clustering

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Groupement (Clustering)
Objectifs
Distances
Algorithmes
Méthodes par partitionnement
Méthodes hiérarchiques
Méthodes par densité
Méthodes par grilles

2
1. Objectifs et Définitions
Classification automatique d'objets
en se basant sur une mesure de similarité (ou
distance) pour grouper les données
Buts :
Maximiser la similarité intra-classes et minimiser
la similarité inter-classes.
Mesurer la distance en assimilant un tuple à un
point dans un espace à n dimensions.

3
Méthode non supervisée
Méthode permettant de découvrir les groupes
(clusters) d'individus similaires
Application aux tables relationnelles
Formation de groupes de tuples (clusters) à partir
d'une fonction de distance
On met ensemble les tuples les plus "proches"
On ne connaît pas les classes à priori
elles sont à découvrir automatiquement
Il est parfois possible d'en fixer le nombre

4
Objectifs
Passage à l'échelle
espaces de grande dimension supportés
nombreux objets lus une seule fois en base
Robustesse
indépendance à l'ordre de parcours de la base
capacité à découvrir des groupes de toute forme
insensibilité aux points isolés (outliers)
insensibilité au bruit
Lisibilité
comment donner un sens aux résultats ?
comment interpréter les classes ?

5
Similarité
Problèmes :
La notion de distance et d’appartenance à un groupe
varie selon le domaine
Indice de similarité
S1) s est symétrique : s(w, w’) = s(w’, w)
S2) s(w, w) = s(w’, w’) > s(w, w’) C’est une constante
supérieure : smax
Indice de disimilarité:
ne vérifie pas S2) mais S2’) " w Î W, di(w, w) = 0

6
Distance
Distance : indice de dissimilarité qui vérifie
également :
(D1) d(w, w’) = 0 => w = w’
(D2) pour tout w, w’,w” de W,
d(w, w’) £ d(w, w”) + d(w”, w’)
Indice de distance : indice de dissimilarité qui
ne vérifie que (D1)
Ecart : indice de dissimilarité qui ne vérifie que
(D2) /* inégalité triangulaire */

7
Distances (données
numériques)
Distance euclidienne générale :
w1 et w2 sont deux points de coordonnées x1 et x2
S(x) désigne le transposé de x (coordonnées en ligne)
M est une matrice symétrique définie positive
d
2
(w1, w2) = S(x1 – x2) M (x1 – x2)
Distance du c2 :
d
2
(w1, w2) = Sj=1,p (1/x.j) * (x1j / x1. – x2j/ x2.)
2
avec x.j = Si=1,n xij et xi. = Sj=1,p xij
Mesure l'indépendance entre les vecteurs w1 et w2

8
Distances (données
numériques)
Distance de Minkowsky :
d(w
1
, w
2
) = [ S
j=1
p
|x
1
j
– x
2
j
|
l
]
1/l
pour l = 1, on a les valeurs absolues (distance de
Manhattan)
pour l = 2, on a la distance euclidienne simple (M = I)
pour l  +¥, on obtient la distance de Chebyshev
(ultramétrique):
d(w
1
, w
2
) = Max
j
|x
1
j
– x
2
j
|

9
Distances (données binaires)
On considère x1 et x2 deux vecteurs binaires :
Soit a le nombre de fois où x1j = x2j = 1
Soit b le nombre de fois où x1j = 0 et x2j = 1
Soit c le nombre de fois où x1j = 1 et x2j = 0
Soit d le nombre de fois où x1j = x2j = 0
Exemple de similarités souvent utilisées :
D1(x1, x2) = a / (a+b+c+d)
D2(x1, x2) = a / (a+b+c)
D3(x1, x2) = 2a / (2a+b+c)
D4(x1, x2) = a / (a+2(b+c))
D5(x1, x2) = (a+d) / (a+b+c+d)

10
Distances (données
qualitatives)
Similarités entre individus :
codage disjonctif complet; permet de se ramener à un
tableau de variables binaires  utilise les notions des
variables quantitatives (surtout c2)
Similarités entre variables :
considère le tableau de contingence associé à deux
variables v1 et v2 (comptage par catégorie)
permet de définir un similarité entre les variables.
Par exemple la valeur du c2 de contingence peut-être
utilisé comme similarité entre les variables.

13
Notion de prototypes
Kleiber :
les frontières entre catégories sont floues
les exemplaires d’une catégorie ne présentent pas de
propriétés communes à tous les membres ; c’est une
ressemblance de famille qui les regroupe
l’appartenance à une catégorie s’effectue sur la base du
degré de similarité avec le prototype
l’appartenance à une catégorie ne s’opère pas de façon
analytique mais de façon globale

14
Typicalité
Desclés :
Etudie les relations entre intention et extension d’un concept :
Ext(f) = {x; f(x) soit vrai}Int(f) = {g; f comprend g}
problème au niveau de la transitivité :
“autruche est oiseau” + “oiseau volent” => “autruche vole” ?
Finalement : la dualité ne tient que pour les prototypes et les occurrences
typiques
Différence entre degré d’appartenance et degré de typicalité :
“l’autruche est un oiseau mais n’est pas typique de la classe oiseau”
Calcul du degré de typicalité :
“un objet est d’autant plus typique qu’il ressemble beaucoup aux membres
de sa classe et qu’il est très différent des membres des autres classes.”

15
Principales Méthodes (1)
Méthodes par partitionnement:
Construire k partitions et les corriger jusqu'à
obtenir une similarité satisfaisante
k-means, k-medoids, CLARANS
Méthodes hiérarchiques:
Créer une décomposition hiérarchique par
agglomération ou division de groupes similaires
ou dissimilaires
AGNES, DIANA, BIRCH, CURE, ROCK, …

16
Principales Méthodes (2)
Méthodes par densité:
Grouper les objets tant que la densité de voisinage excède une
certaine limite
DBSCAN, OPTICS, DENCLUE
Méthodes par grille:
Diviser l'espace en cellules formant une grille multi-niveaux et
grouper les cellules voisines en terme de distance
STING, WaveCluster, CLIQUE
Méthodes par modèle:
Modéliser les groupes et utiliser le modèle pour classer les points
COBWEB, Neural Networks

17
2. Méthodes par Partition
N objets sont classés en k-partitions
Construire k partitions et les corriger jusqu'à
obtenir une similarité satisfaisante
Optimisation d'une fonction d'objectif
similarité inter-classe
k-means, k-medoids en mémoire
compression possible
CLARANS pour les BD

18
2.1 K-Means
Méthode des K-moyennes (MacQueen’67)
choisir K éléments initiaux "centres" des K
groupes
placer les objets dans le groupe de centre le plus
proche
recalculer le centre de gravité de chaque groupe
itérer l'algorithme jusqu'à ce que les objets ne
changent plus de groupe
Encore appelée méthode des centres mobiles

19
Algorithme
Étapes:
fixer le nombre de clusters: k
choisir aléatoirement k tuples comme graines (centres)
assigner chaque tuple à la graine la plus proche
recalculer les k graines
tant que des tuples ont été changés
réassigner les tuples
recalculer les k graines
C'est l'Algorithme le plus utilisé

20
Choisir 2 graines Assigner les tuples
Recalculer les centroïdesRéassigner les tuples
Exemple de K-Means (k=2)

21
Trajectoire des centres
Trajectoires des 3 centres
d’un nuage de points
bidimensionnel
Les hyperplans séparateurs
entre les classes

22
Autre exemple (1)
27-51-52-33-45-22-28-44-40-38-20-57
K=3
distance = différence/amplitude maximum
Cluster 1 : 27 - 33 - 22 - 28 - 38 - 20
Cluster 2 : 51 - 45 - 44 - 40
Cluster 3 : 52 - 57
27515233 45222844403820 57
Graine 270.000.650.680.160.490.140.030.460.350.300.190.81
Graine 510.650.000.030.490.160.780.620.190.300.350.840.16
Graine 520.680.030.000.510.190.810.650.220.320.380.860.14
Minimum 0 0 00.160.160.140.030.190.30.30.190.14
Affectation 1 2 3 1 2 1 1 2 2 1 1 3

23
Suite exemple (2)
Cluster 1:
27 - 33 - 22 - 28 - 20Jeunes majeurs - Centre = 26
Cluster 2:
45 - 44 - 40 - 38 Quadragénaires - Centre = 41.75
Cluster 3:
51 - 52 - 57 Quinquagénaires - Centre = 53.33
275152334522284440382057
Graine 28 0.030.620.650.140.460.16 00.430.320.270.220.78
Graine 45 0.490.160.190.32 00.620.460.030.140.190.680.32
Graine 54.5 0.740.090.070.580.260.880.720.280.390.450.930.07
Minimum 0.030.090.070.14 00.16 00.030.140.190.220.07
Affectation 1 3 3 1 2 1 1 2 2 2 1 3

24
Faiblesse
Mauvaise prise en compte des "outliers"
points extrêmes en dehors des groupes
fausses les moyennes et donc les centres
Convergence plus ou moins rapide
Amélioration:
utilisation de points centraux (médoïdes)

25
2.2 k-Médoïds
Kaufman & Rousseeuw’87
Les centres sont des points effectifs
recherche de centres approchés des groupes
calculés par substitution aléatoire:
choix aléatoire d'un nouveau centre
calcul de la différence en distance des points
substitution si la différence est négative
essai de tous les couples (x,y) de chaque groupe
l'un est centre, l'autre non

26
Forces et faiblesses
Connue sous le nom PAM
Partitioning Around Medoids
 Beaucoup plus coûteuse que K-Means
Plus de calculs
Plus robuste que k-means
Plus insensible aux "outliers"

27
2.3 CLARA et CLARANS
CLARA (Clustering LARge Applications)
Kaufmann and Rousseeuw 1990
Tire des petits échantillons successifs de la base
exemple: 5 de 40 points
Applique PAM à chaque échantillon
isole les médoids
retourne le meilleur clustering
La qualité d'un clustering est mesurée par la
dissimilarité des objets de chaque partition sur toute
la base

28
CLARANS (1)
A Clustering Algorithm based on
Randomized Search
Ng and Han’94
Recherche d'un échantillon représentatif
Exploration d'un graphe où chaque nœud
correspond à un ensemble de k médoids solution
Deux nœuds sont voisins s'ils différent d'un
seul médoid

29
CLARANS (2)
Chaque nœud est affecté d'un coût mesurant la
dissimilarité totale des points avec le médoid de
leur cluster
Il s'agit de rechercher le point de coût minimum du
graphe
Algorithme de type "branch and bound"
A chaque étape, les voisins du nœuds courant sont
évalués; celui correspondant à la descente maximum du
coût est retenu comme solution suivante
Plus efficace que CLARA et résultats meilleurs

30
3. Méthodes hiérarchiques
Créer une décomposition hiérarchique en
groupes (clusters)
par agglomération de groupes similaires
par division de groupes dissimilaires
AGNES, DIANA, BIRCH, CURE, ROCK,
Cameleon

31
3.1 Agglomération - Principe
Etapes :
Chaque individu représente un groupe
Trouver les deux groupes les plus proches
Grouper ces deux groupes en un nouveau groupe
Itérer jusqu'à N groupes

32
Agglomération
Exemple
1 22183

33
Variante
 Calculer les distances de tous les points
deux à deux.
 Associer tous les points dont la distance ne
dépasse pas un seuil.
 Calculer le centre de chaque cluster.
 Répéter le processus avec les centres et un
nouveau seuil jusqu ’à l’obtention du nombre
de cluster souhaité.

34
Exemple (1)
Points 27 - 51 - 52 - 33 - 45 - 22 - 28 - 44 - 40 - 38 - 20 - 57
distance = |p1-p2| / E(pi) ; seuil = 10 %
27 51 52 33 45 22 28 44 40 38 20 57
27 0.00 0.65 0.68 0.16 0.49 0.14 0.03 0.46 0.35 0.30 0.19 0.81
51 0.65 0.00 0.03 0.49 0.16 0.78 0.62 0.19 0.30 0.35 0.84 0.16
52 0.68 0.03 0.00 0.51 0.19 0.81 0.65 0.22 0.32 0.38 0.86 0.14
33 0.16 0.49 0.51 0.00 0.32 0.30 0.14 0.30 0.19 0.14 0.35 0.65
45 0.49 0.16 0.19 0.32 0.00 0.62 0.46 0.03 0.14 0.19 0.68 0.32
22 0.14 0.78 0.81 0.30 0.62 0.00 0.16 0.59 0.49 0.43 0.05 0.95
28 0.03 0.62 0.65 0.14 0.46 0.16 0.00 0.43 0.32 0.27 0.22 0.78
44 0.46 0.19 0.22 0.30 0.03 0.59 0.43 0.00 0.11 0.16 0.65 0.35
40 0.35 0.30 0.32 0.19 0.14 0.49 0.32 0.11 0.00 0.05 0.54 0.46
38 0.30 0.35 0.38 0.14 0.19 0.43 0.27 0.16 0.05 0.00 0.49 0.51
20 0.19 0.84 0.86 0.35 0.68 0.05 0.22 0.65 0.54 0.49 0.00 1.00
57 0.81 0.16 0.14 0.65 0.32 0.95 0.78 0.35 0.46 0.51 1.00 0.00

51 5227284445384020223357

35
Exemple (2)
Nouveaux centres
27.5 - 51.5 - 33 - 44.5 - 21 - 39 - 57
seuil = 20 %
27.5 51.5 33 44.5 21 39 57
27.5 0.00 0.67 0.15 0.47 0.18 0.32 0.82
51.5 0.67 0.00 0.51 0.19 0.85 0.35 0.15
33 0.15 0.51 0.00 0.32 0.33 0.17 0.67
44.5 0.47 0.19 0.32 0.00 0.65 0.15 0.35
21 0.18 0.85 0.33 0.65 0.00 0.50 1.00
39 0.32 0.35 0.17 0.15 0.50 0.00 0.50
57 0.82 0.15 0.67 0.35 1.00 0.50 0.00
20 22 2728 3338 40 4445 51 52 57

36
Un dendrogramme

37
Règles de liens
Distance des objets les plus proches
tendance à former des chaînes
Distance des objets les plus éloignés
bonne méthode pour des grappes
Distance des centres
faible résistance aux "outliers"
Distance moyenne
plus difficile à calculer

38
3.2 DIANA
DIvide ANAlysis
Kaufmann and Rousseeuw (1990)
Méthode par division récursive
Tous les objets sont placés dans une cluster
Divise de manière hiérarchique les clusters
selon un critère de dispersion des objets
e.g., celle(s) dont les objets les plus proches sont les plus
éloignés
Stoppe quand le nombre de clusters est atteint ou
les clusters contiennent 1 seul objet

39
Exemple
Possibilité d'utiliser un seuil de distance

40
3.3 BIRCH
Balanced Iterative Reducing and Clustering using
Hierarchies
Zhang, Ramakrishnan, Livny (SIGMOD’96)
Par division, incrémentale en une passe
Sauvegarde les informations de clustering dans un
arbre balancé
Chaque entrée de l'arbre décrit une cluster
Les nouveaux nœuds sont insérés sous l'entrée la
plus proche

41
Arbre de clustering
 CF (N,LS,SS) = Clustering Feature
N: Nombre de points dans la cluster = Moment 0
LS: Somme des points dans la cluster = Moment 1
SS: Somme des carrés des points dans la cluster = Mo. 2
CF Tree
Arbre de recherche équilibré (proche B-tree)
Un noeud mémorise la somme des CF de chaque fils
Les feuilles représentent les clusters
mémorise les CF des clusters
possède un diamètre maximum (seuil)

42
Construction incrémentale
Phase 1:
parcours de la base pour construire un CF-tree initial en
mémoire
une feuille est éclatée quand le seuil de diamètre est
dépassé
les moments sont alors remontés aux nœuds internes
Permet d'obtenir un résumé comprimé de la base
respectant les caractéristiques de groupage

43
Algorithme BIRCH

44
Phase 2: Amélioration des
clusters
Si l'arbre ne tient pas en mémoire, augmenter
le seuil de diamètre
Etape 2 optionnelle :
Appliquer un algorithme de clustering en
mémoire aux nœuds feuilles du CF tree, chaque
nœud étant traité comme un point
Placer les points dans la cluster de centre le plus
proche

45
Forces et Faiblesses
Passe à l'échelle avec un grand nombre
d'objets
Trouve un bon clustering en une passe et
permet d'améliorer ensuite
Marche mieux avec des groupes sphériques
utilisation du diamètre des clusters

46
3.4 CURE
Groupe en utilisant des représentants
Utilise un nombre fixe de points pour
représenter un groupe
Les points sont choisis:
1) en choisissant des points écartés
2) en les déplaçant vers le centre du groupe
 A chaque étape, les 2 groupes ayant les
représentants les plus proches sont fusionnés

47
Principes de CURE

48
Algorithme CURE

49
Application aux larges BD
Tirer un échantillon
Diviser l'échantillon en p partitions de q points
Grouper les points partiellement dans chaque
partition
Enlever les outliers basés sur la taille des groupes
Terminer le clustering de l'échantillon
Grouper la base entière en classant chaque point
dans le groupe de son représentant le plus proche

50
Cure : Forces et Faiblesses
S'adapte bien à la géométrie des clusters
représentant multiples
déplacement du bord vers le centre des
représentants
Philosophie pour passer à l'échelle

51
4. Méthodes par densité
Principe
Utilisation de la densité à la place de la distance
Un point est voisin d'un autre point s'il est à une
distance inférieure à une valeur fixée
Un point est dense si le nombre de ses voisins
dépasse un certain seuil

52
Points denses
q est dense, mais pas p

53
DBSCAN
La découverte d’un groupe se déroule en 2
étapes
choisir aléatoirement un point dense
tous les points qui sont atteignables à partir de ce
point, selon le seuil de densité, forment un
groupe

54
Algorithme DBSCAN

55
Exemple
on commence par o, ce cluster contient p, q,
etc.

56
Comparaison K-means et
DBSCAN
Résultat de K-means Résultat de Density

57
OPTICS
DBSCAN nécessite 2 paramètres
Epsilon = rayon de voisinage (distance max)
MinPts = seuil de densité (nombre min)
difficiles à fixer, changent les résultats
OPTICS
effectue le clustering pour plusieurs valeurs du
rayon de voisinage Epsilon simultanément
calcul un ordre de clustering représentant la
structure de densité des données

58
Caractéristiques d'un objet
Core-distance
plus petite distance le rendant dense (min Eps)
indéfinie si non dense
Reachability-distance de q vers p
max(core-distance de p, dist(p,q))
L'algorithme
crée une liste ordonnée des Eps pour tous les objets
applique les DBSCAN en parallèle selon cette liste

59
Forces et Faiblesses
Performance similaire à DBSCAN
O(n log n)
Nécessite un index spatial
Pas de Epsilon à choisir
Autre méthode : DENCLUE
modélisation analytique de l'influence d'un point
et de l'espace des points
basée sur des principes mathématiques solides

60
5. Méthodes par Grilles
Principes
Diviser l'espace en cellules formant une grille et grouper
les cellules voisines en terme de distance
STING, WaveCluster, CLIQUE
Age
Salaire
7 *
6 ********
5 *********
4 *********
3 ********
2 ****
1
0
202530354045505560
39 ****
38 ****
37
36 ****
35 *****
34 ********
33 ********
32 ****
31
30
3536373839
Niveau N
Niveau N-1

61
Caractéristiques de chaque
cellule
min (minimum)
max (maximum)
count
m (mean)
s (standard deviation)
distribution (normale, uniform, exponentielle, …)
Ceux de niveaux N se calculent à partir de ceux de
niveau (N-1)

62
STING
STING détermine les clusters comme les
cellules denses connectées de la grille
Affinages successifs par niveau:
Pour chaque cellule du niveau courant, STING
calcul l'intervalle de probabilité que des sous-
cellules soient denses
Les cellules non relevantes sont éliminées
Processus répété jusqu'au niveau le plus bas

63
CLIQUE
Méthode mixte Grille & Densité
Principe de base:
Dans un sous-espace donné, une cellule est dense si le
pourcentage d’objets qu’elle contient est supérieur à un
seuil donné  Tout sous-espace d'un espace dense est
dense
On recherche les sous-espaces denses de dimension (k-
1), puis on les intersecte pour former les sous-espaces
candidats de dimension k
Sorte de généralisation de Apriori à N dimensions

64
CLIQUE
Partitionnement de l'espace en intervalles
contigus non chevauchant selon chaque
dimension
Construction de grilles multidimensionnelles
Recherche ascendante de l’ensemble des
cellules denses en commençant par les sous-
espaces de dimension 1
Génération des clusters à partir des régions
denses avec descripteurs couvrants

65
Exemple
Un groupe correspond à un
ensemble de cellules
denses connexes
Graphe d'adjacence
considéré
Un nœud correspond à une
cellule dense
Un arc existe entre deux
nœuds si les cellules
associées possèdent une face
commune
7
6 ********
5 *******
4 ********
3 *******
2 ***
1
0
202530354045505560
D1 dense si >= 12% (4)
D2 dense si >= 5% (2)

66
Bilan
Différents types de méthodes
Méthodes par partitionnement
Méthodes hiérarchique
Méthodes basées densités
Méthodes par grilles
Méthodes mixtes, …
Recherches en cours
Passage à l'échelle
échantillonnage, optimisation, indexation, mixages, …
Prise en compte de contraintes
connaissances utilisateur ou données
objectifs utilisateur