Adénopathies Cervico Faciales Orl

ADELLL 27,609 views 42 slides Aug 23, 2009
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About This Presentation


Slide Content

Adénopathies
cervico-
faciales
Réalisé par : BOUGUEZZI ADEL
[email protected]

2

Plan
Introduction
Généralités
Rappel histologique
Anatomie du drainage lymphatique de la
tête et du cou
Diagnostic positif
Diagnostic clinique
Diagnostic paraclinique
Diagnostic différentiel
Diagnostic étiologique
Formes cliniques des adénopathies
Étiologie des adénopathies
- Origine infectieuse
- Origine inflammatoire immunoallergique
- Origine tumorale
Conclusion

3
Introduction
Les adénopathies cervicofaciales sont
fréquentes et d’étiologie très variée. Il s’agit
souvent de maladies infectieuses chez l’enfant et
l’adulte jeune, mais elles font craindre des
pathologies cancéreuses après 40 ans.
Une adénopathie est une tuméfaction due à une
hypertrophie d’un ganglion lymphatique consécutif
soit à une prolifération cellulaire réactionnelle, soit
à une prolifération tumorale.
Un interrogatoire rigoureux et un examen clinique
soigneux sont systématiques et permettent souvent
une orientation diagnostique. Mais la certitude n’est
obtenue qu’a l’aide d’examens complémentaires et
parfois le prélèvement ganglionnaire à visée
histologique s’avère nécessaire.

4
Généralités
1- Rappel
histologique
 Ganglion
lymphatique:
•Amas de lymphocytes
groupées en structures
encapsulées et organisées.
•Organes ronds, ovales ou en
formes d’haricot, de taille
variable, situés sur le trajet des
gros vaisseaux lymphatiques.
 Système vasculaire
lymphatique:
Extravasation de liquide
extracellulaire selon les lois de
pression hydrostatique
Vx lymphatiques
afférents
ganglions
Vx lymphatiques
efférents
Système
veineux

5
Rappel histologique
 Formes anatomopathologiques:
•Les gg lymphatiques ont pour fonctions:
- Filtration non spécifique de la lymphe;
- séquestration et production des lymphocytes B et T.
•L’augmentation de volume d’un ganglion est consécutif à
l’augmentation du nombre de ces cellules par
multiplication intrinsèque, soit par colonisation
extrinsèque, soit les deux mécanismes à la fois:
- stimulation antigénique lymphocytes se
transforment en plasmocytes et secrètent des
lymphokines amplifiant la réponse locale;
- infiltrations de cellules inflammatoires d’origine
sanguine en présence d’un agent infectieux;
- prolifération locale de lymphocytes ou de
macrophages malins, ou colonisation par des cellules
malignes métastasiques;
- surcharge macrophagique dans certaines
dyslipidémies, stase lymphatique,...

6
Diagnostic
positif
1- Diagnostic clinique:
1-1- Interrogatoire:
- âge et état général du patient;
- date et circonstances d’apparition de l’adénopathie;
- symptomatologie locale de l’Adn;
- signes locorégionaux (douleur cervicale, otalgie, dysphagie,
dysphonie,...) et généraux (tp, sueurs, asthénie,
amaigrissement,...) d’accompagnement;
- antécédents du patient ( tuberculose, cancer des VAS,
radiothérapie cervicale, transfusion sanguine,...);
- état sérologique et vaccinal du patient;
- hygiène et mode de vie;

7
1-2- Examen clinique:
 Examen local:
• L’inspection:
Patient en position assise, cou dégagé:
- siège de l’adénopathie, état des téguments en regard,
présence ou non d’une fistule;
• La palpation:
La palpation doit être minutieuse, tête fléchie en avant et
latéralement du coté à examiner, intéressant tous les aires
ganglionnaires.
Les résultats de cet examen sont reproduit sur un schéma
daté, et comportant:
- nombres de ganglions perçus;
- consistance ferme, voire dure, élastique ou molle, l’aspect
collecté fluctuant;
- leur mobilité par rapport au plan superficiel (cutané) et aux
plans profonds (musculaire et vasculaire);
- leur caractère douloureux ou non;
- leur volume mesuré par un mètre ruban (appréciant leur
vitesse d’évolution);
- leur caractère uni ou bilatéral;

8
 Examen locorégional:
 Examen général:
Il recherchera une porte d’entré microbiologique potentielle
cutanéomuqueuse (rougeur cutanée, ulcération, impétigo,
folliculite, trace de piqûre d’insecte, griffe de chat, angine,...),
Ou toute lésion évoquant une tumeur primitive (cutanée
cervico-faciale ou muqueuse de la cavité buccopharingée)
- la peau de la face, du cou, du cuir chevelu;
- examen endobuccal (dentaire, muqueux, oropharynx,...) ;
- A partir de 40 ans, une laryngoscopie indirecte au miroir
doit être systématique, en phonation et en respiration (cet
examen permet également le contrôle du cavum) ;
- la glande thyroïde, la base de la langue et le voile du palais.
 En absence de lésion visible, une exploration plus
poussée des voies aérodigestives supérieures doit être
réalisée par un spécialiste.
- examen minutieux des téguments;
- palpation de toutes les aires ganglionnaires (axillaires,
inguinales,...) et une palpation abdominale à la recherche de
hépatosplénomégalie;
- les signes de troubles de l’hémostase doivent être
recherchés.

9
2- Diagnostic para-clinique:
2-1- Examens biologiques:
 NFS, VS:
 Intradermoréaction IDR:
- La vitesse de sédimentation n'a qu'une valeur indicative,
- l'hémogramme peut orienter d'emblée vers une affection
hématologique ou révéler un processus infectieux
(mononucléose, hyperleucocytose bactérienne, neutropénie virale).
Le myélogramme sera systématiquement réalisé devant la
suspicion de maladies hématologiques.
- Tuberculose, la brucellose, la tularémie, la lymphoréticulose
bénigne d'inoculation, la pasteurellose, l'histoplasmose, la
lymphogranulomatose vénérienne,
les lésions hydatiques et certaines parasitoses peuvent être
explorées par des intradermoréactions.
- La lymphocytose évoque une tuberculose, une sarcoidose ou une
toxoplasmose;
- l’éosinophilie oriente vers une maladie de HODGKIN;
- La lymphopénie évoque un syndrome néoplasique ou une maladie
de HODGKIN;
- La monocytose peut faire penser à une mononucléose
infectieuse, une toxoplasmose ou une lymphoréticulose;
- Une leucopénie, une thrombopénie, un syndrome nucléosique
associé à la présence d’une adénopathie isolée doivent nous
diriger vers la recherche d’une sérologie VIH.
 Tests sérologiques:
- mononucléose infectieuse, toxoplasmose, VIH, Syphilis,...

10
2-2- Imagerie:
 Radiographies:
- Panoramique, clichés standards;
- thoracique dans le cadre d’une tuberculose, sarcoïdose ou un
bilan carcinologique.
 TDM:
- La tomodensitométrie avec injection permet d’apprécier les
rapports de volumineux Adn avec les structures adjacentes, à la
recherche d’un envahissement pathologique. Il permet de juger
l’opérabilité en cas de volumineux Adn.
 Échographie:
- Elle peut retrouver des Adns infra cliniques;
 IRM, angiographie:
- Limites: * ne permet pas d'affirmer le caractère bénin ou
malin d'une masse ganglionnaire cervicale.
* Les tumeurs salivaires bénignes ne peuvent parfois
être distinguées des adénopathies.
- Diagnostic différentiel avec une masse tumorale maligne, une
cavité kystique, ou les tumeurs vasculaires;
- Permet d'évaluer correctement l'envahissement des structures
vasculaires cervicales par des processus malins.

11

12
2-3- Ponction, cytoponction:
- Etude bactériologique du contenu du ganglion;
 La ponction simple:
Elle trouve essentiellement sa place lorsqu’une étiologie
tuberculeuse est suspectée; le pus ramené est alors granuleux,
plus ou moins épais.
 La ponction cytologique:
Pratiquée à l’aide d’une aiguille fine 6/10 mm et elle permet
l’étude de la morphologie cellulaire.
Malgré qu’il soit un acte simple, rapide et indolore, on lui
reproche:
- Le risque d’essaimage néoplasique le long du trajet de la
ponction par rupture capsulaire en cas d’Adn néoplasique;
- Le risque de surinfection dans le cas de kyste branchial;
- Le risque d’induction d’une fistulisation dans le cas d’une Adn
fluctuante ou tuberculeuse;
- Le risque de faux négatif ou faux positif.
 Cette technique reste très controversée
- Examen direct et des mises en culture  les germes
aérobies, anaérobies et les mycoses.

13
2-4- Examen histologique:
Il s’agit de l’examen histologique d’un ganglion frais prélevé à
la suite d’une adénectomie chirurgicale sous anesthésie
générale (cervicotomie exploratrice);
L’intervention doit répondre à un certain nombre d’impératifs:
- l’adénectomie doit être totale (ne jamais pratiquer une
biopsie en « quartier d’orange ») ;
- La suspicion d’une étiologie néoplasique doit imposer la
cervicotomie exploratrice et un examen ana-path extemporané
en fonction duquel, la décision d’un évidement ganglionnaire
immédiat sera choisi.
Sur une pièce fraîche d’adénectomie, il est impératif de
demander:
un examen bactériologique avec recherche de
tuberculose si nécessaire;
un examen anatomopathologique avec marqueurs
immunohistochimiques.
Coupes histo-pathologiques d’un ganglion envahi de
cellules carcinomateuses lors d’un carcinome épidermoide
des VADS

14
Diagnostic
différentiel
 Le diagnostic différentiel se base sur le contexte et
sur la localisation.
Devant un tableau clinique aigu, on éliminera aisément une
sous-mandibulite (lithiasique par exemple), une cellulite sous-
mandibulaire (par la palpation du bord basilaire mandibulaire) ou
un kyste dermoide infecté .
Masse cervicale unique, isolée, chronique ?
1- La région médiane:
- Kyste du tractus thyréo-glosse (lésion mobile lors de la déglutition
par adhérence à l’os hyoide);
- Nodule thyroidien;
- Tumeur du larynx;
- Tumeur cutanée;
- Kyste dermoide;
- Grenouillette sus-hyoidienne...

15
2- La région sous mandibulaire:
- Pathologie de la glande sous mandibulaire, infectieuse ou
tumorale.
3- La région latérocervicale:
- Tumeur du pôle inférieur de la glande parotide;
- Parotidite (signes inflammatoires ou infectieux à l’orifice du canal
de Sténon);
- Kyste congénital du premier arc;
- Kyste congénital du deuxième arc ou Kyste amygdaloïde;
- Lymphangiome kystique: profond, en arrière du muscle SCM;
- Tumeur du glomus carotidien: pulsatile avec un souffle
auscultatoire;
- Anévrisme carotidien;
- Tumeur thyroïdienne: s’ascensionne à la déglutition;
- Laryngocèle externe, extériorisée à travers la membrane
thyrohyoidienne;
- Tumeurs nerveuses: schwannome, neurofibrome... (siège
basicervical);
- Tumeurs malignes primitives du cou: fibrosarcome, rhadbo- ou
léiomyosarcome.
- Lipome (fluctuante, bien limité, mobile par rapport aux plans
superficiels);
La suspicion d’une pathologie salivaire doit formellement proscrire
tout geste de ponction.

16
Diagnostic
étiologique
1- Formes cliniques des adénopathies:
1-1- Adénites aigues:
Adénite séreuse: augmentation du volume du
ganglion, douleur spontanée et à la palpation, peau
chaude et érythémateuse, consistance dure.
Périadénite (zone inflammatoire extra ganglionnaire):
induration à la palpation, fixe le gg à la peau mais reste
mobile par rapport aux plans profonds.
Adénite suppurée: augmentation
des douleurs, adhérences cutanées,
fluctuation.
Étiologies infectieuses: péricoronorite, gingivo-stomatite,
parodontite,...
Adénite subaigue: apparition plus lente, plus atténuée, peut
évoluer vers une adénopathie chronique.

17
1-2- Adénophlegmon:
1-3- Adénopathie chronique:
Il correspond à l’extension du processus infectieux
dans le tissu cellulaire péri ganglionnaire.
symptomatologies locale et générale plus
expressive.
Siège préférentiellement dans la région sous mandibulaire
et jugulocarotidienne  graves complications locales ou
régionales.
Ce sont des Adn qui existent depuis plus que 3 ou 4
semaines.
 Étiologie bactérienne, immunoallergique ou cancéreuse
(hématologique ou métastasique).
1-4- Adénopathie chez l’enfant:
L’enfant présente une hyperplasie ganglionnaire plus
importante et plus rapide, en réponse à la stimulation
antigénique.
Les ganglions ne sont pas palpables à la naissance  le
développement du système lymphatique atteint son paroxysme
entre 4 et 8 ans  augmentation de taille constante jusqu’à la
puberté  régression progressive  parfois disparition chez la
personne âgée.

18
2- Étiologie des adénopathies:
2-1- Origine infectieuse: (Adn
aigue, Adn chr)
Origine
bactérienne
Origine viraleOrigine
parasitaire
Origine
mycosique
Non
spécifiques:
Staphylocoques,
streptocoques,
anaérobies.
Spécifiques:
Tuberculose,
syphilis,
Tularémie,
maladie de griffe
de chat,
mycobactériose,
brucellose...
Mononucléose
infectieuse
VIH,
Herpès,
Rubéole,
rougeole...
Toxoplasmose,
Leichmaniose,
Trypanosomiase,
Echinococcose...
Histoplasmose,
Sporotrichose,
Coccidioidomyc
ose....

19
Étiologie
bactérien-
ne
Sujets à
risques
Caractères des
adénopathies
Symp-
tômes
asso-
ciées
Examen
complé-
mentaire
Non
spécifique
Streptocoques,
Staphylocoques,
G anaérobies
enfantsAigue
Chronique: <1cm,
mobile,ferme,indolo
re
Fièvre,
paradénite
NFS, VS
Cytoponction
du gg
Adulte
jeune
Personne
âgée
Chr: multiples,
fermes, indolores,
de taille
inégale,sans
périadénite 
ramollissement 
fistulisation
(caséum)
Rares ou
absentes
IDR
Prélèvements
(Ponction
gg,...)
Rx thorax
Biopsie gg
Syphilis --- Groupée, une est +
volumineuse, dure,
indolore, mobile,
sans périadénite.
--- Prélèvement:
ponction,
raclage…
Tests
sérologiques:
FTA, TPHA,
VDRL
Tularémie Bouchers,
cuisiniers,
chasseurs.
Volumineuses,
douloureuses,
inflammatoires.
Fièvre,
céphalées,
splénomég
alie
Prélèvement:
Ponction,
grattage…
IDR à la
tularine
Maladie des
griffes de
chat=
Lymphoréticul
ose bénigne
Sujets
moins de
20 ans
Volume variable
<3cm, mobiles,
molle +fermes,
périadénite, peu
mobiles, douleur 
fistulisation
Fièvre,
asthénie,
amaigrisse
ment dans
½ des cas
IDR à l’Ag de
Reilly
Étiologies infectieuses bactérienne des
adénopathies
Tuberculos
e*
Mycobacterium
tuberculosis
hominis ou bovis

20
Étiologie
bactérien-
ne
Sujets à
risques
Caractères des
adénopathies
Symptô-
mes
asso-
ciées
Examen
complé-
mentaire
Non
spécifique
Streptocoques,
Staphylocoques,
G anaérobies
enfantsAigue
Chronique: <1cm,
mobile,ferme,indolo
re
Fièvre,
paradénite
NFS, VS
Cytoponction
du gg
TuberculoseAdulte
jeune
Personne
âgée
Chr: multiples,
fermes, indolores,
de taille
inégale,sans
périadénite 
ramollissement 
fistulisation
(caséum)
Rares ou
absentes
IDR
Prélèvements
(Ponction
gg,...)
Rx thorax
Biopsie gg
Syphilis*
Treponema
pallidum
--- Groupée, une est +
volumineuse, dure,
indolore, mobile,
sans périadénite.
--- Prélèvement:
ponction,
raclage…
Tests
sérologiques:
FTA, TPHA,
VDRL
Tularémie Bouchers,
cuisiniers,
chasseurs.
Volumineuses,
douloureuses,
inflammatoires.
Fièvre,
céphalées,
splénomég
alie
Prélèvement:
Ponction,
grattage…
IDR à la
tularine
Maladie des
griffes de
chat=
Lymphoréticul
ose bénigne
Sujets
moins de
20 ans
Volume variable
<3cm, mobiles,
molle +fermes,
périadénite, peu
mobiles, douleur 
fistulisation
Fièvre,
asthénie,
amaigrisse
ment dans
½ des cas
IDR à l’Ag de
Reilly

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Étiologie
bactérien-
ne
Sujets à
risques
Caractères des
adénopathies
Symp-
tômes
asso-
ciées
Examen
complé-
mentaire
Non
spécifique
Streptocoques,
Staphylocoques,
G anaérobies
enfantsAigue
Chronique: <1cm,
mobile,ferme,indolo
re
Fièvre,
paradénite
NFS, VS
Cytoponction
du gg
TuberculoseAdulte
jeune
Personne
âgée
Chr: multiples,
fermes, indolores,
de taille
inégale,sans
périadénite 
ramollissement 
fistulisation
(caséum)
Rares ou
absentes
IDR
Prélèvements
(Ponction
gg,...)
Rx thorax
Biopsie gg
Syphilis --- Groupée, une est +
volumineuse, dure,
indolore, mobile,
sans périadénite.
--- Prélèvement:
ponction,
raclage…
Tests
sérologiques:
FTA, TPHA,
VDRL
Tularémie
Francisella
tularensis
Bouchers,
cuisiniers,
chasseurs.
Volumineuses,
douloureuses,
inflammatoires.
Fièvre,
céphalées,
splénomég
alie
Prélèvement:
Ponction,
grattage…
IDR à la
tularine
Maladie des
griffes de
chat*=
Lymphoréticul
ose bénigne
Sujets
moins de
20 ans
Volume variable
<3cm, mobiles,
molle +fermes,
périadénite, peu
mobiles, douleur 
fistulisation
Fièvre,
asthénie,
amaigrisse
ment dans
½ des cas
IDR à l’Ag de
Reilly

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Étiologie
bactérien-
ne
Sujets à
risques
Caractères
des
adénopathies
Sym-
ptômes
asso-
ciées
Examen
complém-
entaire
Adénite à
mycobactér
ies
atypiques*
Jeunes
enfants de
1 à 5 ans
Froide, isolée,
ferme, mobile,
rarement
douloureuse, de
croissance initiale
rapide
 suppuration,
fistulisation
fébriculeIDR aux
sensitines de
mycobactéries
atypiques
Ponction
ganglionnaire
Actinomyco
se
--- Ligneuse,
Adhérente,
Peau
inflammatoire 
fistulisation: pus
épais, grains
actinomycosiques
jaunes
Souvent
absents
Examen directe
du pus,
Culture sur
milieu spécial
pour mettre en
évidence le
germe.
Brucellose --- Volume modéré,
peu douloureuse,
mobile et ferme
Arthralgies
, sueurs,
asthénie,
anorexie,
fièvre
ondulante
NFS:
leuconeutropénie
modérée
+mononucléose,
IDR à la mélitine,
Sérologie de
Wright.

23
Étiologie
bactérien-
ne
Sujets à
risques
Caractères
des
adénopathies
Sym-
ptômes
asso-
ciées
Examen
complé-
mentaire
Adénite à
mycobactér
ies
atypiques
Jeunes
enfants de
1 à 5 ans
Froide, isolée,
ferme, mobile,
rarement
douloureuse, de
croissance initiale
rapide
 supuration,
fistulisation
fébriculeIDR aux
sensitines de
mycobactéries
atypiques
Ponction
ganglionnaire
Actinomyco
se
Actinomyces
--- Ligneuse,
Adhérente,
Peau
inflammatoire 
fistulisation: pus
épais, grains
actinomycosiques
jaunes
Souvent
absents
Examen directe
du pus,
Culture sur
milieu spécial
pour mettre en
évidence le
germe.
Brucellose
Brucellae
--- Volume modéré,
peu douloureuse,
mobile et ferme
Arthralgies
, sueurs,
asthénie,
anorexie,
fièvre
ondulante
NFS:
leuconeutropénie
modérée
+mononucléose,
IDR à la mélitine,
Sérologie de
Wright

24
Étiologies infectieuses virales des adénopathies
Étiologie
virale
Sujets à
risques
Caractères des
adénopathies
Sym-
ptômes
associées
Examen
complé-
mentaire
Mononuclé
ose
infectieuse
Herpèsvirus
Epstein-Barr
Adolesce
nt
Adulte
jeune (15
- 25 ans)
Polyadénopathie
modérément
inflammatoire
Ss
mandibulaire+spinal
e
Angine+
fièvre,
malaise,
asthénie,
myalgies
NFS:Hyperleuc
ocy-tose,
monocytose,
MNI-test
SIDA
VIH
homosex
uels,
hétérosex
uels,toxic
omanes,
transfusé
s
Polyadénopathies
disséminée: fermes,
indolores, mobiles,
diamètre>1cm sans
localisation
préférentielle
Fièvre,
asthénie,
amaigrissem
ent,
céphalées,
manifestation
s
opportuniste
s…
NFS,
Sérlogies
ELISA,
WESTERBLOT
PCR…
Herpès
Herpes simplex
hominis 1
--- Primo-infection:
Adn hautes,
bilatérales,
douloureuse
Récidive: pas
d’adn sauf en cas
de surinfection.
Gingivostom
atite, fièvre,
dysphagie
Sérologie
herpétique
Rubéole enfantsPolyadénopathie
rétroauriculaire+ss
occipitale: petites,
mobiles, peu
sensibles.
Arthralgies,
fébricule,
éruptions
cutanées
NFS:
leucopénie+
plasmocytose±
mononucléose,
Dosage des
anticorps
Rougeole enfantsPolyadénopathies :
petits, mobiles
Signe de
Koplik,
Catarrhe
oculonasale
---

25
Étiologies infectieuses parasitaires des
adénopathies
Étiologie
parasitaire
Sujet
à ris-
ques
Caractères
des
adénopathies
Sym-
ptômes
associées
Examen
complé-
mentaire
Toxoplasmose
Toxoplasma gondii
---Adn occipitales
et spinales,
multiples, fermes
, indolores,
mobiles
Syndrome
grippal
Sérologie avec
dosage des IgM
et IgG
Leishmaniose ---Atteinte
ganglionnaire
isolée chez
l’adulte
( localisation
viscérale chez
l‘enfant)
Manifestatio
ns cutanée,
muqueuses,
viscérales
histologie
Échinococcos
e
---Kyste hydatique
exceptionnel au
niveau du gg ss
mandibulaire:Ind
olore, molle,
fluctuante, bien
mobile, de
croissance lente
et continue.
--- Ponction CI
NFS:
hyperéosinophilie
Tests
d’hémagglutinatio
n
Trypanosomia
ses
T. Africaine:
Maladie de
sommeil
T. américaine:
Maladie de
Chagas
---
---
Adn cervicales
post indurées
Adn cervico
faciales puis
dissémination
dans le SNC
Fièvre
irrégulière
Érythème
circiné
Point de
piqure
induré,
érythémateu
x,
douloureux
Mise en évidence
des parasites
dans le sang,
lymphe, LCR…

26
Étiologies infectieuses mycosiques des
adénopathies
HistoplasmoseHistoplasmose: lésions granulomateuses avec
manifestations cutanéomuqueuses et Adn abcédée froide.
L’atteinte est surtout pulmonaire par inhalation des spores.
Le diagnostic se fait par examen direct des prélèvements, mise
en culture et IDR à l’histoplasmine.
SporotrichoseSporotrichose: pénétration du parasite par lésion cutanée
avec adénopathie de l’aire de drainage.
CoccidioidomycoseCoccidioidomycose: Le champignon Coccidioides immitis est
essentiellement américain. Il provoque trois syndromes
cliniques différents: une forme pulmonaire, une forme cutanée
et une forme générale disséminée. Les infections buccales
peuvent s'accompagner d'adénopathies cervicales qui évoquent
les abcés froids.

27
2-2- Origine inflammatoire
immunoallergique:
-Sarcoidose;
-Connectivites et maladies auto-immunes de
système;
-Adénite nécrosante de KIKUCHI;
-Autres adénopathies inflammatoires
;
-Adénopathies réactionnelles aux
médicaments.
Activation du système immunitaire → adénopathies locales ou
généralisées (++ enfant).
Généralement, les ganglions sont indolores, durs et peu
volumineux.

28
2-2-1-Sarcoidose:
Adénopathies médiastinales + des images pulmonaires
réticulo-nodulaires ± Adn cervicales, principalement
sus-claviculaires.
Cliniquement, les ganglions sont fermes et mobiles,indolores et
de petite taille; ils ne passent jamais au stade de suppuration.
Il faut chercher des adénopathies profondes (médiastinales),
une splénomégalie, des sarcoïdes cutanés, des lésions
osseuses, glandulaires ou oculaires (syndrome de Heerfordt) et
enfin les lésions pulmonaires typiques.
L’histologie
Dosage sérique de l’enzyme
de conversion de
l’angiotensine.
Diagnostic différentiel : la
tuberculose au stade
précaséeux.
 type
tuberculoide

29
2-2-2-Connectivites et maladies auto-
immunes de système:
Prés de la moitié des cas de lupus érythémateux disséminé ont
des adénopathies cervicales diffuses.
Polyarthrite rhumatoïde, polyadénopathies généralisées
Sclérodermie systémique,  enfants plus que les adultes
Syndrome de Sjogren, ganglions durs, peu volumineux,
indolores.
Dermatomyosite….
2-2-3-Adénite nécrosante de KIKUCHI:
Maladie décrites chez les femmes japonaises (30 ans), d‘étiologie
inconnus.
= lymphadénite nécrosante, hyperplasie ganglionnaire pseudo-
lymphomateuse.
Fièvre ± diarrhée, frissons,
nausées, vomissements,
asthénie, rash cutané
aspécifique, douleurs
thoraciques ou
abdominales
Adénopathie douloureuse,
cervicale, unique, parfois
thoracique ou abdominale,
évolue vers la guérison
spontannée en 3 à 6 mois.
+
Diagnostic biologique (leucopénie) mais surtout histologique
(foyers de nécrose avec des débris éosinophiles et nucléaires, des
nodules confluents de petits lymphocytes et des plasmocytes).

30
2-2-4-Autres adénopathies inflammatoires:
Lymphadénopathie angio-immunoblastiqueLymphadénopathie angio-immunoblastique: par prolifération
des lymphocytes B;
C’est une polyadénopathie du sujet âgé, sus-
claviculaire ou axillaire,
+
Fièvre, sueurs, amaigrissement, prurit
Biologie : hyperglobulinémie, hypoalbuminémie,
anémie hémolytique.
Hyperplasie ganglionnaire gigantocellulaireHyperplasie ganglionnaire gigantocellulaire = Maladie de
Castelman,
Histiocytose sinusale = Hyperplasie lymphoide bénigne Histiocytose sinusale = Hyperplasie lymphoide bénigne
pseudotumoralepseudotumorale: (enfant)
Adénopathies volumineuses, indolores, superficielles et
bilatérales, rapidement croissantes, avec des adhérences.
(pouvant évoquer une hémopathie maligne)
Pronostic bénin, à guérison spontanée.
Syndrome de Chédiak-HigashiSyndrome de Chédiak-Higashi : maladie génétique de l’enfant;
Dépigmentation de la peau, des cheveux et des yeux (par
infections récidivantes à staph doré). Une polyadénopathie est
parfois retrouvée.
Évolution toujours fatale, décès avant 4 ans.
Très rare, Adénopathies surtout médiastinales, rarement
cervicales.

31
2-2-5-Adénopathies réactionnelles aux
médicaments:
Médicaments incriminées: hydantoines, les produits iodées, la
phénylbutazone, la pénicilline, la L-dopa, les antiparkinsoniens, la
carbamazépine, les rétinoides.
Adn apparaissent vers le 9éme jour ( rarement après le 15éme
jour) précèdent l’apparition des signes cutanées (éruption
morbilliforme,prurit)
+ éosinophilie, arthralgie, hépatomégalie,…
Adn régressent avec l’arrêt du traitement et récidivent s’il est
repris.
Diphénylhydantoine: des dégénérescences en hématosarcomes
sont décrites  surveillance des aires ganglionnaires sous ce ttt
et arrêt impératif en cas d’Adn.

32
2-3- Origine tumorale:
Adn
chronique
recherche de maladie
cancéreuse
Hématologique
Métastasique
Lymphome
non
Hodgkinien
Macroglobuliné-
mie primaire

Leucémie
Lymphome
Hodgkinien
Autr
es
Carcinome
épidermoide
des VADS

33
2-3-1-Adénopathies malignes hématologiques:
En général mobiles, fermes ou élastiques, indolores et sans
aspect inflammatoire.
■ Lymphome hodgkinien:Lymphome hodgkinien:
Survient à tout âge, pic entre
20-30ans.
Une ou plusieurs Adn cervicales
basses et superficielles unilatérales (±
fermes, indolores, sans périadénite,
sans signes accompagnateurs);
Bilatéralisation cervicale (gg
asymétriques) et dissémination
générale (++ médiastinale)
Fièvre, prurit, splénomégalie,
symptomatologie douloureuse
locale
(atteinte osseuse, nerfs)
Décès en
absence de
ttt;
guérison totale et
définitive dans 75%
des cas avec ttt
(radiothérapie,
chimiothérapie,
corticothérapie).
Éléments de diagnostic: ponction gg, biologie,
histologie
TDM coupe axiale cervicale
montrant une masse de
densité homogène, très
bien délimitée, située
devant la glande sous-
maxillaire: Lymphome
hodgkinien sous-
mandibulaire.

34
■ Lymphome non hodgkinien:Lymphome non hodgkinien:
• Survient à tout âge, surtout homme
entre 50-70 ans;
• Adns précoces, cervicales (sus
claviculaires), élastiques, mobiles,
multiples, formant une masse plus
volumineuses que dans le L.H.
• 10 à 20% des cas: asthénie, fièvre,
amaigrissement, sueurs nocturnes,
splénomégalie.
• l’histologie permet d’apporter le
diagnostic et permet, avec les
examens complémentaires, d’établir
le bilan d’extension  évaluer le
pronostic et établir le ttt (Rx, Chimio,
corticothérapie).
Biopsie ganglionnaire:
Lymphome non hodgkinien à
grandes cellules. Destruction du
ganglion par la prolifération de
lymphocytes tumoraux.
Lymphome non hodgkinien sous mandibulaire, de type
centroblastique centrocytaire (femme de 52 ans) : TDM cervical
axial (A) et corona! (B) montrant une masse de densité homogène,
très bien délimitée, située devant et à l'extérieur dela glande sous-
mandibulaire.

35
o
■ Leucémies:Leucémies:
La clinique est dominée par les complications : troubles
hémorragiques, infections, fatigue, fièvre.
Le diagnostic repose sur les examens hématologiques, sur la
biopsie osseuse, sur le médullogramme et sur l'histologie.
Le traitement fait appel à la chimiothérapie, éventuellement à la
radiothérapie et à la greffe de moelle osseuse .
La leucémie lymphoblastique chronique survient chez le sujet âgé; il est
classique de retrouver une hépato-splénomégalie et des adénopathies
symétriques, volumineuses, régulières, fermes, élastiques et mobiles. Les
localisations cervicales et sus claviculaires sont les plus fréquentes.
(hyperlymphocytose mature à l’NFS).
La leucémie lymphoblastique aigue est accompagnée, dans 75 % des cas,
d'adénopathies plus
diffuses, moins symétriques, indolores, fermes et mobiles .
Dans les leucémies myéloïdes les adénopathies sont plus rares.

36
■ Macroglobulinémie primitive:Macroglobulinémie primitive:
Elle survient le plus souvent chez l'homme de plus de 50
ans.
Les adénopathies cervicales ou axillaires sont fréquentes (50
% des cas); fermes et indolores, ces ganglions n'ont jamais
l'aspect inflammatoire.
Il existe aussi une asthénie, une hépato-splénomégalie et des
problèmes hémorragiques.
Le diagnostic est
biologique:
■ Syndromes Syndromes
histiocytaires:histiocytaires:
■ Plasmocytome:Plasmocytome:
■ Myélome multiple:Myélome multiple:
Adénopathies
cervicales rares
-anémie avec formation de rouleaux de
globules rouges;
-accélération de la vitesse de
sédimentation;
-hyper protéinémie.
L'immunoélectrophorèse permet
d'identifier un pic d'IgM.

37
2-3-2-Adénopathies malignes
métastasiques:
■ Adn métastasiques d’un carcinome Adn métastasiques d’un carcinome
épidermoide:épidermoide:
Adn chez un patient de la 50ène,
éthylique, tabagique
Évoquer en un 1
er

lieu une métastase
d’un CE.
5% des cas, la tumeur primitive ne peut être détectée  Adn
d’apparence primitive (région sous digastrique, pronostic péjoratif)
Essaimage néoplasique ganglionnaire se fait par voie veineuse
ou lymphatique, lymphophilie variable.
Tumeur
primitive
1
er
relais
ganglionnaire
relais ganglionnaire
suivant

Propaga-
tion
rétro-
grade

38
Adénopathie haut située et postérieure  Tumeur du
cavum
Adénopathie jugulo- carotidienne  Tumeur du voile du
palais, base de la langue, cavité buccale, voies pharingo-
laryngées, amygdales
Adénopathie sous mentale  Tumeur de la lèvre inf, pointe
de la langue, gencives.
Adénopathie sous mandibulaire  Tumeur du plancher
buccal, langue mobile, lèvres et gencives
Base de la
langue
Pointe de la
langue
Gencives
Plancher
buccal
Lèvres,
gencives
Langue mobile
Poumon

39

Diagnostic:
•histologique (ganglion, lésion
primitive suspectée),
•examen approfondi des
structures oto-rhino-laryngo-
phayngées et bucco-maxillo-
faciales,
•les techniques modernes
d'imagerie médicale (évaluer
assez précisément le nombre, la
localisation et l'extension des
masses ganglionnaires).
L’adénopathie peut donner une orientation sur le site de
la lésion primitive, connaissant les réseaux de drainage,
mais il faut se méfier des migrations à contre-courant ou
croisées.
Les adénopathies suspectes d’envahissement sont dures,
ligneuses, indolores, et initialement mobiles  augmentent de
volume, deviennent fixées aux plans superficiels et profonds.
Brusque poussée évolutive  aspect inflammatoire,
fluctuation, fistulisation.
Biopsie ganglionnaire (Métastase d’un
carcinome épidermoide buccal):
Lymphocytes résiduels du ganglion(L);
lobules métastatiques de cellules
épidermoïdes bien différenciées.

40

N
x
: non déterminable.
N0: absence clinique de métastases ganglionnaires.
N1: métastase dans un seul ganglion homolatéral, ≤ 3 cm de plus
grand diamètre.
N2a: métastase dans un seul ganglion homolatéral, de plus grand
diamètre entre 3 et 6 cm.
N2b: métastases homolatérales multiples, < 6 cm de diamètre.
N2c: métastases bilatérales ou controlatérales, < 6 cm de diamètre.
N3: métastases ganglionnaires de diamètre > 6 cm.
Les ganglions médians sont considérés comme étant homolatéral.
Classification de l’envahissement ganglionnaire
(UICC et AJCC 1987)o
Le pronostic est fonction du siège de la lésion primitive, de
l’histologie et du stade clinique d’extension tumorale.
Le traitement des Adns métastasiques (indissociable de celui de la
lésion primitive): évidement cervical, ± radiothérapie
complémentaire
de
principeradical fonctionnel
de
nécessité

41
■ Adn métastasiques d’autres Adn métastasiques d’autres
tumeurs:tumeurs:
• Épithélioma glandulaire sus ou sous-diaphragmatique 
adénocarcinome (métastases sus claviculaires).
• Mélanome malin  métastases ganglionnaires cervicales.
• Tumeur
thyroïdienne;
2-4- Tumeurs intraganglionnaires:
• Tissu salivaires hétérotopiques intraganglionnaires  adénome
pléomorphe, tumeurs bénignes…

42
Adénopathie
Mettre en évidence
d’une porte d’entrée:
cutanée, cuir chevelu,
face, oreille, buccal,
oropharingée.
La traiter
Pas de porte d’entrée
évidente
Adn dure,
isolée, Tabac,
Alcool, 50 ans
Adns non dures,
jeune, bon état
général
Endoscopie
sous AG
Tumeur
primitive
Pas de
lésion
Traitement Cervicotomie
exploratrice
Hémopathie?
Infection
Gg
ferme
Gg
ramolli
Rubéole,
Toxo, HIV,
Mono
Tuberculose,
Tularémie,
Griffes de
chat
Conclusion
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