelafarine.
Lafarineobtenue(quiestunepoudrefine)eststockéedansunsiloaprèsavoir
subiuneopérationd'homogénéisationpourobtenirunecompositionchimique
régulièredesmatièrespremièresquiserontintroduitesdanslefourpourcuisson.
Lacaractéristiqueessentielleduprocédéestlebroyage-séchage,commeson
noml’indique,quelesopérationsdebroyageetdeséchagesefontsimultanément
dansunmêmeéquipement.
Biensouvent,onrécupèreenpratiquepourcetteutilisationlesgazdesortiesdu
four.
Ondistinguedeuxtypesdebroyeurpourlecru:
57

IV. BROYAGE-SECHAGE CRU
IV.1. Définition, rôle et importance du broyage.
a-Le broyeur-sécheur ventilé(Airswept)
Danslequellegazassureletransportetlasélectiondelamatière.Toutela
matièreàlasortiedubroyeuresttransportéejusqu'auséparateurparunsystème
pneumatique(pasd'élévateuràgodetsàlasortiedubroyeur).
58

IV. BROYAGE-SECHAGE CRU
IV.1. Définition, rôle et importance du broyage.
b-Lebroyeur-sécheurclassiqueavecgrilleetuncircuitdesélection
(séparation)autonome.
59

IV. BROYAGE-SECHAGE CRU
IV.2. Différents types de broyeurs
IV.2.1. Broyeur à boulets
Broyeuràboulets:Grandcylindremétalliquehorizontalmisenrotationet
rempliau1/3debouletsd’aciersquibroientlamatièreenseheurtantetense
frottantdansunmouvementdecascade.
60

IV. BROYAGE-SECHAGE CRU
IV.2.Différentstypesdebroyeurs
IV.2.2.Broyeurvertical
Broyeurvertical:Broyeurdeconceptionplus
récenteoùlarocheestbroyéepardesmeules,à
lafaçondesmoulinsàhuiledel’antiquité.
Danscetypedebroyeur,lamatièreest
introduiteaxialementparledessusettombepar
gravitésurlesoloùelleestprojetéeparlaforme
centrifugesouslesgaletsqui,àl’aided’un
systèmehydraulique,écrasentetbroientla
matièretoutenroulantsurlatablehorizontale
circulaireaniméed’unmouvementderotation.
61

IV. BROYAGE-SECHAGE CRU
IV.2.Différentstypesdebroyeurs
IV.2.2.Broyeurvertical
Lecourantascensionnel(ascendant)degaz
emportelamatièrebroyéeverslesystèmede
classification(séparation).
Leséparateur(Gyrotor)situéaudessusdu
broyeurestconstituéd’unrotortronconique
équipélatéralementdepalettesverticaleset
tournantàfaiblevitessedansunstatorconique
dirigeantlecourantd’airverslehaut.
Lesgrossesparticulessontprojetéesparla
forcecentrifugesurlestatoretretombentdansle
broyeur.
62

IV. BROYAGE-SECHAGE CRU
IV.2.Différentstypesdebroyeurs
IV.2.2.Broyeurvertical
Lebroyeur-sécheurPOLYSIUS sedistingue
notammentparl’existencededeuxoutroispaires
degaletsjumelésroulantsurunecuvetournante.
Lesgaletsjumelés,bienquemontéssurunmême
arbre,sontindépendantdefaçonàpouvoir
s’adapteràlavitesselocaledelacuvetournante,
ainsiqu’àl’épaisseurdelacoucheàbroyer.
Unsystèmehydropneumatiquetransmetauxgalets
lapressionnécessairepourlebroyagedela
matière.
Lamatièrebroyée-séchéeestintroduitedansle
broyeuretestdésintégréesouslal’actiondes
galets.Uncourantd’airoudegazchaudsprovenant
d’orificepériphériqueemportelamatièreversle
séparateur.Lesgrossesparticulesretournentvers
lacuvetendisquelesfinesparticulessont
collectéesparlesystèmededépoussiérage.
63

V. SEPARATEURS
Lesséparateurssontlargementutilisésdansl'industrieducimentetplus
particulièrementdanslescircuitsdebroyage.
Maisquesontlesséparateurs?
Fondamentalement,lesséparateursséparentlesparticulesfinesdes
particulesgrossières.
Lesparticulesfinessontgénéralementcollectéescommeproduitfinialorsque
lesparticulesgrossièressontrenvoyéespourunbroyageultérieur.
L'astuceconsisteàfaireensortequelefluxdeparticulesgrossièresnecontienne
pasdeparticulesfineset,d'autrepart,quelefluxdeparticulesfinesnecontienne
pasdeparticulesgrossières.
Unséparateurefficacedoitempêcherlesurbroyageetcommeconséquence
ungaspillaged'énergie.
Ilexisteprincipalementdeuxtypesdeséparateurs:lesséparateursstatiques
etlesséparateursdynamiques.
Lagrandedifférenceestquelesséparateursstatiquesn'ontpasdepièces
mobilesetpeuventêtreajustésseulementavecdesmodificationsmécaniques.
64

V. SEPARATEURS
V.1.Séparateursstatique
Leséparateurstatiqueestcommelecyclone,un
dispositifmécaniquesimplecourammentutilisédans
lescircuitsdebroyagepouréliminerlesparticules
relativementgrossièressetrouvantdanslesflux
gazeux.Lesséparateursstatiquessontrelativementpeu
coûteuxcarilsn'ontpasdepiècesmobilesetilssont
facilesàutiliser.Lesséparateursstatiquessont
notammentutilisésdanslescircuitsdebroyeursàcru.
Avantagedesséparateursstatiques
-Faiblecoûtd'investissement;
-Capacitéàfonctionneràdestempératuresetdes
pressionsélevées;
-Faiblesexigencesdemaintenancecarpasde
piècesmobiles.
Principalinconvénientdeséparateursstatiques
-Faibleefficacitésurtoutpourlestrèspetites
particules.
65

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
A-Séparateursdesecondegénération
Aussiappelés:séparateursàcyclones.
Commelapremièregénération,lamatièreà
classerestdisperséedanslazonede
séparationcrééeparunplateaudedistribution.
Ledébitd'airnécessaireàlaséparationest
produitparunventilateurexterne.
L'alimentationenmatièreestréalisée
mécaniquementàl'aidedeconvoyeurs
continusappropriés(aéroglissières).
Lesfinessontamenéesversdescyclones
externes.
Ilyauneentréed'airfraisainsiqu'unesortie
d'airversunfiltre.
66

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
A-Séparateursdesecondegénération
Leventilateurquifaitcirculerl'airestd'une
conceptionplusefficaceetaunechargede
poussièreconsidérablementréduite.
Cesséparateursontunmeilleurrendementde
séparationdûauventilateurexterneetaux
cyclones
Avantagesdesséparateursdynamiquesde
2èmegénération
-Possibilitéderéglagesmécaniques.
-Possibilitédetrèsgrandsdébits.
-Flexibilitépourproduiredesproduitsde
différentesqualités.
-Moinsdeconsommationd'énergie.
-Réductiondel'usuredeséquipements
internes.
67

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
A-Séparateurs de seconde génération
Désavantages des séparateurs dynamiques de 2ème génération
-Plusd'espacenécessaire.
-Moinsefficacequelesséparateursàcage.
68

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
A-Séparateursdesecondegénération
Principedefonctionnement
-Lamatièreestintroduiteparlapartiesupérieureduséparateur.
-Lamatièretombesurunplateaudedistributionetestdisperséedansl'aircirculant.
-Lefluxd'airestgénéréparunventilateurexterneetrecyclé.Ilexisteaussiuneentrée
réguléed'airfraisdanslaconduite.Ilyadoncaussiunesortieoùl'airestenvoyéversunfiltre
dedépoussiérage,celaenvuedemaintenirunedépressionconstantequivaduventilateur
versleséparateuràl'intérieurdusystème.
-Lamatièregrossièreestséparéeparaspirationàl'intérieurducorpsprincipaletsortvia
fondconiqueduséparateur.
-Commeuncertainnombredeparticulesfinessontentraînésverslebasparlesgrosses
particules,lefluxd'airrevenantverslazonedeséparationaunedeuxièmechancede
reprendredesfinesdesrejets.
-L'airavecunecertainequantitédematièrefineretourneverslazonedeséparationà
traverslesailettesinférieures.
-Lamatièrefinesortparlehautduséparateuraveclefluxd'airetentredanslescyclones.
-Lamatièreestséparéedanslescyclonesetsortparlebasdeceux-ci.
-L'airpurifié(lateneurenpoussièresestgénéralementinférieureà15g/m³)estremisen
circulationparl'intermédiaireduventilateur.
69

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
A-Séparateursdesecondegénération
Réglagesprincipaux
-Vitessedecontre-palettes.
-Vitesseduventilateur.
-Clapetduventilateur.
Autrespossibilitésderéglages
-Supprimerouaugmenterlenombrede
contre-palettes.
-Augmenterlediamètreduplateaude
distribution
70
www.youtube.com/MrMerabti

V. SEPARATEURS
71

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
B-Séparateursàcage
Aussiappelé:séparateursàcageou
séparateursàhautrendement.
Ledispositifprincipaldeséparationestunrotor
cylindrique.Lerotorestcommeunecage
composéedelamesrapprochées
Lerotorestactionnéparunentraînementà
vitessevariable
Lavitessedurotordétermineuntourbillon
danslazonedeclassificationetparconséquent
lacoupuredeséparation
Lacompositiondesforcesagissantdansla
zonedeséparationestmontréàlafigureci-
dessous:
72

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
B-Séparateursàcage
A-TypeCEMAG
a-Lamatièreentreparlehautduséparateur.
b-Lamatièretombeetestdisperséeparle
plateaudedistribution.
c-Ilexistedeuxentréesd'airtangentielles.
d-Lamatièrepénètredanslazonede
séparationsituéeentrelerotoretlesailettes
deguidage.
e-Lesfinessontaspiréesàl'intérieurdela
cage.
f-Lesgrossesparticulessontaccéléréespar
lerotor,maintenuesparlesaubesetglissent
verslecônedesrejets.
g-Lamatièrefinesortavecl'airàtraversla
partieinférieureduséparateur.admission
air primaire
poussièreux
admission
air secondaire
poussièreux
admission
air tertiaire
propre
refus
produit fini
vers cyclone
alimentation
matière
73

V. SEPARATEURS
V.2.Séparateursdynamique
B-Séparateursàcage
B-TypeCTCsériesCEMTEC
-Lamatièreentreparlehautduséparateur.
-Ilexisteuneentréed'airtangentielle.
-Lamatièrefinesortavecl'airàtraversla
partieinférieureduséparateur.
-Lafinesseduproduitestajustéeparla
vitessedurotor.
74

VI. FILTRATION
Lapollutionindustrielleestàl’originedesprocédéstelsque:lebroyage,le
concassage,lecriblage,letransport(Aéroglissière,convoyeur,élévateurà
godets,lestockage...).
Lesystèmededépoussiérageconsisteàéliminerlesémissionsdes
poussièresparl'utilisationdefiltresàmanchesoud'éléctrofiltrespourune
meilleureprotectiondel'environnement
75

VI. FILTRATION
VI.1.Filtreàmanches
Lesfiltresàmanchessontdesfiltresemployés
danslafiltrationindustrielle.
L'inventeurdufiltreàmanchesestl'industriel
allemandWilhelmBeth.
Ilsfontpartiedestechniquesd’assainissement
particulairedel’airambiantenmilieuindustriel.Ils
sontl’undesmoyenslesplusperformantsde
séparerlespoussièrestransportéesparuneveine
d’air,collectéedansunconduit.
Onpeutdécouperunfiltreàmanchesen
sous-ensembles:
L’alimentation,lesensemblesfiltrants,le
compartiment air filtré,le dé
colmatage(compresseurd’aircomprimé
(déshuileur,sécheur)),électrovannes,
séquenceur),latrémieetsonévacuation(sas,
chainetrainante),lasortied’airfiltré,le
ventilateur.
76

VI. FILTRATION
VI.1.Filtreàmanches
Lefiltreestraccordéàunealimentationenaircomprimé.Souvent,ilcomporte
unenourriceassurantundébitinstantanésuffisant.L’aircomprimédoitêtresec,
propreetdéshuilé,àunepressionréglablede3à6bars.Defaçonàéconomiser
l’usuredesmanchesfiltrantes,etàmaintenirungâteauoptimal,ondevrachercher
lapressionminimalenécessaireaumaintiend’unepertedechargecorrecteau
niveaudufiltre(entre80et250daPa).
L’aircompriméestenvoyésuccessivementdansdesrampesparl’intermédiaire
d’électrovannesspécialementconçuespourcetusage.Ellesontlaparticularitéde
pouvoiroffrirunegrandeouverturedepassage(jusqu’à2°)avecuntempsde
réponsetrèscourt(quelquesdixièmesdesecondes.
Ledécolmatageestassuréparl’airinduitparlemouvementdel’impulsed’air
comprimé(effetventuri).
Choixdelaqualitédesmanches:
-Latempérature.
-L’abrasivitédelamatièreàtraitée.
-L’importanceduvolumedegazàfiltré(surfacefiltrante).
-Lesélémentschimiqueprésent(acides,alcalis,…).manche filtrante
venturi
mannequin
manche
77

VI. FILTRATION
VI.2.Filtreélectrostatique
Unfiltreélectrostatique(ESP,electrostatic
precipitatorenanglais)estunappareilqui
utiliselesforcesélectriquespourséparer
lesparticulessolides(parexemplela
poussière,voirelafumée)d'ungaz.
Lefiltreélectrostatiqueleplussimple
contientunelignedefilstrèsfinsdevant
unepiledeplaquesmétalliques,espacées
généralementd'environ1cm.L'airpasse
entrelesfils,puisentrelesplaques.
78

VI. FILTRATION
VI.2.Filtreélectrostatique
Uncourantcontinuàhautetensioncharge
lesfilsnégativementetlesplaques
positivement,cequidéveloppeune
différencedepotentield'environ1000
volts.
Lamatièresolidesechargenégativement
enpassantàproximitédesfils:c'estune
ionisation.Lorsquecesparticulesionisées
arrivententrelesplaqueschargées
positivement,ellessontattiréesparles
plaquesdufaitduchampélectrique.
79

VI. FILTRATION
VI.3.Dépoussiérageparcyclonage
Laséparationparcyclonaleesttrèsutilisée.Sonefficacitédiminueavec
l'augmentationdudiamètreetaveclatempérature.
L'efficacitéourendementd'uncyclonededépoussiérageexprimelaquantitéde
matièreséparéeparrapportàcellecontenueinitialementdanslegaz.La
perméanceexprimequandàelle,letauxdematièrequin'estpasséparée.250
1000 644
256
485
e
d
60
120

a
a
b
i
4
4
b
c
h
4
4
f g
b
80

VII. TRANSPORTEURS
MATIERES
VII.1. Transporteurs matières pneumatique
VII.1.1.Aéroglissiére
Lefondducouloirestgarnid'uneparoi
poreuse,àtraverslaquellepassedel'airsous
faiblepression,distribuéparuncaissonse
trouvantsouslecouloir.Cettetechniquecréé
uncoussind'airquitransfèrelespulvérulentsà
bassevitesse,absolumentsanschocsetsans
frottementsimportants.Lespulvérulentssont
donctransportésendouceursanscréationde
finesetsansabrasion.Cettetechniqueprocure
desdébitsdematièretrèsimportants,avecune
trèsfaibleconsommationd'énergie,dansdes
appareilsquinenécessitentpratiquement
aucunemaintenancesil'airetlesproduits
manutentionnéssontsecs.
81

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.1.Transporteursmatièrespneumatique
VII.1.2.Pneumex
C'estunsystèmedetransportpneumatique
vertical,quiadmetnéanmoinsunedéviation
maximalede10%parrapportàlaverticale.
Lapressiond'airpassantàtraverslatoile
permetlafluidisation,doncl'écoulementdela
farine.Souslaconduited'évacuationmatière-
gaz,labusepermetparéjectiond'airsous
pression,letransportdelamatièreàtraversle
tuyaucentral.
Lacuveétantconstammentalimentéepar
delafarineàtraverslaconduited'amenéede
matière.
Suivantlahauteuretledébitdetransport,il
s'établituncertainniveaud'équilibre.La
pressionaufondestfonctiondeceniveaude
remplissagecommelemontrelegraphiqueci-
aprèsair comprimé
surpresseur
chambre
de détente
alimentation
dégazage
matière
dégazage
fluidisation toile de
fluidisation
d'aéroglissière
air sous
pression
Gf=2,8.(Dc)²
besoins
en air
82

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.1.Transporteursmatièrespneumatique
VII.1.2.Pneumex
Hautedisponibilité,faiblecoûtd'investissement,
fonctionnementcontinu,variationdedébitaisée,toustypesde
produitspulvérulents,tauxdechargejusqu'à40kgdeproduits
parkgdegazdetransport,élévationduproduitjusqu'à120m,
débitjusqu'à900t/h,faiblepuissanceconsommée.
Leprincipedel'Airliftestdetransporterrapidementde
grossesquantitésdeproduitavecdel'air.
●Lacuvedel'Airliftestconstammentalimentéeenproduit.
●Unebuseinjectel'airnécessairedanslatuyauteriede
transport.
●Grâceausoufflaged'airdanslacuvedel'Airlift,leproduit
estpartiellementfluidiséavantd'êtretransporté.
●Lacolonnedeproduitdanslacuveassurel'étanchéitéface
àl'airdetransport.
●Lapressiondelacolonnedeproduitforcecelui-civersla
tuyauteriedetransportoùilesttransportéparlegazde
transport.
83

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.1.Transporteursmatièrespneumatique
VII.1.3. Transporteur pneumatique à vis
sans fin.
Lamatières'écoulantdelatrémie,est
repriseparlavissansfin,dontlepasdes
spiresdécroîtcompactantprogressivementla
matière,alors,lavitessedelamatièresousla
trémiedécroîtde2,8à1,9m/senboutdevis,
d'ouunfacteurdecompressionde1,47(cette
valeurquireprésenteaussilerapportdes
densitésàl’entréeetàlasortiepeutêtredans
certainscasavoisiner2)empêchantainsile
retourd'airàtraverslavis.Lavistourneàdes
vitessesdel'ordrede965t/mn.Lamatière
véhiculéeparlavis,sedéversedansla
chambredemélangeoùl'aircomprimé
emportelamatièrepulvérulentedansla
conduitedetransport.L'aircompriméde
transportarrivedanslachambredemélange
parlesbuses(oulavitessedel'airatteint300
m/s)dontlenombrequidépenddelataillede
lapompevarieentre11et17.coquille anti-usure paliers doubles
buses d'injection d'air
clapet anti retour
nbre ~ 11 à17
manomètre
manomètre vis sans fin
bord d'attaque avec dépot
de carbure de chrome
84

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.1. Transporteurs matières pneumatique
VII.1.3. Transporteur pneumatique à vis sans fin.
-L'alimentation en produit se fait par la trémie dépoussiérée de la pompe.
-La trémie de la pompe n'est pas une trémie tampon.
-La vis en rotation compresse le produit et forme un bouchon au niveau du nez de la
vis. La vis.est totalement remplie de produit.
-Le bouchon de produit et le produit dans le reste de la vis assurent l'étanchéité à la
contre pression.
-La pression du produit crée par la vis maintient le clapet battant en position
ouverte.
-Le produit rencontre le flux d'air et le transport commence
1. Entrée matière.
2. Trémie avec bride de dégazage.
3. Vis de transport et de compression.
4. Boîte de sortie.
5. Etanchéité et roulement à chaque extrémité de la vis.
6. Chambre de mélange Gaz / Produit.
7. Entrée du gaz de transport.
8. Connexion avec le transport pneumatique. 85

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.1.Transporteuràvis
Untransporteuràvisestunsystèmedetransportdematériaufaisantappelau
principedelavisd’Archimède.
.décharge
alimentation
vis sans fin
pas décharge
GxG
FxF
E
100
B
A
DS
l
L
86

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.2.Elévateuràgodets.
Ilestutilisépourletransportenhauteurdes
matièresfinesouconcassées,etàdes
températuresallantdel'ambianceàprèsde400°C.
Lesgodetssontmusparunechaîne,entraînée
parunensembled'arbreetderouesdentées
appelétourteau.Untourteaulisseestplacéàla
basedel'élévateurpourassurerlerenvoidela
chaîne.Uncontrepoidsassurelatensiondela
chaîne.
87

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.2. Elévateur à godets.
Nousdistinguonslesélévateursàgodetslentsetrapides.
•Élévateursrapides:généralementdestinésautransportdesmatièresen
poudreouengraind'abrasivitémoyenne,etdestempératuresquimodérément
élevées.
•Élévateurslents:àcoefficientderemplissagedesgodetsplusimportantque
lespremiers,mêmeavecunpasplusfaible,ilssontgénéralementutiliséspourle
transportdesmatièresàlafoisgrossièresaudessusde60mm(oufines),
abrasivesetchaudesàtrèschaudes.Eneffet,ilexisteunerelationentrela
duréedeviedetoutl'équipement"élévateuràgodets"etlatempérature.
Cetteduréedevieestd'autantpluscourtequeleproduitàtransporterestabrasif
etgrossier.Ils'ensuitque,pourletransportduclinker,l'élévateurrapiden'estpas
dutoutindiquécarlespropriétésphysiquesdeceproduitréduisentladuréede
vieenquestionàquelquesmois,parfoismoinssilagranulométrieestassez
grossière.
88

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.2. Elévateur à godets.
a)Elévateur à godets à chaîne à décharge
centrifuge.
b)Elévateur à godets à bande à décharge
centrifuge.
c)Elévateur à godets à chaîne à décharge
centrale.t
D
e/2
h
v
k
x
i
s
D
g
50
k
v
e
m
n
3000 w
f
r
y
pmax t
D
e/2
h
v
k
x
i
s
D
g
50
k
v
e
m
n
3000 w
f
r
y
pmax D
e/2
h
v1
400
x
i
s
D
g
50
k
v
e
m
n
3000 w
f
r
y
pmax
g1
k1
40°
89

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.3. Transporteur à écailles (dit aussi à augets)
Les chaînes à godets (voir Fig. ) sont généralement utilisées pour le transport
des matières plutôt chaudes à l'horizontal ou sur un plan incliné jusqu'à 45°. Leur
fiabilité est très grande.convoyeur à écailles horizontal convoyeur à écaille incliné 700
1800
E x 500
A

H
C2
C1 (min 4750 mm)
D
1585 630 x B
90

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2. Transporteurs matières mécanique
VII.2.4. Transporteur à chaine à raclettes
Leconvoyeuràchaîneàraclettesestutilisépourletransportenvracdes
matièrespremièresprovenantduconcassageouduséchage,duclinkerjusqu'àdes
températuresdeplusde200°Cetdesproduitspulvérulentscommelafarinecrue
ouleciment.
Letransporteurquiestétanchepeutêtreàchaînedoubleouchaînecentrale.Il
permetdetransporterlamatièreàl’horizontaletselonunplaninclinéjusqu'à30°.
Letransportàlaverticalpeutêtreréaliséavecuneconceptionséparéedes
compartimentsderenvoietderetour.convoyeur à chaîne à raclettes
91

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.5.Transporteurdragueuràchaine(chaînetraînante)
Cesystèmedetransportadaptéauxmatièresnoncollantes,maissurtout
chaudes.Lestempératurestoléréessontdel'ordrede350°Cpourlesaciersde
constructionàcaractéristiquesphysiquesamélioréesetdel'ordrede500°Cpour
cellesenacier.Encimenterie,ellessontsurtoutdestinéesautransportduclicher.
Ellesecomposed'unbrindechaînesansfinentraînéeparuneroueàchaîneà
segmentsdentés.Surl'autrebout,lachaîne,roulesurunrouleautendeurlisse.tourteau d'entraînement de chaîne traînante
axe
maillon
segment
élément
d'étanchéité
92

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.6.Transporteurtabliermétallique
Lestabliersmétalliquesserventàl'alimentationdesconcasseursenmatièretout
venant.Ilssontgénéralementinclinéde20ou23°parrapportàl'horizontale,alors
quelesparoislatéralesdelatrémieontunangled'inclinaisonde20°engénéral.c
G
D
93

VII. TRANSPORTEURS MATIERES
VII.2.Transporteursmatièresmécanique
VII.2.7.Transporteuràbande
Elleestconstituéeessentiellementd'unebandesansfinenmatériausouple
entraînéeetsupportéepardespouliesmotorisées.Labande,plusoumoinslarge,
comporteunbrininférieuretunbrinsupérieur,lequelsupporteetentraînela
marchandiseposéedessus.Ellepeutêtremuniedenervuresenchevrons
permettantunmeilleurentraînementdelamarchandise.45°
aspiration
bavette
détail A
jeux = 50mm
alimentation matière
500 mm
minimum 45°
500 mm minimum
déversement matière
94

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.1.Définitionetbut
Danslanature,onnerencontrepratiquementjamaisunematièrepremièredans
lacompositionnevariepasetquiconviennentpourlacuissonduclinker;or,
commeilestcapitalqu’avantd’êtresoumisesenprocessusdecuisson,les
matièrespremièresaientunecompositionaussihomogènequepossibleettoujours
égaux,oncomprendaisémentquelesinstallationsdemélangeet
d’homogénéisationoccupeuneplacetrèsimportante.
L’homogénéisationdesmatièrespremièresesttrèsimportante,carc’estd’elleque
notammentdépendent:
-Leflow-scheetdelapréparationdesmatièrespremières.
-Lagarantiedelaqualitéduproduit.
-Laréalisationdelacontinuitéduprocessus.
Engénéral,l’installationdemélangeetd’homogénéisationadeuxtachesàremplir:
-Offrirunepossibilitédeprocéderunedernièrecorrectiondelacomposition
chimiqueducruàenvoyeraufour.
-Rendrececrusuffisammenthomogènequepourenassurerunebonne
cuisson.
95

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.1.Définitionetbut
Laconnaissancedel’aérodynamiqueontpermisderéaliserenvoiesèchele
mélangeetl’homogénéisationdeleursmatièrespremières.
Unsiloestunréservoirdestockagedestinéàentreposerdiversproduitsen
vrac(pulvérulents).Ilsedifférencied'unetrémieparlefaitqu'ilesthermétiquement
fermé.
Ils'agitgénéralementderéservoirsverticaux,souventcylindriques,construitsen
diversmatériaux(bois,acier,bétonleplussouvent,etc.).
Leremplissagedessilossefaitparlehautetrecourtàdiversestechniques:
élévateuràgodetsouàvissansfin,airpulsé,etc.
Engénéral,uneinstallationquifonctionned’aumoinsdeuxsilos
d’homogénéisation.
Deplus,dessilosàfarinedecorrectionspeuventdevenirnécessaires;danscecas,
ceux-cisontégalementéquipésd’undispositifdemélange.
96

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.2.Leprocédédiscontinu(homogénéisationparcharge)
Leprocessussedérouledemanièresuivante:
-D’abordsunsilodemélangeestrempli,lematériauétantcontrôlésans
interruptionàl’aided’échantillonsquisontanalysés
-Désquelaquantitévouluedematièrecruesetrouveàl’intérieurdusiloavec
lacompositionappropriée,leprocessusd’homogénéisationestmisenroute,
alorsquelefluxdematièresenprovenancedesbroyeursestenvoyédans
l’autresilo.
-Alafindel’homogénéisation,lafarinecrueterminéeestacheminéeversle
silodestockage.Lesilosetrouvealorsprêtàrecevoirunenouvellecharge.
Ainsi;lessilosd’homogénéisationfonctionnentaurythme:Remplissage,
HomogénéisationetVidange.



97

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.2.Leprocédédiscontinu(homogénéisationparcharge)
Pourquelacontinuitéresteassuréeauprocessusdebroyage,ilfautdeuxsilos
danstouslescas.
Leursdimensionssontdictéespar:
-Laduréedesprocessusdemélange,
-laduréedevidange,
-ledébitdesbroyeurs.
Lesconditionsparticulièrespermettantd’obtenirlacompositionchimique
désirée,ainsique;parlespossibilitésdecorrectiondontcettedernièreest
tributaire.
Lorsquedessilosdecorrectionsontutilisés,leprocédésedérouleavecune
relativesimplicité:àlachargedusilo,dontlacompositionestconnuegrâceau
contrôlecontinuel,onajoutelaquantitédefarinedecorrectionàhauteoubasse
teneurnécessairepouratteindrelavaleurprescrite.
Naturellement;ilfautprévoirlaplacepourcetteaditiondanslesilodemélange.
98
www.youtube.com/MrMerabti

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.3.Leprocédécontinu
C’estlesystèmeencoreleplusrépandu
actuellement.Lefonddusilod’homoestmunide
toilesporeusesetdiviséenquatrequadrants.L’undes
quadrantsestdit«actif»:del’air«compriméen
grandequantitépasseautraversdestoilesdu
quadrantetsoulèvelamatièredetellefaçonàce
qu’elleretombesurlapartiesupérieuredesautres.
Lestroisautresquadrantssontdits«inactifs»:une
quantitéd’airplusfaiblepasseautraversdeleurs
toilespourfluidiserlamatièreetluipermettrede
glisserenpartiebassesurlequadrantactif.
En règlegénérale,lesinstallations
d’homogénéisationencontinun’exigentqu’unsilo.
Lecru(farine)secestalimentéencontinuet
soutiréenmêmetemps.Uneturbulenceprovoquée
parl’airinsufflé,doitengendrerl’effetdemélangeet
d’homogénéisationdanslesilo.
99

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.3.Leprocédécontinu
-L’homogénéisationdematièrespulvérulentescontenuesdansunsilopar
injectiond'airaumoyend'aérateursplacéssurlefonddusilo.
-Selonlesprocédésconnus,lefonddusiloestdiviséenplusieurszoneseton
injectedansl'unedeszonesundébitd'airparunitédesurfaceélevé,pourfluidiserla
matièresituéeau-dessusdecettezone,etdanslesautreszonesundébitd'airpar
unitédesurfacebeaucoupplusfaibledefaçonquelamatièreau-dessusdeces
zonessoitsimplementaérée.
Danslazoneoùlamatièreestfluidisée,ellesedilateetdébordedanslehautdu
silosurlamatièredeszonesvoisinesdontlafaibleaérationestsuffisantepour
permettreleglissement,danslebasdusilo,verslazoneàfortdébitd'air.Ilse
produitdoncunmouvementascendantdescoucheshorizontalesdematièreau-
dessusdeszonesàfortdébitd'airetunmouvementdescendantau-dessusdes
autreszones.Deplus,au-dessusdelazoneàfortdébitd'air,lamatièrefluidiséeest
soumiseàuneforteturbulencequiprovoqueunedistorsionetunmélangedes
coucheshorizontalesentreelles.
100

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.3.Leprocédécontinu
Lefonddusiloestgénéralementdiviséen
plusieurssecteurségauxdontunseulest
alimentéavecundébitd'airélevé,tousles
autresétantalimentésàfaibledébit,etceci
avecunepermutationcirculaireassurant
successivementlafluidisationdelamatière
au-dessusdechaquesecteur.
Cettepermutationrégulièredesfonctions
dessecteursrisquedeprovoquerdesimples
va-et-vientverticauxdescouchesdematière,
sansmélangedescouchesentreelles,cequi
estcontraireaubutrecherché.
Parailleurs,cettesolutionobligeàéquiper
touslessecteursdufonddusilod'aérateurs
capablesdefournirlesdébitsd'airélevés
nécessairespourassurerlafluidisation
intensivedelamatière.
101

VIII. HOMOGENEISATION
VIII.3.Leprocédécontinu(Efficacitédel'homogénéisation)
Lorsquelecruarrivedanslesilod’homogénéisation,ilestplusaumoins
hétérogèneetsonhétérogénéitéestestiméeparlavaleurdesonécarttype(dela
teneurenCaCO
3oududegréensaturationdechaux«LSF»). Entrée Silo Homogénéisation Sortie Silo







LSF ou %

CaCO
3






Temps du mélange

102

IX. CUISSON
IX.1. Définition, rôle et importance de la
cuisson.
Cuisson:Lescomposésducimentsontcuits
dansdesfoursoù,àenviron1450°C,ilsprennent
uneconsistancepâteuseetsontprochesdela
fusion.Alafindelacuissonilsformentleclinker.
Clinkérisation:Passagedelamatièrede
l’étatdefarinecrueàl’étatdeclinker(cuisson).
Clinker:Produitdelacuissondesconstituants
duciment,àlasortiedufouretavantbroyage.Le
clinkerseprésentesousformedenodulesdurset
cristallisés,deteintegrisfoncépourlesciments
habituels.
103
www.youtube.com/MrMerabti

IX. CUISSON
IX.1. Définition, rôle et importance de la
cuisson.
Lacompositionminéralogiqueduclinker
obtenuaprèscuissondesmatièrescruesest
fonctiondelacompositiondumélangemaisaussi
delatempératuredecuissonetdesconditionsde
refroidissement(trempeàl’air).
Leclinkerestunconstituantduciment,qui
résultedelacuissond'unmélangecomposé
d'environ80%decalcaire(quiapportelecalcium)
etde20%dematériauxaluminosilicates
(notammentlesargilesquiapportentlesilicium,
l'aluminiumetlefer).La«farine»oule«cru»est
forméedumélangedepoudredecalcaireet
d'argile.Cettecuisson,laClinkérisation,sefaità
unetempératured'environ1450°Cquiexpliquela
forteconsommationénergétiquedeceprocessus.
Leclinkerseprésentesouslaformede
nodulesdursetcristallisés,deteintegrisfoncé(les
cimentshabituels).
104
www.youtube.com/MrMerabti

IX. CUISSON
IX.2. Différents équipements de l’atelier de
cuisson.
IX.2.1. ECHANGEURS DE CHALEUR :
comportant une série de quatre à cinq cyclones
dans lesquels la poudre déversée à la partie
supérieure descend vers l’entrée du four rotatif.
Elleseréchauffeaucontactdesgazchauds
circulantàcontrecourant(lesparticulessont
chaufféesensuspensiondansunfluxdegaz
chaud),ensortantdecefour,etsedécarbonate
enpartie.
Unedécarbonatationpluscomplètepeutêtre
obtenueparl’ajoutd’unfoyercomplémentaire
situédanslecycloneinférieur(précalcination).La
poudreestainsiportéeàunetempérature
compriseentre800°Cet1000°C.8 1 0 ° C
7 0 0 ° C
5 3 0 ° C
3 2 0 ° C
5 0 ° C
3 4 0 ° C
5 4 0 ° C
7 0 0 ° C
8 3 0 ° C
1 1 5 0 ° C
1 , 3 5 - 1 , 5 5 N m ³ / k g c l i
d éc a r b o ~ 3 5 - 4 0 %
105
www.youtube.com/MrMerabti

IX. CUISSON
IX.2. Différents équipements de l’atelier de
cuisson.
IX.2.2. LE FOUR HORIZONTAL ROTATIF :
estdécritcommeétantuncylindreenacier,animé
d’unevitessederotationvariablepouvantatteindre
4tr/mn.Cetubeappeléaussivirolereposepar
l’intermédiairedebandages,aunombrededeuxà
trois,surdesgalets,ilestrevêtuàl’intérieurde
briquesréfractairesetprésenteuneinclinaisonde
3,5%parrapportàl’horizontaledanslesensde
l’écoulementdelamatière,cetteinclinaison
combinéeaveclarotationfontquelamatière
puisseprogresserdel’amontdufour(enpartie
haute),pargravité,verslazonedeClinkérisation
(environ1450°C).Lalongueurdufourpeut
atteindreles90mètres,sondiamètrevarieentre
5,4et5,7mètres.
106

IX. CUISSON
IX.2. Différents équipements de l’atelier de cuisson.
IX.2.2.LEFOURHORIZONTALROTATIF:
Enamont,laliaisonentrelefouretlepréchauffeur,estréaliséeparlebiaisde
laboiteàfuméequiestunegaineenchaudronnerie,revêtueintérieurementde
matériauxréfractaires.
Enaval,ilestreliéaveclerefroidisseurparlecapotdechauffe,réaliséaussi
enchaudronnerie,ilestrevêtuintérieurementdematériauxréfractaires.
107

IX. CUISSON
IX.2. Différents équipements de l’atelier de cuisson.
IX.2.3.REFROIDISSEUR :estsituéàl’avaldufour,c’estunrefroidisseuràgrilles
horizontalesàcommandehydraulique.Produitparcesventilateursestinsufflésous
lesgrillespardeschambresdesoufflage.
Lerefroidisseurauntriplerôle:
a)Refroidirleclinkerquisortdufour.
b)Récupérerlemaximumdechaleurcontenudansleclinker.
c)Assurerlatrempedeclinkerparunrefroidissementénergétiqueetrapide.
108

IX. CUISSON
IX.2.Différentséquipementsdel’atelierdecuisson.
IX.2.4.BRULEUR:estl’élémentmécaniquequiassurelaproductiondechaleur
enassurantunmélangeentreuncombustible(gazeux,liquideousolide),avecun
comburant(généralementdel’air,contenantnaturellementdel’oxygéne),
produisantainsiunecombustion.
109

IX. CUISSON
IX.2.Différentséquipementsdel’atelierdecuisson.
110

X. EXPÉDITION
X.1.Expéditionparsacs
X.2.Expéditionparvraccamions
111
www.youtube.com/MrMerabti