Au milieu du XIXe(19) siècle, les routes méditerranéennes prennent une nouvelle importance. Pour cette raison les efforts de pénétration des commerçants britanniques de Manchester et de Gibraltar débouchent, en 1856, sur un traité de commerce, qui ouvre le Maroc aux produits européens. En 1863, une convention franco-marocaine aggrave encore la situation du Maroc. Pour la France, le Maroc était vraiment important à cause de sa position stratégique. La France était préoccupée de la sécurité du détroit de Gibraltar. De même, le pays, grâce à ses ambitions économiques et territoriales, désirait créer un ensemble nord-africain homogène , sous son autorité. Malgré les difficultés, les échanges, et en premier lieu les importations, s'accroissent fortement dans la seconde moitié du XIXe siècle. Dans ce temps-là on voit l'extension de la protection, l'invasion des produits étrangers qui altérèrent gravement les structures traditionnelles de l'économie et de la société, provoquant de multiples crises. Il ne put que retarder l'échéance. L'avènement d'un successeur jeune et faible, l'entente, surtout, en 1904, de la France et de l'Angleterre, dont l'opposition avait constitué la principale sauvegarde du Maroc indépendant, précipitèrent la crise. Au début du XXe, le Maroc s'endette de plus en plus envers l'Europe et particulièrement la France qui provoque par ailleurs des affrontements au niveau des frontières algéro-marocaines. En 1912, l'accord de Fès plaça le Maroc sous un protectorat. Le sultan Abdelhafid signe le traité du protectorat qui divise le pays en zone française, espagnole au Rif, au Sahara et à Ifni, et internationale à Tanger.