L'édition du journal La Meuse Liège du 19 mars 2020

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About This Presentation

Revivez l'actualité liégeoise en période Covid


Slide Content

1
ENQUÊTE - CORONAVIRUS P. 2
LA TERRIBLE
ANGOISSE
des médecins belges
CERTAINS MÉDECINS ET INFIRMIERS SONT DÉJÀ INFECTÉS PAR LA MALADIE
L’Ordre conseille les médecins
sur le choix des patients à sauver
Le président de l’Absym écrit
à ses collègues : « Ne nous mentons
pas, certains vont mourir dans
l’exercice de notre profession »
© 123RF - Isopix - SP
© RTL
pour les couples…
et les célibataires
10 conseils
EN PLEIN CONFINEMENT P. 9
Le Quotidien de Liège
N°1 FRANCOPHONE
Jeudi 19 mars 2020 - N° 78 - 2 €
LIÈGE P. 10
ESNEUX P. 11
Sophie
(24), en
première
ligne
au CHU
La présidente de l’ASBL
Os’Mose infectée
© DR
© DR
2 pages
jeux
dans ce journal
SPORT P. 21
Des athlètes poussent
pour un report
des Jeux olympiques
© 123 RF
WALLONIE P. 8 GRANDES SURFACES P. 3
« Des réserves
pour plusieurs
semaines » Les chantiers
routiers
s’arrêtent
TÉLÉVISION P. 4
© Instagram
Le fi ls de Julie
Taton (3 ans)
sous étroite
surveillance
5 413635 021480
12

LA CRISE DU CORONAVIRUS
2
2 JEUDI19 MARS 2020
Le monde médical et les experts
du coronavirus ont les yeux rivés
sur le compteur des hospitalisa-
tions dues au coronavirus. Les
chiffres de ce mercredi leur ont
glacé le sang. « On assiste à une
véritable flambée et une accélé-
ration comparable à ce qui se
passe en Lombardie », nous dit le
docteur Philippe Devos, pré-
sident de l’ABSym et directeur des
soins intensifs au CHC de Liège.
En trois jours, les chiffres ont tri-
plé.
Le samedi 14 mars, la Belgique
totalisait 163 patients hospitali-
sés, dont 33 en soins intensifs et
parmi ceux-là 23 placés sous res-
pirateur. Trois jours plus tard, le
mardi 17 mars (dernier relevé
disponible révélé ce mercredi),
on a grimpé à 496 personnes hos-
pitalisées, dont 100 aux soins in-
tensifs, dont 66 sous respirateur.
L’ESPOIR ? LE RESPECT DES
MESURES
À ce rythme-là, nous avons calcu-
lé que le vendredi 30 mars, nous
aurons 8.100 patients en soins in-
tensifs (bien au-delà des lits dispo-
nibles), dont 5.184 patients sous
respirateur (bien au-delà des 2.169
respirateurs disponibles).
« Je comprends cette inquiétude
car il y a un réel emballement
dans les chiffres », nous dit Marius
Gilbert, chercheur à l’ULB qui tra-
vaille sur cette pandémie du coro-
navirus. « Et vos prévisions se-
raient sans doute exactes s’il n’y
avait eu
aucune mesure de confinement.
Mais la grande différence, c’est
que le gouvernement a pris des
mesures très fortes, qui devraient
avoir un impact sur cette flambée
des hospitalisations. On ne perçoit
pas encore cet impact, car il faut
compter 10 jours environ de déca-
lage. Lundi prochain, on devrait
voir cette flambée se calmer. Les
‘lockdown parties’ de vendredi
soir n’ont malheureusement pas
aidé ». Mais est-on sûr que ces mesures
vont ralentir les hospitalisa-
tions ? « On n’est sûr que de deux
choses à l’heure actuelle », ré-
pond Marius Gilbert. « 1. Sans
mesure d’isolement, la crois-
sance était exponentielle et dans
2 ou 3 semaines, nos hôpitaux
étaient sursaturés, (et cela
conduisait à une surmortalité,
NdlR) ; 2. Quand un lockdown
est total (comme en Chine où la
population ne pouvait plus sortir
de chez elle
et était ravitaillée une fois par se-
maine), ça coupe l’épidémie.
Entre ces deux extrêmes, il y a la
Belgique qui a pris des mesures
graduelles. J’espère qu’en lisant
ceci, vos lecteurs comprendront
qu’il faut suivre à la lettre les
consignes du gouvernement.
C’est primordial ! »
Le personnel soignant des hôpi-
taux, lui, ne peut pas attendre
que les chiffres flé-
chissent. Il se
prépare au pire
et, via les plans
d’urgence, li-
bère
des lits en soins intensifs et récu-
père le maximum de respira-
teurs. « La flambée du nombre
d’hospitalisations crée une
grande émotion dans la profes-
sion », nous dit le docteur Phi-
lippe Devos. « En Chine, où le
personnel soignant avait des
masques en quantité (alors qu’il
en manque chez nous), 1 soi-
gnant sur 2 a été contaminé. On
est tous conscients aujourd’hui
que l’on fait plus que notre mé-
tier. On met notre vie en danger
et celle de notre famille ».
Dans une lettre envoyée à ses col-
lègues du CHC, il a ces terribles
mots : « Ne nous mentons pas, cer-
tains vont mourir dans l’exercice
de notre profession. Nous en
sommes tous conscients. La popu-
lation compte sur nous afin de
sauver le plus de vies possibles.
Malgré le danger, l’épuisement
physique et moral que nous al-
lons subir, la médecine a décidé
d’assumer pleinement sa voca-
tion. Je vous souhaite le moins
pire à venir ».
-
FRANÇOISE DE HALLEUX
Philippe Devos,
alarmiste.© D.R.
L
es chiffres publiés ce
mercredi par Sciensano
sur le nombre de pa-
tients hospitalisés, ont
jeté un vif émoi parmi le person-
nel soignant. « Ça s’accélère au
même rythme qu’en Lombar-
die », observe le docteur Phi-
lippe Devos (ABSyM) qui, dans
un courrier envoyé à ses col-
lègues, écrit ceci : « Ne nous
mentons pas, certains vont
mourir dans l’exercice de notre
profession ».
C’est en temps de guerre
que les héros se révèlent.
Idem pour les lâches. Et si,
comme le prétend Emma-
nuel Macron, nos sociétés
sont en guerre contre la
pandémie, c’est le moment
pour nos démocraties de
démontrer que le mot soli-
darité n’est pas un vain
slogan mais l’une des plus
belles valeurs que nos civili-
sations aient engendrées.
Aujourd’hui, l’urgence
sanitaire est telle qu’elle met
à rude épreuve nos certi-
tudes, nos schémas, nos
modèles. Le coronavirus
constitue un stress test
grandeur nature de notre
civisme et de nos solidarités.
Le monde médical, par son
sens de l’abnégation et du
sacrifice, constitue un
exemple et un motif d’es-
poir pour tous.
Depuis hier, c’est au tour de
la population de démontrer,
qu’à une autre échelle, on
peut aussi sauver des vies,
en adoptant des gestes
hygiéniques et quotidiens
simples. Après les dérapages
festifs des derniers jours, on
veut croire que les Belges
vont désormais assurer.
Reste enfin le monde poli-
tique et la finance. C’est à
leur tour de faire de la soli-
darité la première de leurs
préoccupations. Car aujour-
d’hui, de nombreuses fa-
milles sont tétanisées par
une double angoisse : la
peur du virus, évidemment,
mais aussi la peur du lende-
main. Comment boucler les
fins de mois ? Comment
relancer mon entreprise ?
Comment retrouver un job ?
Le moment est historique.
On espère que le monde
politique, qui avait sauvé les
banques en 2008 avec de
l’argent public, trouvera
aussi les ressources et le
courage pour relancer l’éco-
nomie et redonner espoir
aux familles.
-
Édito
Demetrio Scagliola
RÉDACTEUR EN CHEF
La vraie
solidarité,
c’est
maintenant
LE PERSONNEL SOIGNANT AU FRONT
Le personnel médical même s’il
prend toutes les précautions
d’usage, est en première ligne
pour contracter le virus. Ainsi 4
médecins sont actuellement en
soins intensifs, 3 à Bruxelles, et
un médecin de 70 ans de la ré-
gion de Charleroi dont le fils a
été mis en quarantaine. Et
ailleurs ? Petit tour non exhaus-
tif de quelques régions.
> L’UMBG (union des méde-
cins généralistes du Borinage)
signale que 4 ou 5 médecins ou
infirmiers ont déclaré être ou
avoir été malades, très légère-
ment en général. Aucun n’a été
hospitalisé.
> Au CHC de Liège (futur Mont
Légia).Il y a une à deux per-
sonnes malades dans le person-
nel soignant (ou écartés en qua-
rantaine) par unité de soin et ce-
la, dans chacune de ses diffé-
rentes implantations.
> À Notre-Dame à Waremme,
on est passé de 4 à 11 absents en
l’espace de 5 jours.
> À l’hôpital de Hermalle-sous-
Argenteau,on est passé de 4 à 8
absents en 5 jours, dans le per-
sonnel médical.
> Epicura (Hornu, Baudour,
Ath)constate un absentéisme
plus élevé que d’habitude, « mais
ce sont d’autres catégories de
personnel qui sont affectées ».
> L’Association des généra-
listes de l’Est francophone
(AGEF).Parmi les généralistes,
deux personnes infectées ont été
testées positives. Et l’épouse d’un
des deux, médecin elle-même, a
été écartée. Une infirmière a été
testée positive.
> À l’hôpital Saint-Nicolas
d’Eupen,une infirmière et deux
médecins ont été testés positifs.
Mais tous trois se sentent bien.
Ils ont été rapidement écar-
tés.
-
Des dizaines de médecins et infirmiers écartés
Le personnel médical en première ligne
De gros risques !© TVA
Ce mercredi, alors que les
patients atteints du corona-
virus affluent dans les hôpi-
taux, l’Ordre des médecins a
publié deux recommanda-
tions qui démontrent l’ex-
trême gravité de la situation.
1. La première a trait à la
vie du médecin.Faute de
matériel de protection, doit-
il risquer sa vie pour sauver
celle d’un patient ? « Le mé-
decin a une obligation déon-
tologique de traitement et
de soins. En cas de pandé-
mie, l’accomplissement de
son rôle social est primordial
pour la collectivité. Cela ne
signifie pas qu’il doive faire
abstraction de sa propre
sécurité ni de celle des
autres (…) L’infraction pé-
nale d’abstention coupable
requiert que la personne qui
n’a pas porté secours à une
autre en danger grave et
imminent, pouvait le faire
sans craindre pour sa propre
sécurité », écrit l’Ordre. En
d’autres mots, le médecin
n’est pas obligé de se mettre
en danger de mort pour
tenter de sauver une autre
vie.
2. Si les appareils respira-
toires viennent à manquer,
les médecins devront choi-
sir : entre 2 patients, lequel
vont-ils sauver ? L’Ordre
conseille de faire appel au
Comité d’éthique de l’hôpi-
tal pour trancher cette dou-
loureuse question.
-
F. DE H.
Si nos hôpitaux manquent de respirateurs
Quels patients faut-il sauver?
Douloureux choix.© AFP
FLAMBÉE DES
HOSPITALISATIONS!
Elles ont triplé en 3 jours, comme en Lombardie. Le personnel médical est en émoi
« Ne nous mentons
pas : certains
d’entre nous vont
mourir », écrit le
docteur Devos
(ABSyM) à ses
collègues

Mercredi à midi, les nouvelles
mesures entraient en vigueur
pour les commerces alimen-
taires également. À savoir, no-
tamment, un nombre limité de
clients (un client par mètre carré
de surface). Avant midi, c’était
un peu partout le rush mais, dès
13 h, la situation était plus ou
moins rétablie partout. « Mardi,
nous avons été contraints de fer-
mer nos Lidl à 19 h à la place de
20 h parce qu’il n’y avait plus
rien en rayons », nous dit le
porte-parole Julien Wathieu,
« Ce mercredi avec ce système
qui limitait les entrées, pour
nous, ce qui représente environ
100 personnes en magasin en
même temps, cela a permis à
nos collaborateurs de pouvoir
remplir les rayons. Du coup, les
magasins pourront fermer à 20
h tous les soirs ».
Des produits vont-ils manquer ?
« Non, vraiment, il y a de tout en
stock, notamment parce que
nous avions anticipé pour tous
les produits à la date de péremp-
tion éloignée ou sans date de pé-
remption comme le papier
WC. »
FINI LES PROMOS
Même son de cloche ailleurs :
non, il n’y aura pas de pénurie,
il fait juste laisser le temps aux
collaborateurs de renflouer les
rayons. Notons que Delhaize
stoppera, dès samedi, son ser-
vice de retrait en points de col-
lecte, pour libérer du personnel
dans les magasins. Toujours
dans le but de remettre tout le
stock en rayons. Enfin, l’en-
seigne a annoncé qu’elle met
également fin à ses actions de
promotion, pour éviter que des
clients n’accumulent inutile-
ment des denrées…
Chez Colruyt, une des enseignes
qui a connu aussi des magasins
dévalisés par les clients, on posi-
tive également. « D’après nos
calculs, les mesures annoncées
en matière de distanciation so-
ciale, 1 client par 10 m
2
et 30 mi-
nutes dans le magasin, per-
mettent aux enseignes Colruyt
et Okay de servir tous leurs
clients, dans les heures et jours
d’ouverture habituels », nous
dit la porte-parole Nathalie Roi-
sin. « Il en va de même pour
l’ensemble de la population si
l’on considère le secteur entier
de la grande distribution. Il
s’agit certainement d’un argu-
ment de plus pour rassurer la
population. Toujours pas de pé-
nurie en vue, dans les semaines,
voire les mois à venir. Nos
équipes logistiques travaillent à
plein régime pour acheminer
les marchandises dans les
rayons ».
Idem enfin chez Cora, où on
nous assure qu’il n’y a aucun
risque de pénurie. Mais un peu
de discipline de la part de cer-
tains clients ne serait pas du
luxe. Il y en aura pour tout le
monde !
-
MURIEL SPARMONT
«Il y a des réserves pour des
semaines, voire des mois»
Les grandes surfaces
Mercredi, c’était la ruée !© D.R.
3
3JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
Les restaurateurs peuvent conti-
nuer à proposer des plats à empor-
ter ou des services de livraison. Et
ils sont de plus en plus nombreux
à se tourner vers cette solution
qui, si elle ne compensera pas en-
tièrement les pertes, leur permet-
tra peut-être de garder la tête hors
de l’eau. Chez Deliveroo par
exemple, qui couvre 35 % de la po-
pulation avec son service, plus
d’une centaine de nouveaux res-
taurants ont demandé à être pré-
sents dans leur offre. « En temps
normal, ils doivent payer des frais
fixes pour s’inscrire. Mais vu la si-
tuation, on essaie d’adapter en
fonction de leurs besoins », ex-
plique Rodolphe Van Nuffel, Head
Of Corporate Affairs.
À côté de l’augmentation du
nombre de restaurateurs, Delive-
roo observe une hausse des com-
mandes. « Cela a commencé avant
jeudi dernier. On peut dire qu’il y
a un véritable soutien populaire à
l’égard des restaurateurs qui ont
été contraints de fermer. Aujour-
d’hui, la tendance est à la stabilisa-
tion. Mais il faut dire qu’en étant
confinés chez eux, les gens ont
peut-être davantage le temps de
cuisiner. »
Des promotions sont également
créées de façon à encourager les
commandes. « Tous les nouveaux
clients recevront deux fois 5 €. »
Son concurrent, Uber Eats, a lui
aussi fait un geste en réduisant les
frais de livraison.
Toutes les villes du pays ne sont ce-
pendant pas couvertes par ce
genre de plateformes. C’est pour-
quoi des initiatives plus locales
voient le jour. À Hannut, la com-
mune a listé les restaurants qui
proposent désormais des livrai-
sons et communique les infos aux
citoyens.
-
SA.B.
Les services de
livraison font le plein!
Les restaurants cherchent une solution
Ils ont du boulot !© Th.V.A.
Pour faire face à la fermeture de
leur enseigne, de petits commer-
çants se lancent sur le net, via Fa-
cebook principalement, pour
tenter de conserver un minimum
de chiffre d’affaires. Comme cette
gérante d’un magasin de vête-
ments liégeois, qui a fait les pho-
tos de son stock et propose ses dif-
férents articles pour des envois.
« Cela nous permet, si pas de
vivre, au moins de survivre », ex-
plique-t-elle. « Cela prend du
temps, de l’énergie, et un peu de
trajets pour aller déposer les colis
à la poste. J’ai privilégié le dépôt
dans un casier de bpost pour évi-
ter les contacts sociaux ».
Comme elle, ils sont des dizaines
à proposer désormais leurs ar-
ticles à distance. Vêtements, ac-
cessoires, de sorte que les postiers
et les livreurs sont très sollicités.
« On n’arrête pas », nous confie
l’un d’eux. « On porte des gants,
on essaie de se laver régulière-
ment les mains car on ne sait pas
si les colis sont sûrs. C’est un peu
la débrouille ».
Le service Mondial Relay, utilisé
notamment par les utilisateurs
de Vinted pour acheminer les
produits de particulier à particu-
lier dans des points relais, a mis
ses activités en veille ce mercredi.
Les colis qui étaient en transit
sont, temporairement, conservés
dans des entrepôts le temps que
les mesures des gouvernements
français et belges soient levées. Il
faut dire que les points-relais se
trouvaient notamment chez de
petits commerçants, dont les
portes resteront fermées à partir
de ce mercredi.
-
L.P.
Les petits commerçants développent l’e-commerce
Des livreurs très sollicités
Mondial Relay a mis ses activités en veille suite à
la fermeture des petits commerces.© D.R.
Jusqu’à hier, les grandes
chaînes de restauration rapide
proposaient aux clients soit
d’emporter leur repas dans
certains magasins, soit d’être
servis au drive (en voiture).
C’est fini ! Pas suffisamment
rentable ? « Notre priorité n’est
pas économique », nous dit
Isabelle Verdeyen, pour Mc
Donald’s, « nous pensons avant
tout à la santé de nos collabora-
teurs et à celles des clients ».
Aucune date de réouverture
n’est prévue.
-
M.SP.
Même les « drive »
Quick, McDo, Burger King fermés
Des promenades, du sport, mais pas
à plus de deux personnes. La police
veille au grain et verbalisera. Dans
les files devant les magasins, il faut
aussi garder ses distances.© D.R.

*
4
4 JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
« Ce ne sont pas que des paroles
en l’air… please ! Nos actes ont
des répercussions. Cette saleté
s’est invitée dans notre foyer…
Je vais donc me mettre au vert
pendant quelques jours ». C’est
par ces mots que Julie Taton a,
hier, voulu mettre en garde qui-
conque les lirait sur les réseaux
sociaux. Non, le coronavirus
n’atteint pas que les autres.
Si Julie Taton, d’habitude plutôt
discrète sur sa vie privée, prend
la parole, c’est bien parce que le
message est fort. On la connaît
depuis une quinzaine d’années
toujours souriante, positive.
Mais sa notoriété, aujourd’hui,
prend une autre forme, le ton
est plus grave. L’animatrice veut
faire passer un message : que la
population reste vigilante.
Le coronavirus est donc entré
dans le foyer de Julie Taton et
c’est son fils Côme, qui fêtera le
9 avril prochain ses 4 ans, qui a
malheureusement été diagnos-
tiqué avec de la fièvre et une
toux. « Mais », nous dit Julie,
« rien d’alarmant. On doit
contrôler sa respiration. Ça va. »
« LA PEUR DIMINUE NOTRE
IMMUNITÉ »
Si forcément son cœur de ma-
man souffre, l’animatrice ne
veut pas céder à la panique. Et
pour une bonne raison, qu’elle
partage avec nous : « On sur-
veille, mais il ne faut pas bascu-
ler en psychose. La peur, le
stress diminuent notre immuni-
té… Et on a besoin qu’elle soit
au top pour lutter contre ce
truc ! »
Des paroles sages. Et un mes-
sage aussi qui, l’espère Julie, se-
ra entendu par de nombreux
Belges. « On est vigilants. Et il
faut vraiment », insiste-t-elle,
« que les gens le soient aussi. »
Un témoignage important.
Non, ça n’arrive pas qu’aux
autres. Et personne n’est à
l’abri.
Confinée à la maison avec son
époux et son fils, Julie se veut
rassurante sur l’état de santé de
son petit Côme. « Pour les en-
fants, ça va… Sauf, bien sûr, si
ça part en une variante de la
pneumonie ». Par l’épreuve
qu’elle traverse, elle aussi, Julie
Taton veut conscientiser la po-
pulation : être vigilant, c’est le
plus important.
On croise bien évidemment les
doigts pour l’animatrice et sa
famille. Et pour toutes les
autres confrontées au virus.
-
CHARLOTTE VANBEVER
Son petit garçon est malade !© Instagram
Ç
a n’arrive pas qu’aux
autres ! Et c’est ça le
message à retenir…
Dans une story Insta-
gram, Julie Taton a
révélé il y a quelques heures
que « cette saleté » s’était « in-
vitée dans son foyer ». Confinée
chez elle, avec son fils et son
mari, elle reste « vigilante »
nous dit-elle, surveillant la
respiration de son fils mais ne
veut pas « basculer dans la
psychose ».
Son fils, bientôt 3 ans, a de la fièvre et une toux
SON FILS SOUS SURVEILLANCE : ELLE ENVOIE UN MESSAGE FORT
Julie Taton touchée
de prèsmais
«rien d’alarmant»
« On doit contrôler
sa respiration,
mais ça va. On est
vigilants et les
gens doivent l’être
aussi! »
Pour Tom Hanks, c’est déjà presque du passé, il a pu rentrer chez lui (mais pas sa femme, l’actrice Rita Wilson). Parmi les autres comédiens, l’ex-James Bond Girl Olga Kurychenko est à l’isolement tandis que le Britan-
nique Idris Elba, Kristofer Hivju
(de « Games of Thrones ») et
Rachel Matthews (« Frozen 2 »)
ont eux aussi été testés positifs.
Du côté des sportifs, le footbal-
leur français (qui est champion
du monde) Blaise Matuidi, a
annoncé la même nouvelle cette
semaine, il joue à la Juventus de
Turin où le défenseur Daniele
Rugani partage le même sort.
Par précaution, leur coéquipier
Cristiano Ronaldo a été placé en
isolement à Madère.
-
Stars
Voici les people touchés par l’épidémie
Charlotte, d’Arlon, a 19 ans.
Elle est étudiante en Biologie à
Namur. Et elle est aussi at-
teinte, plus que vraisemblable-
ment, du coronavirus. Com-
ment l’a-t-elle attrapé ? Elle
n’en sait rien. Dans l’auditoire,
au milieu des autres étudiants.
Ou dans le train, qu’elle prend
pour aller à l’université depuis
Arlon. Ou encore… en guin-
daille. Car Charlotte le recon-
naît volontiers : elle aime sor-
tir, s’amuser, faire la fête.
Et jeudi dernier, alors que la
Belgique apprenait qu’il allait
falloir limiter au maximum les
sorties afin d’éviter la propaga-
tion du virus, Charlotte et
d’autres étudiants sont sortis
pour faire la fête « une dernière
fois ». Seulement voilà, aujour-
d’hui, Charlotte est en quaran-
taine dans sa chambre, chez
ses parents, un masque sur le
nez. Elle ne voit plus personne
et passe son temps à étudier ou
à se divertir comme elle peut.
Et elle nous confie regretter
être sortie alors que la pru-
dence aurait dû lui dicter de
rester à la maison ou dans son
kot. Aussi, la jeune femme a
un message fort à faire passer
aux jeunes. « Il faut arrêter de
sortir, de se rassembler. C’est ri-
dicule. Si vous ne le faites pas
pour vous, faites-le pour les
autres ! Sortir en cette période,
c’est de l’inconscience. Défier
les lois pour le plaisir de défier
les lois, je trouve cela totale-
ment stupide. J’ai une connais-
sance en Asie. Dans ces pays-là,
ça ne viendrait même pas à
l’esprit des jeunes de désobéir
et de sortir pour se rassembler.
C’est culturel, au fond. La jeu-
nesse qui sort, qui guindaille,
cela fait aussi partie de notre
culture et de nos traditions.
Mais là, il faut vraiment arrê-
ter ! », affirme-t-elle.
-
«Les jeunes,
restez à la maison!»
Une étudiante atteinte témoigne
Charlotte a 19 ans.© D.R.
L’Institut de Santé publique
Sciensano a livré les derniers
chiffres de la propagation de
l’épidémie de coronavirus en
Belgique. Hier matin, on dé-
nombrait désormais 14 décès. La
moitié (7) provient de la tranche
d’âge 65-84 ans, 6 autres per-
sonnes décédées avaient plus de
85 ans et une autre était âgée
entre 45-64 ans. Sur les 14
morts, 4 sont décédées en Wallo-
nie, 8 à Bruxelles et 2 en
Flandre.
243 nouveaux cas de patients at-
teints par cette maladie ont été
confirmés au cours des 24 der-
nières heures : 133 en Flandre,
66 en Wallonie, 41 à Bruxelles et
3 cas de Belges à l’étranger.
On constate désormais que la
tranche d’âge la plus touchée est
celle des 40-49 ans. Sur les 1.486
cas confirmés, près de 300 se si-
tuent dans cette catégorie. Plus
d’hommes sont touchés. Suit
celle des 50-59 avec près de 260
cas. Là, ce sont les femmes qui
sont les plus touchées. Les
moins touchés sont les 0-9 ans et
les plus de 90 ans. Bien sûr, ces
statistiques ne reflètent pas la
gravité de la maladie pour un
groupe d’âge particulier.
Par province, le Hainaut n’est
plus la plus touchée. Elle a été
dépassée par le Brabant fla-
mand qui est la seule à avoir
franchi la barre des 200 cas.
Suivent le Hainaut et la région
de Bruxelles-Capitale avec un
peu moins de 200 cas. Liège ap-
proche la barre des 100 infectés,
le Brabant wallon en est à 50.
Namur (une vingtaine de cas) et
le Luxembourg (moins de 10)
sont les provinces belges les
moins affectées par le virus.
Il faut préciser qu’il ne s’agit que
d’une partie de l’iceberg. On
ignore le nombre exact du
nombre de personnes infec-
tées.
-
P. N .
Quatorze morts, la plupart à Bruxelles
Un triste décompte qui s’agrandit
Les numéros verts
0 Pour toutes questions sur le coronavirus : maladie,
mesures de confi nement, conseils : 0800/14.689
0 Le coronavirus et l’enseignement : 0800 20 000
0 Vous êtes policier et vous vous interrogez
sur le coronavirus : 02/643.66.75
0 Inasti, pour les indépendants en diffi culté : 0800 12 018
0 Service des pensions : 1765
Le gouvernement wallon a dé-
cidé mercredi d’octroyer une
indemnité forfaitaire de
5.000 € pour chaque entreprise
fermée ou dont l’activité s’est
éteinte pendant la période de
confinement. Les secteurs des
aides familiales, de l’accueil de
jour, de la santé mentale et du
travail adapté ont également
droit à cette indemnité. Un
montant de 2.500 € est aussi
prévu pour les entreprises dont
l’activité est restreinte, et par-
mi lesquelles les coiffeurs.
En outre, les outils financiers
que sont la Sowalfin, la Sogepa
et la Sriw seront mobilisés
pour intervenir sous forme de
garanties, de co-garanties avec
les banques ou sous forme de
prêts jusqu’à 200.000 €.
TITRES-SERVICES
Pour le secteur des titres-ser-
vices, l’exécutif régional a déci-
dé d’immuniser les montants
des subsides pour permettre
que le salaire soit toujours per-
çu par les travailleurs.
Le gouvernement wallon a aus-
si décidé de dégager des
moyens supplémentaires pour
le secteur des soins de santé.
Pour les maisons de repos, un
budget de quelque 12,4 mil-
lions d’euros est prévu. Pour le
secteur de l’action sociale (mai-
sons d’accueil, relais sociaux,
relais santé, vie communau-
taire), un million d’euros sup-
plémentaire est aussi prévu.
En outre, 100 millions d’euros
seront ajoutés lors du prochain
ajustement budgétaire en vue
d’un plan de redéploiement
post-coronavirus dans le sec-
teurs hospitalier et non-mar-
chand.
Le gouvernement wallon a aus-
si pris des mesures en faveur
des personnes précarisées. Les
expulsions administratives et
judiciaires sont suspendues
jusqu’au 5 avril au moins. Les
personnes disposant d’un
compteur à budget ne devront
plus recharger leur carte tant
que les mesures de confine-
ment seront en vigueur. Au-
cun nouveau compteur à bud-
get ne sera installé durant cette
période, aucune coupure
d’électricité ni de gaz n’aura
lieu.
Le gouvernement wallon a par
ailleurs décidé de conférer aux
collèges communaux les attri-
butions des conseils commu-
naux afin que les pouvoirs lo-
caux puissent prendre des me-
sures au titre d’impérieuse né-
cessité, et ce pour une période
de 30 jours.
-
Une batterie de mesures de
soutien pour certains secteurs
Une indemnité.© 123RF
Gouvernement wallon

5
5JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
Docteur en sciences et spécialiste du
coronavirus, Marc Wathelet est sans
pitié sur la stratégie mise en place
dans certains pays. Ce scientifique,
dont le parcours professionnel l’a
fait passer notamment par Harvard
ou encore l’Université de Cincinna-
ti, est très clair. Si les Pays-Bas dé-
cident de poursuivre la stratégie de
l’immunité collective, il faut fermer
les frontières.
« CELA MINE NOTRE STRATÉGIE »
« Il faudrait le faire parce que cela
mine complètement notre propre
stratégie de confinement et cela ne
coupe pas l’importation des cas »,
nous explique Marc Wathelet. « L’er-
reur dans leur approche, c’est qu’il
n’y a aucune raison de penser que
nous aurons une immunité natu-
relle suffisamment forte et stable
face à ce virus après avoir été infec-
tés. Les autres coronavirus ‘bénins’
qui sévissent à travers le monde
n’induisent qu’une immunité natu-
relle assez faible chez les humains !
Alors que les individus infectés dé-
veloppent des anticorps contre ces
coronavirus, l’immunité conférée
par ces anticorps est inefficace et in-
stable. Du coup, ces coronavirus hu-
mains infectent et réinfectent une
même population. »
Selon Marc Wathelet, une personne
guérie du coronavirus pourrait très
bien retomber malade après avoir
été infectée une seconde fois. « C’est
arrivé dans plusieurs pays d'Asie. Et
je viens de voir qu’en Italie, une per-
sonne serait à nouveau infectée
après avoir été guérie, mais cela
reste à confirmer. Le pari de l’im-
munité collective ne peut donc que
pratiquement rater. Il est très pos-
sible qu’une fraction de la popula-
tion développe une bonne immuni-
té. Mais probablement pas une frac-
tion suffisante si ce qui est vrai pour
les autres coronavirus s'applique au
nouveau coronavirus. Un tel pari
n’est pas acceptable. C’est même
une erreur gravissime. »
Pour ce spécialiste, la seule solution
est le confinement général et l’utili-
sation massive de masques, y com-
pris par le public. « Au niveau euro-
péen, ils ont décidé de fermer les
frontières extérieures à l’Europe.
C’est une bonne chose », précise le
scientifique. « Il n’est pas indispen-
sable de fermer les frontières entre
les pays, mais il faut alors expliquer
aux personnes que la seule raison
pour laquelle on peut franchir une
frontière, c’est de rentrer chez soi. »
Le professeur Wathelet a écrit une
lettre à l’ensemble des députés et
commissaires européens ainsi
qu’au Premier ministre néerlandais
pour les interpeller sur le sujet.
LE BEAU TEMPS, UN FREIN ?
On entend parfois dans le débat pu-
blic des acteurs affirmer que l’épi-
démie de coronavirus sera freinée
par le retour du beau temps. Une
théorie que nuance Marc Wathelet.
« Les transmissions du virus par aé-
rosol sont très complexes. Il est vrai
que s’il fait beau et que le temps est
sec, les virus qui rentrent en suspen-
sion dans l’air vont mourir beau-
coup plus rapidement. Je m’attends
à une diminution, mais on ne peut
pas compter dessus pour dire
qu’une fois au mois de mai, il n’y
aura plus de contamination. Le vi-
rus vient de passer en Amérique du
Sud, qui est en « octobre » d’un
point de vue des conditions clima-
tiques. Le problème, c’est que,
lorsque la saison des transmissions
se terminera dans l’hémisphère
sud, elle débutera dans l’hémi-
sphère nord. Il est donc très pro-
bable que ce virus devienne endé-
mique et saisonnier. »
Notons que le D
r
Wathelet reste po-
sitif pour le futur. « Historique-
ment, si l’on regarde ce qui s’est
passé avec les autres coronavirus,
on voit qu’ils sont devenus relati-
vement bénins et engendrent dé-
sormais un gros rhume. D’ici pro-
bablement quelques années, le
Covid-19 sera devenu moins agres-
sif. C’est l'évolution naturelle des
virus quand ils deviennent endé-
miques. »
-
GUILLAUME BARKHUYSEN
Le D
r
Marc Wathelet (médaillon) estime que nos voisins font fausse route.© Belga
L
e gouvernement néerlan-
dais a ordonné la ferme-
ture de l’ensemble des
écoles, bars, restaurants
et maisons closes. Mais les
Pays-Bas ne veulent pas confi-
ner la population. Le Premier
ministre Mark Rutte a déclaré
vouloir favoriser le développe-
ment d’une immunité collective.
Une erreur, selon Marc Wathe-
let, qui pourrait mettre en dan-
ger la stratégie belge
ANALYSE
«Il faut fermer la frontière
avec les Pays-Bas!»
« Un tel pari n’est
pas acceptable.
C’est une erreur
gravissime »
Mercredi, les Belges étaient en-
core très nombreux à faire la file
devant les pharmacies pour ache-
ter parfois plusieurs boîtes de pa-
racétamol, type Dafalgan. L’Asso-
ciation pharmaceutique belge a
tenu à rassurer : « Il n’y a pas de
pénurie, ne faites pas de stocks
inutiles ». Alain Chaspierre, le
porte-parole de l’Association
pharmaceutique belge, dénonce
des comportements déraison-
nables, inciviques.
« ÇA NE SERT À RIEN ! »
« Nous avons reçu ce matin beau-
coup d’appels de pharmaciens
car les gens veulent faire des
stocks et achètent plusieurs
boîtes à la fois alors qu’ils n’ont
pas de symptômes. Le paracéta-
mol ne manque pas. Il n’y a pas
que le Dafalgan, il y a de nom-
breux autres paracétamols
d’autres marques, des alterna-
tives. Et les pharmaciens peuvent
aussi préparer des gélules dans
leur officine si besoin. Donc lais-
sez les médicaments aux gens
qui en ont besoin. Cela ne sert à
rien d’avoir des boîtes qui restent
dans les armoires de vos mai-
sons ». Les Belges ont craint une
pénurie de médicaments et se
sont rués sur les officines pour
acheter du paracétamol et
d’autres médicaments pour trai-
ter des symptômes grippaux. Les
experts s’accordent à dire qu’en
cas de symptômes évoquant le
coronavirus, il est déconseillé de
se tourner vers l’ibuprofène, ce
dernier pouvant aggraver ces
symptômes.
« L’important est d’éviter les at-
troupements devant les pharma-
cies, de respecter les distances de
sécurité, de payer par Bancontact
pour éviter la manipulation d’ar-
gent, et d’appeler son pharma-
cien en cas de contamination
pour trouver une solution de li-
vraison ou de récupération de ses
médicaments, et de ne surtout
pas venir directement à la phar-
macie dans ce cas-là sans avoir té-
léphoné auparavant ».
En France, il a fallu restreindre la
vente de paracétamol à une boîte
par personne sans symptômes, et
à deux en cas de fièvre et de dou-
leurs, dès ce mercredi, pour évi-
ter de pénaliser ceux qui en au-
raient vraiment besoin. Dans
l’Hexagone aussi, les habitants
avaient voulu se constituer un
stock personnel de Dafalgan.
-
L.P.
Paracétamol: «Ne faites
pas de stocks inutiles»
Ruée sur les pharmacies
Non, ce n’est pas une denrée rare !© Ph.N.
Du côté de Plombières, on n’est
pas rassuré par cette volonté
néerlandaise d’arriver à l’im-
munité collective : « Pour le
moment, on ne constate pas de
grand incivisme de la part des
Néerlandais qui viennent chez
nous », nous explique la bourg-
mestre Marie Stassen. « Ce qui
pose plutôt souci, c’est la stra-
tégie utilisée chez eux qui est
différente de la nôtre. Car au
final, il y aura un problème
s’ils sont immunisés alors que
nous, non. Je suis également
en contact avec la bourgmestre
de Gulpen qui m’explique ce
qu’il se passe chez eux. On sait
que les écoles et les restaurants
sont fermés donc, au final, il y
a aussi des règles là-bas. La
grosse différence, c’est surtout
le confinement. J’espère que
les Hollandais auront le bon
sens de prendre quand même
certaines mesures de précau-
tion pour ne pas propager le
virus mais je pense qu’ils le
font aussi. J’ai vu des images
de la télévision locale de la
plaine des jeux des trois
bornes, qui est à la limite des
deux territoires, et elle était
vide malgré l’absence des
écoles. Cela prouve que les
jeunes restent aussi chez eux. »
Du côté d’Aubel, les relations
frontalières ne sont pas la
première des priorités. « Ça
m’interpelle vraiment en tant
qu’homme mais en tant que
bourgmestre, je dois d’abord
gérer tout ce qu’il se passe au
sein de ma commune. Par
exemple, nous sommes en
train d’équiper tout le person-
nel communal pour qu’il
puisse travailler à distance.
Une fois que tout sera réglé au
sein d’Aubel, on s’occupera de
nos voisins mais une chose est
sûre, ce n’est pas du tout une
bonne mesure que de laisser
tout comme si de rien n’était »,
explique Freddy Lejeune, le
bourgmestre d’Aubel.
-
O.G.
La stratégie néerlandaise dangereuse pour nous ?
L’avis des bourgmestres de communes frontalières
0Philippe Goffin, combien de
Belges sont actuellement dans
l’impossibilité de revenir en
Belgique ?
La situation est évolutive d’un
pays à l’autre, chaque État ayant
pris des dispositions propres. Pour
le Maroc, après des dialogues avec
mon homologue, nous avons pu
reporter la fermeture de l’espace
aérien. En ayant constaté qu’en
parallèle, certaines compagnies
avaient décidé de ne plus desser-
vir le Maroc, nous avions une
masse critique de ressortissants
qui ont émis le souhait de revenir
et qui ont été plantés par leur
tour-opérateur. Nous avons pris
contact avec Brussels Airlines
pour voir dans quelle mesure
nous pouvions permettre le re-
tour de ces nationaux.
0Quatre vols charters depuis
Agadir et Marrakech ont été
programmés. Cela va-t-il se
répéter ?
Pour d’autres pays, nous avons
des cas plus limités en nombre.
On a notamment deux ressortis-
sants dans un pays d’Amérique du
Sud qui demandent qu’on vienne
les rechercher. Il faut être un peu
réaliste sur la possibilité opéra-
tionnelle d’intervenir.
La première démarche, c’est de
prendre contact avec des compa-
gnies et réserver un vol classique
quand c’est possible. Et j’invite
chacun à s’enregistrer sur notre
site. Cela permet aux services
consulaires d’être en contact
direct avec celles et ceux qui sont
en voyage à l’étranger.
0Ce qui est unique, c’est le côté
mondial de cette crise
sanitaire…
On résout les problèmes les uns
après les autres.
Ce qui est particulier, c’est que
lorsque survient un événement
dans un seul pays, il est plus
facile d’identifier les démarches à
entreprendre pour identifier les
ressortissants. Ici, le pays même
dans lequel nous nous trouvons
est impacté. Mais nous sommes là
pour tout le monde.
0Quel message adressez-vous
aux Belges qui tentent de partir
à l’étranger ?
Je vais être très clair. On a eu des
cas de personnes qui disent au-
jourd’hui « nous avons tenté
notre chance ». Ce n’est pas nor-
mal d’agir comme cela.
-
G.BARK.
à noterVous êtes à l’étranger ?
Inscrivez-vous sur :
www.travellersonline.diplomatie.be
Bloqués à l’étranger: «Inscrivez-vous!»
Questions à Philippe Goffin, ministre MR des Affaires étrangères
Philippe Goffin.© V.R.
Pour le D
r
Marc Wathelet, la stratégie de l’immunité collective est une erreur monumentale

6
6 JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
Il était difficile de s’imaginer la place
que prendrait un jour Sophie Wil-
mès. Cette (Première) dame est née le
15 janvier 1975 à Ixelles. On sait
qu’avec sa sœur aînée Fabienne, elle
a vécu son enfance à Grez-Doiceau.
Philippe, leur papa, décédé en mai
2010, était un autodidacte. Il termi-
na sa carrière comme régent de la
Banque nationale de Belgique, lui
qui s’était engagé dans la marine
marchande avant de passer son jury
central.
Bernadette Grangé, sa maman, lui a
sans doute donné le goût de la poli-
tique. Elle a travaillé dans différents
cabinets, dont celui de la CVP Mieke
Offeciers. « J’étais déterminée à ne ja-
mais faire de politique. Je trouvais
cela embêtant comme la pluie », es-
time la jeune Sophie alors qu’elle
n’est encore qu’une adolescente. Elle
réussit ses secondaires sans éclat
puis part deux mois et demi avec son
sac à dos. Direction : l’Amérique la-
tine.
Revenue en Belgique, elle décroche
son diplôme en publicité à l’Ihecs et
travaille ensuite dans une agence de
pub. Puis, elle change de direction,
obtient un stage à la Commission eu-
ropéenne et se découvre une passion
pour la gestion des finances. Elle suit
des cours du soir à Saint-Louis et en
sort trois ans plus tard avec une li-
cence spéciale en gestion financière.
C’est le début de son ascension. Pa-
rallèlement, cette habitante de
Rhode-Saint-Genèse (Brabant f la-
mand) mène sa vie de femme et de
maman. Elle a trois enfants : Victo-
ria, Charlotte et Elizabeth. Son
époux, l’Australien Christophe
Stone, est directeur d’une société ac-
tive dans la pub. Ils se sont mariés le
29 mai 2009 et il avait déjà un gar-
çon né d’une précédente union, Jo-
nathan.
L’INCONTOURNABLE CHARLES
Pour dresser ce portrait, nous
avons pu compter sur le témoi-
gnage anonyme de personnes qui
la côtoient depuis son entrée en
politique. Des proches mais pas sa
maman qui nous a gentiment ré-
pondu qu’elle était encore plus ti-
mide que Sophie. « Comme elle,
j’ai toujours été très discrète. De
plus la vie de Sophie lui appar-
tient ».
Beaucoup soulignent le rôle im-
portant joué par l’un de ses amis,
qui la connaît depuis qu’elle est
entrée à la section locale du MR à
Rhode. Il s’agit de Charles Michel,
son prédécesseur. « C’est Charles
Michel, alors président du MR, qui
lui a proposé d’être la première
suppléante de Didier Reynders à
la Chambre. On savait qu’il avait
beaucoup d’estime pour elle ».
L’ex-Premier la trouvait sobre, po-
sée, calme. « Elle résumait
bien les choses. Charles Mi-
chel était convaincu d’avoir
fait le bon choix en misant sur
elle. Il aimait son goût pour le
travail de fond et le fait qu’elle
ne cherche pas le buzz ».
Il n’a donc pas hésité l’ombre
d’une seconde à la désigner
comme ministre du Budget
dans son gouvernement. Un
département très stratégique
« qui lui convenait à mer-
veille ». « Il savait qu’il pouvait
lui faire confiance. Alors que
les autres ministres n’osaient
pas toujours lui dire le fond
de leur pensée, elle lui parlait
de manière franche et di-
recte. Même quand elle n’était pas
d’accord ». Elle ne serait pas pour
rien dans la création des fameux
« jobs, jobs, jobs ».
C’est de nouveau Charles Michel
qui, selon nos témoins, « contre
vents et marées », est parvenu à
l’imposer au poste de « Premier »
quand il est parti à l’Europe. « Il a
dû imposer son choix à des pontes
du MR et même de l’Open-VLD et
du CD&V. Koen Geens, pour ne ci-
ter que lui, aurait bien aimé être à
cette place. Charles Michel savait
que c’était elle qui conviendrait le
mieux à ce poste ».
« Il doit être conforté dans son
choix aujourd’hui », estime un
proche du Wavrien. « Son dis-
cours lui correspondait bien : em-
preint de sobriété, sans effet théâ-
tral. Avec un mélange de sérieux
et d’empathie ».
LE POIDS DU PASSÉ
Son idéologie est le libéralisme
mais, entend-on encore d’elle,
« elle est très en phase avec la réa-
lité ». « Tout est fait dans l’optique
d’améliorer les conditions de vie
des gens ».
Les gens qui la côtoient la
trouvent encore pleine d’humour,
intelligente. Travailleuse, certes,
mais elle aime faire la fête et ap-
précie les apéros. Elle partage-
rait la même passion que
Charles Michel pour la mer du
Nord.
On sait enfin qu’elle est extrê-
mement sensible au poids
d’une partie du passé de sa fa-
mille : la déportation à Ausch-
witz. « Elle s’est rendue, deux
jours avant les dernières
commémorations, en Po-
logne, avec sa famille. Elle
voulait être avec elle. Elle
redoutait d’être trop tou-
chée par cette dimension
familiale. C’est pour ce-
la qu’elle était partie
avant la délégation
belge. »
-
PIERRE NIZET
E
n l’espace d’une soirée,
Sophie Wilmès a pris
son envol. Depuis l’an-
nonce faite mardi soir
aux 11 millions de Belges, nom-
breux sont ceux qui la sur-
nomment désormais la « grande
Sophie ». Il faut dire qu’elle
mesure 1 m 82 et que son dis-
cours restera ancré dans nos
mémoires. Depuis hier midi,
notre vie a changé. La sienne
aussi.
Découvrez les secrets de la Première ministre.
Une femme en qui Charles Michel a toujours cru
PORTRAIT
Wilmès est devenue
la grande Sophie
© Isopix
Les détenus continuent à mordre
sur leur chique. Privés de visites,
de formations et d’activités, il ne
leur reste plus que le préau pour
changer d’air. Et encore ! Certaines
prisons, celle de Mons notam-
ment, doivent restreindre les
préaux faute de personnel en suf-
fisance. « Depuis vendredi, nous
n’avons pu organiser que 2 préaux
(samedi et mardi) grâce au
concours de la police », nous dit le
directeur de Mons, Axel Piers.
« Mais la police ne pourra pas ve-
nir éternellement. On doit trouver
des solutions. S’il faut supprimer
des préaux, on le fera. On n’aura
pas le choix ».
Quinze agents (au lieu de 34)
tournent par pause actuellement.
« Notre personnel est rudement
mis à contribution », souligne M.
Piers. « Chapeau à eux ! Tous rêve-
raient de se mettre en télétravail,
mais c’est évidemment impos-
sible ».
Se pose aussi la question des
masques, à utiliser avec parcimo-
nie. À Nivelles, ce sont les détenus
qui les portent lorsqu’ils entrent
en contact avec un agent. À Saint-
Gilles, ce sont les agents qui les
portent.
LINGE CONTAMINÉ : MESURE
Nouvelle procédure pour le linge
propre que les familles apportent
à leur proche incarcéré. « Elles
doivent déposer les sacs à l’entrée,
mais par crainte que ces sacs ne
soient transmetteurs du coronavi-
rus, on les laisse 72 h dans un lo-
cal, avant de les fouiller », ex-
plique Claudine Coupienne (CSC).
À Saint-Gilles, 4 détenus, suspectés
d’être contaminés au Covid-19,
ont été mis à l’isolement, dans l’at-
tente des résultats du dépistage.
S’ils sont positifs, ils seront transfé-
rés à la prison de Bruges qui dis-
pose d’un hôpital en interne.
F. D E H .
S
t
-Gilles: 4 détenus suspectés contaminés
Prison
Saint-Gilles.© Photo News
« Comme elle, j’ai
toujours été très
discrète. De plus,
la vie de Sophie
lui appartient »
Bernadette, sa maman
Les mesures de confinement an-
noncées par le gouvernement
mardi soir sont en vigueur jus-
qu’au 5 avril. Pourquoi avoir
fixé cette date ? Il s’agit du 1
er
jour des vacances de Pâques.
Nous avons posé la question à
Benoît Ramacker, le porte-parole
du centre de crise. « Nos spécia-
listes, épidémiologistes et viro-
logues, analysent la montée de
la pandémie de Belgique, de très
près. Et ils ont estimé qu’il fallait
tenir les mesures de confine-
ment au moins jusqu’au 5 avril.
D’ici là, ils regarderont si ce
confinement a l’effet escomp-
té ».
Ces mesures ont été prises de fa-
çon graduelle. La première étape
a d’abord été de donner aux ci-
toyens les règles de base pour
éviter la contamination (se laver
les mains, éviter les bisous et les
poignées de main, éternuer et
tousser dans le coude). Ensuite,
il y a eu la fermeture des écoles
et des lieux récréatifs, et des ma-
gasins non-food le week-end, an-
noncées jeudi dernier par le
Conseil national de crise. Troi-
sième étape : le confinement,
entré en vigueur ce mercredi.
ET APRÈS ?
Que se passera-t-il le 5 avril ? « La
situation sera réévaluée (comme
chaque jour) et le Conseil natio-
nal de crise prendra une déci-
sion en fonction des résultats ob-
tenus. On peut maintenir les
mesures, on peut les assouplir
graduellement, on peut les ren-
forcer. Il est trop tôt pour se pro-
noncer », répond Benoît Rama-
cker. L’objectif étant : éviter la sa-
turation des hôpitaux.
-
F. DE H.
Pourquoi jusqu’au
5avril: explication
Le centre de crise nous éclaire
Eviter la saturation.© Isopix

7
7JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
> Téléphonie et internet.
« Pour ce qui est des dépan-
nages impossibles à réaliser à
distance, nous avons pris la dé-
cision d’envoyer du personnel
chez la personne, en veillant
au respect des distances à
conserver », indique Haroun
Fenaux de Proximus. Pour ce
qui est des nouvelles installa-
tions téléphoniques, la priorité
sera donnée aux médecins,
aux hôpitaux et à tous les orga-
nismes de santé. Les autres de-
mandes seront examinées au
cas par cas en fonction de leur
nécessité. « Pour ce qui est des
cartes prépayées, elles restent
disponibles dans les grands
magasins. D’une manière gé-
nérale, nous avons renforcé
nos équipes du webshop »,
ajoute notre interlocuteur.
> Chauffage domestique,
eau sanitaire et électricité.
« Même s’il faudra peut-être un
peu chercher, il reste possible
de trouver un professionnel du
secteur de la construction pour
réparer votre chauffage en
panne ou intervenir sur un
problème de plomberie ou
d’électricité domestique », ex-
plique Sven Nouten de la
Confédération Construction,
précisant que les entrepre-
neurs restent libres de décider
s’ils se rendent ou non chez un
client.
Certains ne risquent-ils pas de
profiter de la situation et d’exi-
ger le prix fort ? « Il vaut tou-
jours mieux comparer. Cela
dit, dans le climat actuel de so-
lidarité, je ne pense pas que
des gens vont abuser », estime
le représentant du secteur.
> Serrure coincée ou clé ou-
bliée.« Les serruriers qui dis-
posent d’un magasin ont dû le
fermer. J’ai recommandé à
mes membres d’apposer la
porte un message indiquant
un numéro de GSM où les
joindre en cas de demande
d’intervention », précise Mi-
chel Inghels de la Fédération
nationale des serruriers.
« Nous ne pratiquerons que les
dépannages d’urgence, par
exemple une personne qui ne
sait plus rentrer chez elle ou
qui n’a plus accès à une pièce
de stockage. Par contre, nous
ne viendrons pas s’il s’agit de
remplacer la serrure d’un se-
crétaire ».
> En panne sur la route.
« Nous continuons à assurer
les services de dépannage et de
réparations urgentes des véhi-
cules », rassure Filip Rylant de
TRAXIO, la fédération du sec-
teur automobile et des entre-
prises connexes.
Et si mon pneu est crevé alors
que je suis garé devant chez
moi ? « C’est là qu’est le pro-
blème. Il existe une zone grise
où nous sommes encore en at-
tente de règles précises. Est-ce
que la personne a vraiment be-
soin de sa voiture ? Cela pour-
rait déterminer si on intervient
ou non », dit-il. Idem pour un
feu stop qui ne fonctionnerait
plus. Impossible de le rempla-
cer soi-même et on risque une
amende en roulant ainsi.
« C’est aussi un cas à trancher.
Par contre, il n’est plus pos-
sible désormais de changer des
pneus hiver pour des pneus
été. Les centrales ont été fer-
mées car le personnel était en
contact avec la clientèle. De
même, les entretiens clas-
siques vont devoir être repor-
tés », annonce le représentant
des garages.
-
YANNICK HALLET
Trouver un plombier ? Pas évident !© 123RF
V
ous avez fait le plein de
provisions et vous vous
êtes arrangés pour
sortir le moins possible
jusqu’à la fin du confinement ?
Mais le mauvais sort s’acharne
contre vous : la plomberie fait
des siennes tandis que le feu
stop de votre véhicule est en
rade et vous expose à une
amende en cas de contrôle de
police. Nous faisons le point sur
les services de dépannage et
d’intervention qui restent opéra-
tionnels.
Calfeutré à la maison, vous n’êtes pas à l’abri d’un pépin technique à résoudre ou d’une réparation
SERVICES DE DÉPANNAGE ET D’INTERVENTION
Chaudière en panne, internet en
rade, pneu crevé… qui fait quoi?
L’image d’une personne escala-
dant une grille entourant le Re-
fuge a suscité pas mal d’inter-
rogations, mais aussi de
craintes pour la population
mouscronnoise. Placés en qua-
rantaine à la suite d’un cas po-
sitif au coronavirus, les deman-
deurs d’asile ont pu retrouver
un semblant de liberté mercre-
di après-midi.
Mardi soir, deux heures après
l’intervention de la Première
ministre Sophie Wilmes, une
photo qui aurait été prise par
une riveraine, est venue mettre
le feu aux poudres sur la toile.
On y voit un homme escala-
dant une porte métallique à
l’arrière du centre Fedasil « Le
Refuge », à Mouscron. Ce
centre accueille actuellement
près de 1.000 demandeurs
d’asile et qui, surtout, avait été
placé en quarantaine après la
découverte d’un cas de corona-
virus !
Rapidement, la direction du
centre mais aussi les autorités
politiques et la police ont été
mises au courant. Les diffé-
rentes instances se sont
réunies. « Il est impératif de
prendre des mesures particu-
lières pour le Refuge, surtout
qu’un cas de coronavirus a été
détecté à l’intérieur du bâti-
ment. Je ne peux toutefois pas
tolérer certains propos tenus
sur les réseaux sociaux, on
parle d’êtres humains qui ne
méritent pas qu’on les traite
comme des pestiférés », expli-
quait Brigitte Aubert avant la
réunion.
UN CASSE-TÊTE
Après 24 h de quarantaine, la
bourgmestre a finalement dé-
cidé de suspendre la décision
prise la veille, « à la condition
que les mesures de confine-
ment imposées par le gouver-
nement soient strictement ap-
pliquées au sein du centre. »
Le prolongement d’une qua-
rantaine, imposée de force à
plus de 900 résidents d’une
cinquantaine de nationalités
différentes, s’apparente à un
immense casse-tête.
« De plus, il a été décidé que les
sorties du centre seront régu-
lées par la présence d’un « Vi-
gile Santé » chargé de vérifier
que les personnes quittant le
site ne présentent aucun symp-
tôme en lien avec le coronavi-
rus et soient dans les condi-
tions fédérales autorisant les
déplacements. »
-
J. K. & A. P.
ÀMouscron, un réfugié fuit le
centre Fedasil en quarantaine
La photo a provoqué un vif émoi.© D. R.
Émoi sur la toile
Vous serez dépanné
si votre voiture rend
l’âme sur le chemin
du travail ou du
magasin. C’est
moins sûr si elle
refuse de démarrer
devant chez vous
« Le consommateur doit faire
preuve de patience. Tout sera li-
vré, le mazout de chauffage
comme le gaz, le charbon ou les
pellets », assure Olivier Neyrinck
de la Brafco, la fédération des dis-
tributeurs de carburants et de
combustibles. « C’est la panique
ce mercredi matin. Les gens
pensent que nous ne pourrons
plus livrer. Mais ce n’est pas le
cas, nous avons une dérogation »,
nous explique-t-il à la mi-journée.
« Je suis dans le métier depuis
trente ans. J’ai connu les guerres
du Golfe et le 11 septembre, mais
je n’avais jamais vu cela », té-
moigne Frédéric Clause, des éta-
blissements Warin : « Depuis ce
matin, nous avons près de dix
personnes qui ne font que décro-
cher et raccrocher. On a déjà eu
des journées chargées mais ici, ce-
la dépasse tout ». L’entreprise doit
établir des priorités : d’abord les
personnes à sec et les agricul-
teurs. Pour les autres, le délai sera
de deux à trois semaines. « Nous
avons onze camions de livraison
mais nos chauffeurs doivent res-
pecter les temps de conduite. Les
gens ont l’habitude d’être livrés le
lendemain. Ils ne comprennent
pas et peuvent se montrer agres-
sifs », déplore Frédéric Clause.
Le mouvement de panique ag-
grave une tendance entamée de-
puis plusieurs jours. Avec les
chutes des prix pétroliers, le Belge
commande pour être certain de
faire de bonnes affaires. « Juste-
ment, cela ne sera à rien d’acheter
maintenant. Le prix du mazout va
encore diminuer ce jeudi à 414
euros pour 1.000 litres. Au vu des
cours du pétrole, il devrait y avoir
encore une baisse ce vendredi »,
souligne Olivier Neyrinck, recon-
tacté en fin d’après-midi.
LA CRAINTE DE TOMBER MALADE
« Par rapport à ce matin, la situa-
tion reste tendue, même s’il y a
un peu moins d’appels. Désor-
mais, notre crainte est que les
chauffeurs ne tombent malades,
cela reporterait encore plus les li-
vraisons », confie-t-il.
-
Y. H .
Livraison de mazout:
c’est la panique
Submergés par les commandes
Il y a du boulot.© Vincent Rocher
La culture n’est pas immunisée
contre le coronavirus. Clément La-
lot, directeur de l’ASBL Musées et
Société en Wallonie, a sorti sa cal-
culette : la fermeture du 16 mars
au 3 avril pourrait représenter une
perte de 4,8 millions d’euros pour
les quelque 250 musées et sites pa-
trimoniaux de Wallonie. « Il y aura
bien évidemment des pertes au ni-
veau de la billetterie, mais aussi
des boutiques et des événements.
Sans compter qu’un tiers des per-
sonnes environ seront mises en
chômage technique. »
Face à cette réalité, le secteur es-
père pouvoir obtenir un soutien fi-
nancier des pouvoirs publics.
« Mais on ne se fait pas trop d’illu-
sions. Cela ne va pas pouvoir ab-
sorber la totalité des pertes. »
Les compensations financières ne
sont cependant pas le seul soutien
possible. Selon Clément Lalot, il
faudrait renforcer la promotion
touristique. « Il y a peut-être une
opportunité de développer un tou-
risme plus local. Les gens sont
confinés chez eux, mais quand ils
vont ressortir, ils pourraient se
tourner vers les musées wallons. »
VISITES VIRTUELLES
L’ASBL n’a d’ailleurs pas attendu
l’après-confinement pour mettre
un coup de projecteur sur les mu-
sées wallons. Elle a lancé, en parte-
nariat avec l’ASBL bruxelloise Me-
ta-Morphosis, le projet « Behind
the Museum » qui permet de visi-
ter virtuellement des lieux inédits,
de reparcourir des expositions clô-
turées ou d’immortaliser des es-
paces muséaux sur le point de dis-
paraître. « Nous publierons sur
notre page Facebook Museozoom
une visite par semaine », annonce
Romain Jacquet, chargé de projet.
Au total, 12 musées seront « vir-
tualisés ». « Ces visites virtuelles ne
remplacent pas les visites phy-
siques puisqu’on y montre des
choses inédites », précise-t-il. Et en
cette période, il espère bien sûr
qu’elles donneront aux Belges
l’envie de s’y rendre, une fois le
confinement terminé !
-
SA.B.
Des pertes à hauteur de 4,8 millions d’euros
Musées et sites patrimoniaux en Wallonie
Le Pass à Frameries© D.R.

8
8 JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
« Nous sommes en train d’établir,
en concertation avec le Service
public de Wallonie, un état des
lieux des travaux qui s’arrêtent
sur les routes dépendant d’eux et
les axes dépendant de nous », in-
dique Élodie Christophe, porte-pa-
role de la Sofico, le gestionnaire
des autoroutes et des principaux
axes de Wallonie.
« Les chantiers routiers en Wallo-
nie sont en train de s’arrêter ou
l’ont déjà fait. Les entreprises ré-
cupèrent leur matériel et placent
le site en configuration hivernale.
Nous sommes dans une situation
extrêmement compliquée », justi-
fie Didier Block de la Fédération
des entrepreneurs de voiries.
« D’abord, il y a les réunions de
chantier qui ne se tiennent pas à
cause des distances à maintenir et
des déplacements à limiter. On
doit aussi pratiquer la distancia-
tion sociale dans la camionnette
qui conduit les ouvriers sur le
chantier. Pas évident », détaille le
représentant du secteur.
À cela, il faut ajouter les pro-
blèmes en matières premières. Le
bitume en provenance de France
n’arrive plus. Il doit être mélangé
à des pierres pour constituer le re-
vêtement routier. « Des sites de
production sont en train de s’arrê-
ter. Et il y a aussi des éléments en
béton qui ne parviennent plus de
l’étranger. C’est une cascade de
problèmes qui nous tombe des-
sus », reconnaît Didier Block. Le
secteur est également dans l’ex-
pectative quant à un chômage
temporaire pour cas de force ma-
jeure, réclamé par tout le secteur
de la construction.
« Actuellement, nous sommes en
train de nous organiser pour pou-
voir assurer un service d’interven-
tion d’urgence en cas de dégrada-
tion de la chaussée avec l’appari-
tion d’un nid-de-poule ou à la
suite, par un exemple, d’un acci-
dent de camion. Avec deux ou-
vriers, on peut reboucher des
trous, alors qu’il en faut cinq pour
manœuvrer l’appareil qui sert à
étendre le revêtement », compare
le porte-parole de la Fédération.
Dans un autre domaine, un terme
a également été mis aux travaux.
« Les donneurs d’ordre nous ont
demandé d’arrêter les travaux de
placement de câbles ou de canali-
sations dans la voirie. Ils ne sou-
haitent pas qu’en cette période, le
réseau d’eau soit coupé pour les
usagers en vue de procéder à ces
raccordements », précise notre in-
terlocuteur.
DESCENTES DE POLICE
Les chantiers sont également à la
peine dans la construction d’habi-
tations proprement dite. « Nous
avons eu des échos à propos de
fermetures de chantiers ordon-
nées par la police. Cela s’est pro-
duit notamment en Flandre-
Orientale et dans le Namurois. Les
forces de l’ordre estimaient que
les ouvriers étaient trop proches
les uns des autres. Un entrepre-
neur a été menacé d’une amende
de 5.000 euros. Il faut laisser un
peu de temps aux gens pour qu’ils
s’adaptent », estime Sven Nouten,
porte-parole de la Confédération
Construction, déplorant ces mé-
thodes musclées.
-
YANNICK HALLETLes chantiers sont mis à l’arrêt les uns après les autres !© Vincent Rocher
E
ntre les distances à
respecter au sein du
personnel et les pro-
blèmes d’approvision-
nement, les d’entrepreneurs
routiers suspendent progressive-
ment les chantiers. Et pour ce
qui est des canalisations, ils ont
la consigne d’arrêter.
Le secteur s’organise pour pouvoir assurer les réparations de voirie en cas d’urgence
CONSÉQUENCE DE PLUSIEURS FACTEURS
Les chantiers routiers
s’arrêtent en Wallonie
Dans cette crise, de nombreuses fonctions sont au premier plan – médecins, personnel soi- gnant, caissières de grands ma- gasins – dans l’aide à la popu- lation. Mais d’autres demeurent dans l’ombre alors que leur ac- tion est réelle. « Nos facteurs continuent à li- vrer le courrier et les colis. C’est un rôle essentiel au moment où l’on demande à tout le monde de rester chez soi. Ils maintiennent le lien social avec des personnes qui, sans cela, se- raient isolées. Je pense notam- ment aux facteurs qui conti- nuent à apporter à domicile la pension des personnes âgées. Ils distribuent aussi les journaux pour que les gens puissent s’in- former. On n’y pense pas mais, s’ils n’étaient plus là, on le sen- tirait immédiatement », ex- plique Delphine Van Bladel, porte-parole de bpost. Outre le respect de la distance
de 1,5 m avec la personne, une
autre précaution est prise lors
de ces tournées. Le client ne
signe plus lui-même l’accusé de
réception. C’est le postier qui le
fait sous ses yeux afin d’éviter
les contacts. De leur côté, les
bureaux de poste restent ou-
verts avec leurs horaires nor-
maux et ils le resteront sauf si
une épidémie parmi le person-
nel conduisait à réorganiser le
travail.
-
Y.H.
«Nous maintenons le lien
avec la personne isolée»
Bpost
Merci facteur !© Photo News
Le SPF Santé publique a délivré
la marche à suivre et des re-
commandations aux nom-
breuses couturières, qui vou-
laient aider les soignants et le
corps médical en se proposant
de confectionner des masques.
Précision très importante : les
masques maison ne
conviennent pas au personnel
médical justement, ni aux per-
sonnes les plus exposées au co-
ronavirus.
Pour eux, on privilégie les
masques chirurgicaux, FFP2 et
FFP3. Et comme la population
est invitée à leur donner ceux
dont elle disposerait, les parti-
culiers, peuvent par contre se
confectionner des masques
pour sortir, faire leurs courses,
etc. en évitant ainsi de pos-
tillonner et en réduisant un
peu le risque de contamina-
tion.
Pour ces masques maison, il
faut utiliser du polyester en tis-
su serré, ou un tissu issu d’un
essuie de cuisine, tant à l’inté-
rieur qu’à l’extérieur. Au mi-
lieu, pour assurer le « filtrage »,
on privilégie des « matériaux
filtrants, tels que le sac d’un
aspirateur ». Sur certains tuto-
riels, on voit aussi des com-
presses épaisses, ou un molle-
ton fin, insérés entre les
couches de tissus pour le
« filtre ».
« Des couches de tissu très
épaisses rendent la respiration
plus difficile et sont désa-
gréables à porter longtemps.
Évitez les masques épais qui
vous font transpirer davantage,
vous démangent car ils vous
feront toucher (inconsciem-
ment) votre visage », souligne
le SPF.
À LAVER À 90 DEGRÉS
« Assurez-vous que le masque
buccal est bien ajusté autour
du nez et du menton, vous de-
vez respirer, tant par la bouche
que par le nez, à travers le
masque buccal ».
Après, il faut changer réguliè-
rement ce masque et le stérili-
ser au moins une fois par jour
en le lavant à 90
o
C.
-
L.P.
Faire son masque maison, c’est possible
Pour se protéger soi-même et les autres
Pas pour le personnel soignant !© Mamie Jaja
Les forces de l’ordre l’ont annoncé
fermement : « La police fera res-
pecter prioritairement et scrupu-
leusement l’interdiction de ras-
semblement (…) et elle sera pré-
sente en masse sur le terrain à
cette fin. C’est maintenant l’une
de nos grandes priorités », souli-
gnant que sa préoccupation sera
de donner un signal clair à la
population pour « lui faire com-
prendre qu’il n’y a pas de marge
de discussion ou d’avertisse-
ment ». Toute personne ne respec-
tant pas les règles « sera immédia-
tement sanctionnée ».
Par ailleurs, la police entend être
attentive à toute nouvelle forme
de criminalité. Est-ce à dire
qu’elle abandonne ses contrôles
de vitesse et d’alcool ? « Non, cela
ne signifie pas que les citoyens
pourront rouler trop vite. Nous
continuerons à garantir les mis-
sions vitales », assure le porte-
parole de la fédérale.
-
Y. H .
Alcool et vitesse au volant
La police redéfinit ses priorités
Prêts à sanctionner.© Isopix
« Même si la mesure entrait en
vigueur à midi, nous avons pré-
féré fermer les centres de
contrôle technique dès ce mer-
credi matin. Pour certaines ma-
chines, cela demande un temps
de procédure », explique Chris-
tophe Blerot, du Service public
de Wallonie.
« Nous resterons fermés jus-
qu’au 5 avril. Notre call-center
et notre site de prise de rendez-
vous en ligne sont désormais in-
accessibles. Le mieux est de
suivre l’évolution de la situa-
tion sur notre site internet ou
notre page Facebook », conseille
Virginia Li Puma porte-parole
d’Autosécurité, l’organisme qui
contrôle la majorité des centres
d’inspection automobile en
Wallonie. Mais pourquoi empê-
cher les conducteurs de réserver
par le web une nouvelle date de
rendez-vous à partir du 6 avril ?
« À ce stade, nous n’avons pas la
certitude que le confinement
ne sera pas prolongé. Cela ne
sert à rien de fixer une date dé-
but avril alors qu’elle pourrait
être annulée à son tour. Nous
préviendrons lorsque le site de
réservation sera à nouveau ac-
cessible », indique la représen-
tante d’Autosécurité.
Deux questions restent à tran-
cher. Les conducteurs qui pré-
sentent leur véhicule en retard
par rapport à la date butoir
vont-ils recevoir une majoration
de prix comme c’est le cas habi-
tuellement ? On imagine que
non. Par contre qu’en sera-t-il
en cas de contrôle par la police ?
CERTIFICAT PROLONGÉ
« Nous allons prolonger la durée
de validité du certificat de la
voiture », prévient le cabinet de
la ministre wallonne Valérie De
Bue. La validité sera allongée de
plusieurs mois. Combien ? C’est
encore l’objet d’une discussion
entre les trois Régions qui
doivent s’accorder sur une du-
rée commune.
-
Y.H.
Les centres de contrôle technique fermés
Le bitume, base
du revêtement,
n’arrive plus
de France

*
9
9JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
3 % des enfants présents dans
les crèches communales de la
ville de Bruxelles, 1,5 % à
Ixelles, 10 % à Gembloux,
11 % à Namur... Nos crèches
se vident petit à petit. « Des re-
tours que nous avons du ter-
rain, nous savons que beau-
coup de parents sont venus
rechercher leurs enfants à mi-
di, heure du début du confi-
nement total », annonce Ni-
colas Parent, porte-parole de
la ministre de la Petite En-
fance, Bénédicte Linard.
Lundi, le taux d’occupation
était de 10 à 60 %. On était
plutôt autour des 2 à 10 % ce
mercredi. « On va tendre de
plus en plus vers le 1 % », es-
time le porte-parole. « Pro-
gressivement, on ne retrouve-
ra dans les crèches que les en-
fants du public prioritaire, à
savoir ceux qui sont en pre-
mière ligne comme le person-
nel soignant, les instituteurs,
les puéricultrices. »
REMBOURSEMENTS ?
Si le personnel des milieux
d’accueil craignait dans un
premier temps la propaga-
tion du virus dans l’exercice
de son métier, les questions
qu’il se pose aujourd’hui sont
davantage d’ordre financier.
Moins d’enfants, cela signifie
moins de rentrées finan-
cières. « Il ne faut pas que la
crise actuelle menace la viabi-
lité du secteur. C’est pourquoi
le gouvernement de la Fédé-
ration Wallonie-Bruxelles ré-
fléchit à des mesures. »
La question financière se pose
aussi du côté des parents : s’ils
ne mettent pas leur enfant à
la crèche, seront-ils rembour-
sés ? Le gouvernement devra
aussi répondre à cette crainte.
De même, si une crèche
ferme ses portes - car on ne
peut empêcher des ac-
cueillants de prendre cette dé-
cision -, il sera important de
veiller à maintenir une cer-
taine capacité d’accueil, juste-
ment pour ces publics priori-
taires qui ne pourront trouver
d’autres solutions. « C’est ef-
fectivement un volet que
nous devons aborder avec
l’ONE », confirme Nicolas Pa-
rent.
Le gouvernement se réunit ce
jeudi. Des mesures devraient
être annoncées à l’issue de
cette réunion.
-
SA.B.
Nos crèches se vident: entre
2 et 10% des enfants présents
Réunion jeudi !© V.R.
Impact financier inévitable
Le télétravail en gérant ses en-
fants, ce n’est pas évident. Mais
le télétravail tout seul, ce n’est
pas non plus chose facile. « Il y
a un risque d’isolement »,
concède Hermina Van Coillie,
experte en études au sein du
centre de recherche de Securex.
Loin de voir le télétravail
comme quelque chose de néga-
tif, elle prône une approche po-
sitive dans laquelle les em-
ployeurs ont un rôle à jouer.
« Être isolé peut accroître les
sentiments dépressifs. Avec la
crise du coronavirus, on veut
préserver la santé physique.
Mais n’oublions pas la santé
mentale. L’employeur doit
donc, à côté des contacts relatifs
au travail, favoriser le contact
humain. Il faut par exemple or-
ganiser des rendez-vous Skype
avec l’équipe pour parler
d’autres choses que du travail. »
En quelque sorte, ce conseil re-
vient à réintroduire les pauses
café… mais à distance !
TROP OU TROP PEU
À côté de ça, il faut aussi pen-
ser, selon Hermina Van Coillie,
à ceux qui n’ont plus de travail.
« Une entreprise a par exemple
demandé à ses employés les-
quels n’avaient plus assez de
boulot. Et elle a organisé des pe-
tites formations pour leur per-
mettre d’effectuer d’autres
tâches et de venir en aide à
d’autres collègues qui, eux,
avaient trop de travail. »
Travailler seul chez soi n’est
peut-être pas évident, mais être
bloqué chez soi sans travail
pourrait être encore plus dépri-
mant selon l’experte. « Le tra-
vail peut donner du sens. Et vu
que la période est délimitée
dans le temps, les travailleurs
pourraient en profiter pour
prendre de l’avance et gagner
du temps pour la suite. »
Pour Securex, le travail peut
donc permettre de surmonter
le confinement. Mais à condi-
tion d’éviter l’isolement en
continuant à discuter avec ses
collègues. « Les travailleurs
pourraient par exemple créer
des groupes WhatsApp », sug-
gère-t-elle.
-
SA.B.
Prenez des nouvelles
de vos collègues!
Pour bien vivre le télétravail
Pas des vacances !© 123RF
Les 10 conseils pour ne pas casser son
couple en plein confinement
PAROLES SAGES DE LA PSYCHOTHÉRAPEUTE ET SEXOLOGUE VEDETTE DE « MARIÉS AU PREMIER REGARD », MARIE TAPERNOUX
Et quelques astuces aussi pour que les célibataires
ne s’embêtent pas trop en solo
1. Se laisser de l’espace.
2. Vive les apéros !
3. Jouer ensemble !
5. La sensualité dans le couple
10. Faire des
choses laissées
en suspens
9. Faire des projets
4. Manger ensemble
6. Pour tous... 7. Se balader
8. Pour le/la célibataire
« Il est important de ne pas
s’étouffer et que chacun garde
son espace, surtout dans le cas
où les deux personnes d’un
couple font du télétravail. Cha-
cun a son propre espace de
travail et il faut aussi garder
un rythme comme prendre
le petit-déjeuner ensemble le
matin et ensuite se retirer dans
son espace. Puis, peut-être se
retrouver pour luncher. »
-
« Il faut se garder des moments à deux, pour se retrouver dans
un chouette contexte. Ce sont
de moments de qualité. Et c’est
important, dans la vie de tous
les jours aussi, de profi ter de ces
chouettes moments en soirée,
une fois par semaine au moins.
L’apéro, c’est un moment plus
fun, évidemment, à vivre chez
soi,àdeux.»-
« C’est le moment de faire ces choses qu’on n’a pas le temps de faire ensemble d’habitude, comme jouer à des jeux de so- ciété. Et ça change de la télé et de Netfl ix. Parce que passer tout
son temps à regarder des pro-
grammes ensemble, ce n’est
pas toujours bon, on ne
se connecte pas à
l’autre. Tan-
dis que jouer
à un jeu de
société, pour
partager des
rires aussi, c’est
important dans
un couple ! »
-
« Habituellement, je l’entends
souvent, on dit qu’on n’a pas
le temps. Là, justement, c’est
le moment par exemple pour
prendre un bain à deux, se
faire des massages. C’est le mo-
ment de réinvestir ça, être dans
un contact corporel, la sensua-
lité. Pas la sexualité, ni l’affec-
tif, mais entre les deux. »
-
« Toutes ces choses qu’on voulait faire depuis longtemps. Ça va nous occuper, nous changer les idées aussi et nous aider à être mieux chez soi, comme le jardinage, le bricolage. On peut le faire seul ou à deux. »
-
« Parler de toutes choses qu’on aimerait faire, qu’on n’a pas encore faites qu’on aime- rait concrétiser comme un voyage, acheter l’une ou l’autre chose. C’est positif d’avoir des projets, c’est même nécessaire. »
-
« Et pas devant la télé ! Pourquoi ne pas se dire, le soir : et si cha- cun à son tour on voulait faire plaisir à l’autre et lui préparer le repas ? Ensemble, on réfl é-
chit à ce qu’on aimerait man-
ger et éventuellement on voit
si on peut faire encre quelques
courses. Et même pour ceux
qui ne savent pas cuisiner, il y a
toujours des plats faciles à faire.
Quand on veut, on peut ! »
-
« Prendre soin de soi, faire les
choses dont on a envie seul.
Il faut faire des choses en
dehors du couple, sinon on
va se manger. Et c’est d’ailleurs
la base, hors confi nement aussi :
il faut d’abord être bien avec soi-
même avant d’être bien dans le
couple ».
-
« Seul ou à deux, dans des grands espaces où on ne croise per- sonne. Quand on revient d’une balade, de l’extérieur, on a une autre énergie ».
-
« Il faut continuer à se faire plaisir, en prenant un bain,
en faisant un masque, en s’ha-
billant bien. Erotiquement, il
y a de chouettes lectures et des
podcasts aussi. C’est important
d’entretenir le désir… Si on ne
le fait pas, on se déshabitue.
On peut aussi continuer d’être
actif sur les sites de rencontres.
S’il ne sera pas possible de ren-
contrer les gens en vrai, on
peut continuer de discuter, par-
fois par vidéo et ainsi préparer
l’après, la rencontre plus tard.
Cela fait du bien aussi d’envoyer
des messages, d’échanger..
-
C
ette première journée de confi nement vous a peut-être déjà
semblé longue, enfermé avec votre moitié et vos enfants. Il y
a moyen pourtant de faire en sorte que votre couple y survive,
voire profi te au maximum de cet isolement. Voici 10 conseils
savamment prodigués par Marie Tapernoux (que vous voyez dans
« Mariés au premier regard » le mardi sur RTL mais elle aussi confi née le
reste du temps) pour maintenir ou raviver la fl amme plutôt que de laisser
le confi nement tuer l’amour.
-
CHARLOTTE VANBEVER
Y’aura-t-il un pic de divorces et/
ou un baby-boom à la fi n de
cette triste période ? Marie
penche pour les deux…
sauf si on suit bien ses
conseils. « J’aimerais aussi
rappeler aux couples de ne
pas oublier les moyens
de contraception s’ils
ne veulent pas d’en-
fant! » (sourire)
-
11. En bonus
© RTL, 123RF
S’il faut trouver une éclaircie,
c’est dans le ciel qu’il faut la cher-
cher. Le confinement, pour une
grande partie des Belges, veut
dire qu’ils ne vont plus prendre
leur voiture pour aller travailler.
Philippe Maetz, de la Cellule In-
terrégionale de l’Environne-
ment, le confirme : « On devrait
avoir une concentration plus
faible au niveau du dioxyde
d’azote, le NO
2. Ce sera le cas
principalement au niveau de nos
stations proches des endroits où
le trafic est important. Je pense à
celle d’Arts-Loi, de la rue Belliard
à Bruxelles ou encore des sta-
tions d’Anvers ».
« BLACK CARBONE »
On devrait voir aussi une dimi-
nution du « black carbone », le
carbone suie.
« C’est aussi un indicateur de la
pollution due au trafic. Et
comme, en plus, la météo est as-
sez favorable, les gens vont
moins se chauffer ». Par contre,
ce sera un peu moins le cas des
particules fines PM10. « Car
beaucoup d’autres sources
peuvent contribuer à cette pollu-
tion ».
L’effet sera donc bénéfique. « Ce
sera plus faible que lors des jour-
nées sans voiture car les activités
ne s’arrêtent pas toutes mais il y
en aura un ». Quant aux avions,
le fait qu’ils volent moins n’a que
peu d’impact dans le cas qui
nous concerne. « Mais il y en a un
au niveau des voitures qui ne se
rendent plus aux aéro-
ports ».
-
P. N .
La pollution de l’air va un peu diminuer
Aspect positif
Les routes sont vides.© PhN

10
10 JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
« Je pense que c’est une expé-
rience à vivre, dit-elle. On ap-
prend beaucoup ici. Et puis,
on est une chouette équipe où
tout le monde s’entraide. »
Et moralement, tient-elle le
coup ? « Oui, même s’il en faut
c’est vrai, du mental. Mais en
commençant à se préparer
une semaine à l’avance
comme on l’a fait, on se sent
prêt et motivé. »
Vous n’avez pas peur du pic de
maladie qu’on annonce pour
ce week-end ou la semaine
prochaine ?
« Peur si on devait avoir un
flux trop important de ma-
lades en même temps et
connaître plusieurs décès, ça
oui. Mais c’est pour justement
l’éviter qu’on fait tout ça,
non?»
L’ACCUEIL DU PATIENT
Depuis 15 jours, Sophie s’oc-
cupe tous les jours des Liégeois
qui sont envoyés par leur mé-
decin traitant ou qui viennent
parfois d’eux-mêmes au
centre de tri du CHU parce
qu’ils présentent les fameux
symptômes du coronavirus.
« Moi, je suis chargée de les ac-
cueillir, de les inscrire, de les
préparer (masque, lavement
des mains, protection…), de
prendre leur température et
de faire une première ana-
mnèse, raconte-t-elle. Il est im-
portant en effet de savoir s’il y
a des pathologies sous-jacentes
comme un cancer, une mala-
die immuno-dépressive, une
détresse respiratoire par
exemple. Et on demande leur
profession aussi car il faut
prendre plus de précautions
encore pour un professionnel
de la santé. »
Ensuite, il passe chez le méde-
cin qui refait une anamnèse
plus poussée, l’ausculte et rap-
pelle Sophie pour une prise de
sang, un prélèvement ou un
électrocardiogramme éven-
tuel à réaliser.
L’immense majorité des pa-
tients sont alors renvoyés chez
eux, avec des consignes de sé-
curité et de confinement
strictes, dans l’attente des ré-
sultats du test. « C’est nous qui
sommes aussi chargés de les
prévenir », ajoute-t-elle.
ET CEUX QU’ON GARDE
Et ceux que vous gardez à
l’hôpital car ils ne vont pas
bien, sont-ils anxieux ? « Fran-
chement, ils sont soulagés.
Parce qu’ils ne sont pas bien et
qu’ils savent que c’est ici
qu’ils recevront les soins adé-
quats. »
Une fois cette décision prise,
Sophie prévient le membre de
la famille qui a amené le ma-
lade (et qui est resté dans sa
voiture), elle appelle le bran-
cardier et le service d’hospita-
lisation pour qu’on vienne le
chercher et l’amener dans sa
chambre. « C’est un petit
transfert, bien sûr, mais il est
hautement sécurisé. Et tout le
matériel est ensuite désinfec-
té. »
Le patient hospitalisé sera
alors seul dans sa chambre, les
visites ne sont plus permises.
Parmi eux, autant d’hommes
que de femmes, mais on
compte désormais de plus en
plus d’adultes âgés de 25 à 40
ans. « Oui, c’est compréhen-
sible puisqu’on teste beau-
coup plus des professionnels
de la santé car ils sont à risque,
et pour eux et pour les
autres. »
Sophie termine sa journée de
travail, elle sait qu’elle recom-
mencera demain, et encore de-
main, et toujours avec la
même motivation.
-
LUC GOCHEL
Sophie s’est portée volontaire.© DR
E
lle n’a que 24 ans mais
déjà une solide expé-
rience de trois années
aux urgences du CHU de
Liège. Et quand il s’est agi de
faire partie de l’équipe res-
treinte pour s’occuper du centre
de tri du coronavirus, elle s’est
portée volontaire.
Sophie (24 ans) s’occupe en première ligne des patients suspectés de coronavirus au CHU de Liège
LIÈGE – TÉMOIGNAGE
«On n’a pas peur,
on est bien préparé»
« Ils sont soulagés.
Parce qu’ils ne
sont pas bien et
qu’ils savent que
c’est ici qu’ils
recevront les soins
adéquats »
Anne Boland est une maman-in-
fluenceuse de Chaudfontaine
mieux connue par certains, sur les
réseaux sociaux, sous le pseudo
« La famille chaton ». Mais, au
quotidien, cette mère de famille
de deux enfants ne fait pas « que »
gérer sa communauté de plus de
20.000 followers sur Instagram.
Elle est également infirmière, de
nuit, dans une maison de repos de
Horion-Hozémont (Grâce-Hol-
logne). Et autant dire que sa situa-
tion professionnelle n’est pas
simple à gérer actuellement, puis-
qu’elle côtoie chaque jour une pa-
tientèle hyper à risques en ce
temps de pandémie.
« C’est vrai que c’est très particu-
lier », introduit-elle. « La maison
de repos compte une soixantaine
de pensionnaires et cela fait déjà
plusieurs jours qu’ils se trouvent
en confinement total. À l’excep-
tion de certains profils, principale-
ment du personnel soignant, plus
personne ne peut entrer. Des bacs
ont été installés à l’entrée afin que
les familles puissent venir y dépo-
ser les effets personnels des rési-
dents. Nous nous chargeons en-
suite de le leur fournir… Je crois
que c’est ça, pour les résidents qui
le conscientisent évidemment, le
plus difficile à gérer. Se retrouver
coupé de ses proches, de sa fa-
mille, ce n’est vraiment pas
évident. »
« PAS DE CONTACT
SI C’EST ÉVITABLE »
D’autant moins simple que les
mesures ne se limitent pas là. « Les
pensionnaires doivent aussi rester
confinés un maximum dans leurs
chambres, pour éviter le contact
aussi entre eux. Les activités de
groupe ont donc été suspendues
pour un max de prévention. Et,
nous, infirmières, dans la mesure
du possible, on essaye aussi de les
préserver, en évitant un maxi-
mum le contact. Lorsque je fais
ma tournée, à 22h30, je dois pas-
ser dans chacune des chambres.
Et là, personnellement, si le soin
ne demande pas un contact phy-
sique ou une manipulation, je
reste à l’entrée de la pièce et je re-
garde et demande si tout va bien.
Mes collègues aussi essayent de
faire la même chose… Une fois à
la maison, je suis en contact avec
deux enfants, qui n’ont aucun
symptôme mais qui pourraient
être porteurs. Imaginez un instant
que je pourrais être porteuse saine
et que je pourrais leur apporter
cette crasse de virus, ça me rend
dingue. C’est très difficile à gérer
car on ne le voit pas, on ne le sent
pas… »
Anne travaille évidemment en
permanence en portant des gants
– qu’elle change des dizaines de
fois par jour- mais aussi un
masque, « qui a été cousu par ma
collègue ergothérapeute, en atten-
dant d’en recevoir de nouveaux ».
« Finalement, notre travail au
quotidien ne change pas du tout
au tout. Juste qu’il nous faut être
encore plus pointilleuses qu’en
temps normal, irréprochables. En
espérant que la vie puisse re-
prendre rapidement son cours et
que les résidents puissent vite re-
trouver leur famille », a-t-elle
conclu.
-
EMILIE DEPOORTER
GRÂCE-HOLLOGNE – TÉMOIGNAGE
« Ce n’est pas simple pour les résidents, sans leur famille. »© DR
Infirmière en maison
de repos: «Il nous faut
être irréprochables»
« Les vrais héros portent des
blouses blanches », est-il inscrit
et c’est le club de supporters
Fast Side qui en est à l’origine.
« J’ai eu l’idée mardi après-mi-
di », explique le responsable.
« Quatre amis m’ont rejoint,
on a confectionné les deux
banderoles en quatrième vi-
tesse et on les a placées devant
les urgences des deux grands
hôpitaux liégeois. »
Est-ce parce que vous avez des
membres du club qui sont par-
mi le personnel soignant ?
« Non, pas du tout », reprend-il.
« C’est parce qu’ils font preuve
de solidarité et que la solidarité
est une des valeurs majeures
de notre club. »
« Oui, quand j’ai vu ça hier
soir, j’ai eu un large sourire »,
explique Pierre-Laurent Fassin,
le responsable communica-
tion. « Le club n’en est pas du
tout à l’origine mais ça ne
m’étonne pas du tout. Nos sup-
porters ont un grand cœur, on
le savait. »
Ces supporters appellent en
même temps à manifester tout
votre soutien au personnel soi-
gnant en les applaudissant ce
mercredi à 20 heures à vos fe-
nêtres ou dans la rue. Une ma-
nière modeste mais symbo-
lique de les féliciter de leur im-
plication au service de
tous.
-
L.G.
L’action de soutien
du RFC liégeois
LIÈGE - PERSONNEL SOIGNANT
Celle placée devant les urgences de la Citadelle.© S.P.
«Peur si on devait
avoir un flux trop
important de
malades en même
temps, oui. Mais
c’est pour l’éviter
qu’on fait tout ça »

11
11JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
« Ça n’arrive pas qu’aux autres ».
Ce message, c’est celui que Va-
nessa Wey, directrice de l’ASBL
Os’mose, tenait absolument à
faire passer. Et pour cause, ce
mercredi matin, on apprend
que Marie Claire Dubois, sa
mère et présidente de l’ASBL qui
forme des chiens d’aide pour
personnes en situation de handi-
cap, a été frappée par le corona-
virus.
L’Esneutoise de 65 ans séjourne
actuellement au CHU de Liège et
lutte contre la maladie : « Elle a
été diagnostiquée positive au co-
ronavirus vendredi passé. Elle a
d’abord eu un peu de fièvre, qui
est ensuite partie. La fièvre est
revenue et ma mère a montré
des difficultés pour respirer.
Vendredi, en fin de journée, son
état s’est aggravé. Et vu qu’elle a
des antécédents de problèmes
pulmonaires, elle a demandé à
aller à l’hôpital. Les poumons
étaient atteints, ils l’ont donc
gardée », explique Vanessa.
Très proches de leur maman,
Vanessa et Vinciane vivent mal
cette séparation forcée. Ce mer-
credi, elles ont donc décidé de se
rendre à l’hôpital pour y voir
leur maman de manière un peu
spéciale. Les visites étant inter-
dites, elles ont dû se contenter
de la saluer de loin, depuis le
parking des urgences, installé
derrière le bâtiment. Les deux
filles ont ainsi brandi un cœur,
dessiné sur une grande feuille
de papier, en direction de la
chambre de leur mère : « Ce
mercredi matin, notre maman a
eu la surprise de voir ses filles de
loin. Au prix d’un gros effort
pour se lever, elle a pu se hisser à
la fenêtre pour faire coucou. Elle
nous disait au téléphone qu’elle
pouvait voir les hélicoptères de-
puis sa chambre. On s’est donc
dit qu’elle pourrait nous voir,
même de loin. Au moins, elle
nous voit physiquement. Car
avant ça, on n’avait pu la voir
que quelques minutes samedi.
Depuis, elle est isolée et seule.
On peut se téléphoner, mais elle
tousse beaucoup et est très fati-
guée. Elle est tellement essouf-
flée qu’elle n’arrive pas à parler.
On a des liens assez forts. C’est
difficile de la voir comme ça.
L’isolement n’est pas facile à
vivre pour elle. Mais c’est une
battante, elle s’en sortira. Notre
espoir c’est qu’elle reste plus ou
moins dans un état stable. Ce
qui est dur, c’est l’inconnu. Au
moins on a vu son sourire de
loin. On pouvait presque le pal-
per ».
« RESTEZ CHEZ VOUS »
Au-delà de ce geste, Vanessa et
sa sœur tenaient à faire passer
un message à la population qui
ne respecte pas les mesures de
confinement. « On tenait à dire
que ça n’arrive pas qu’aux
autres. Les gens râlent parce
qu’ils sont confinés chez eux.
Maman, elle, est enfermée dans
la même chambre depuis ven-
dredi, et elle ne peut pas bouger.
Elle ne voit personne. Tout ça
pour dire qu’on a encore la
chance d’être en bonne santé.
On n’est pas en état de guerre, ce
n’est pas la fin du monde. Oui,
c’est ennuyeux, c’est difficile au
niveau économique. Au-delà de
ça, on a la chance de pouvoir
prémunir nos voisins, nos
proches, les gens autour de
nous, en restant simplement
chez nous. Quand je vois le com-
portement de certains, qui se
précipitent dans les magasins et
qui ne respectent pas les me-
sures mises en place, je suis effa-
rée. On ne se rend pas compte de
la gravité de la situation, sauf
quand on est dans le cas. Ce mes-
sage, ce n’est pas pour s’apitoyer
ou faire paniquer, juste pour
dire aux gens de faire attention,
car personne n’est à l’abri ».
-
STEFANO BARATTINI
Marie Claire Dubois est hospitalisée depuis vendredi.© S.C.
L
a présidente de l’ASBL
Os’mose qui vient en
aide aux personnes en
situation de handicap est
touchée par le coronavirus.
Marie Claire séjourne au CHU de
Liège. Ce mercredi, elle a reçu
la visite de ses filles, depuis le
parking des urgences, à une
dizaine de mètres de distance.
Par ce geste, la famille tenait à
faire passer un message à la
population.
Ses filles lui ont adressé un message au CHU
ESNEUX – CONTAGION
La présidente
d’Os’mose frappée
par le coronavirus
Les deux soeurs devant la chambre de leur maman au CHU.© DR
Emilia est isolée dans sa maison
de repos à cause du coronavirus.
Ce mercredi, elle a dû fêter ses 91
ans de manière un peu spéciale.
L’Oupeyenne a soufflé son
unique bougie en compagnie de
sa famille qui se trouvait juste
derrière la vitre du bâtiment ! Un
moment rempli d’émotion.
Quelques sourires, quelques re-
gards complices, et quelques
cœurs mimés à travers la vitre.
Ce mercredi 18 mars 2020 restera
à jamais gravé dans la mémoire
de la famille Zanin. Alors que le
confinement strict s’apprêtait à
entrer en vigueur en Belgique,
Emilia Tusset, la grand-mère de
la famille, fêtait son 91
e
anniver-
saire !
Malheureusement, la nonagé-
naire est forcée de rester à l’inté-
rieur du bâtiment, se retrouvant
ainsi coupée de sa famille, pour
éviter tout risque de contamina-
tion au coronavirus. Elle aurait
donc dû passer son anniversaire
seule… Mais c’était sans compter
sur la détermination de ses
proches. En effet, sa petite-fille
Carol, accompagnée de Livio, le
fils unique d’Emilia, lui avaient
réservé une petite surprise. En
collaboration avec l’équipe de la
maison de repos et de soins « Les
Jardins d’Ameline », ils se sont
rendus à l’arrière du bâtiment,
munis d’un bouquet de fleurs et
d’une bonne gosette aux prunes.
La famille a ainsi pu fêter les 91
ans de leur mamy, tous en-
semble, à travers la vitre :
« Chaque année, nous venons
avec une gosette ou une tarte au
riz, comme elle aime. Mais cette
année, ce n’était pas possible.
Malgré ça, nous tenions quand
même à être présents pour elle.
On ne la voit plus depuis deux se-
maines. Ça nous manque de ne
plus la serrer dans nos bras. On
voulait juste être là, à ses côtés,
pour ce moment exceptionnel »,
explique Carol Zanin, sa petite-
fille, très émue.
« UN MOMENT INTENSE »
A l’intérieur de la maison de re-
pos, juste derrière la vitre, l’émo-
tion d’Emilia est palpable. La no-
nagénaire regarde sa petite fille
mimer un cœur avec ses mains.
Les baisers volants se multiplient
pendant dix minutes. Le temps
de souffler une bougie disposée
sur la gosette, amenée par le per-
sonnel encadrant : « C’était un
moment de joie intense. Et je
pense qu’elle était contente.
Nous voulions simplement lui
transmettre tout notre amour ».
Pour faciliter l’échange, le per-
sonnel médical a lui aussi joué le
jeu : « Ils ont accepté de des-
cendre ma mamy de sa chambre.
Elle a des problèmes respira-
toires importants. Elle est
d’ailleurs alitée depuis plusieurs
années. Ils l’ont descendue
quelques minutes sans son oxy-
gène. Je les remercie vraiment ».
Une chose est sûre, le coronavi-
rus n’a pas empêché Emilia de
souffler sur sa 91
e
bougie, ni de
dévorer sa gosette aux prunes, à
l’abri des regards, juste derrière
la vitre de sa maison de repos.
« Même si je dis ça chaque année,
j’ai peur que ce soit son dernier
anniversaire. C’était important
pour nous que ce jour compte.
Malgré la distance ».
-
STEFANO BARATTINI
Emilia fête ses 91 ans
par la fenêtre de son home
OUPEYE – INSOLITE
A travers la fenêtre, mais le coeur y était.© DR
Alain-Gérard Krupa était l’un
des tout premiers cas de per-
sonnes contaminées par le Co-
vid-19 en région liégeoise.
L’échevin de Neupré avait en
effet été testé positif il y a près
de deux semaines et avait im-
médiatement été confiné à do-
micile et placé en quaran-
taine. Il devait suivre un traite-
ment de chez lui et voir, au fur
et à mesure, quelle était l’évo-
lution de son état de santé.
Ce vendredi, cela fera pile
deux semaines que M.Krupa a
été diagnostiqué. Mais aujour-
d’hui, le message est résolu-
ment positif de la part de l’in-
téressé. « Je viens d’avoir le
médecin, nous confie-t-il ce
mercredi après-midi. L’évolu-
tion est positive et mon certifi-
cat est prolongé jusqu’à la fin
de la semaine prochaine. Cela
prend un peu plus de temps
que prévu mais il s’agit d’être
rassurant, ainsi, en prenant
soin de soi à domicile et en fai-
sant preuve de patience… »
Comme mentionné précé-
demment, il n’a en effet pas
été hospitalisé et c’est en ce
sens que l’évolution de son
état de santé est particulière-
ment positive. « On peut gué-
rir à domicile et de la sorte per-
mettre aux plus fragiles et plus
âgés, comme les cas plus
graves, d’être pris en charge
dans les hôpitaux », confie
l’échevin PS de Neupré.
Quant à sa santé à proprement
parler, il décrit : « Cela évolue
très lentement. Je fais moins
de fièvre, ce qui est très bon
signe. Mais je tousse toujours
beaucoup et ma respiration
n’est pas encore aisée. Mais je
suis vraiment positif et mon
médecin aussi. Je serai un des
premiers guéris à domicile, je
m’y engage. »
Désormais, Alain-Gérard Kru-
pa se tourne vers l’avenir.
« Prudence et précaution sont
les maîtres mots. Et puis il fau-
dra un peu de temps pour se
remettre de cette fatigue accu-
mulée. Mais le message que je
voudrais, humblement, faire
passer aux gens qui sont tou-
chés comme moi et à leur fa-
mille est d’être positifs et rem-
plis d’espoir. »
Ce dernier souligne également
l’importance de recevoir des
marques de soutien de la part
de ses proches. Et appelle,
bien évidemment, au sens des
responsabilités de chacun
quant au respect des mesures
décidées par le gouverne-
ment.
-
GASPARD GROSJEAN
L’échevin Krupa est sur
la voie de la guérison
NEUPRÉ – TÉMOIGNAGE
L’échevin neupréen Alain-Gérard Krupa.© D.R.
«J’ai eu le médecin
ce mercredi
après-midi:
l’évolution est
positive et mon
certificat est
prolongé »

12
12 JEUDI19 MARS 2020
LA CRISE DU CORONAVIRUS
C’est à 7 heures du matin qu’An-
nick Vandermeer, patronne de
la boulangerie « Lette » à Fexhe-
Slins (Juprelle), a ouvert ses
portes. Trois heures plus tard, le
constat était indéniable : il ne
restait plus rien sur les étagères.
« Oui, tout est parti », com-
mente-t-elle, alors qu’elle ne
cesse de prévenir les clients, tous
étonnés et ébahis, qui fran-
chissent à tours de rôle l’entrée
de la boulangerie, alors qu’il
n’est pas encore 11 heures du
matin.
Le mari d’Annick, boulanger, a
travaillé toute la nuit pour four-
nir une quantité de pains et
autres produits en nombre un
peu plus élevé que d’habitude.
« Dès 7h45 je dirais, les gens ont
commencé à arriver en masse.
Nous avions pris la mesure de
n’accepter que deux clients à la
fois, au vu de l’espace restreint
dans notre petite boulangerie.
Une file s’est formée dehors, cer-
tains essayaient tout de même
de rentrer. Le téléphone n’arrê-
tait pas de sonner mais je n’avais
même plus le temps de décro-
cher. Certains clients se mon-
traient raisonnables, achetant
leur pain pour quelques jours.
D’autres en prenaient jusqu’à 5
ou 7 à la fois… Je pense qu’il y a
pas mal de gens qui ont peur de
manquer de nourriture. Mais je
sais que des clients en prenaient
aussi pour des voisins ou
d’autres personnes âgées pour
les dépanner. Mais dans l’en-
semble, 50 % des gens qui sont
venus n’ont pas compris le mes-
sage qui a été passé. J’ai été très
déçue des réactions que j’enten-
dais. »
ILS RENTRAIENT QUAND MÊME
La boulangère a ainsi pu en-
tendre que nombreux étaient
les clients qui ne comptaient pas
restreindre leurs sorties, ou ne
respectaient pas un minimum
de distance à prendre avec les
autres. « On a bien posé une af-
fiche, expliquant que c’était
deux personnes à la fois. Cer-
tains ne se gênaient pas pour en-
trer quand même ! Que faut-il
faire pour que les consignes
soient respectées ? Quand on
leur faisait la remarque, ils nous
regardaient comme des extrater-
restres ! Je le dis clairement, si ce
je-m’en-foutisme des gens se
poursuit, nous serons obligés de
prendre de nouvelles disposi-
tions. Que ce soit pour nous ou
pour les autres. C’est triste de de-
voir en arriver là. »
La boulangère envisage donc
éventuellement de passer à un
système unique de commandes
par téléphone, « que l’on pour-
rait venir simplement chercher
à la porte ». Les heures d’ouver-
ture pourraient peut-être être re-
vues également… Il faut dire
qu’à 11 heures du matin, seules
quelques pâtisseries étaient en-
core présentes dans l’étal de la
boulangerie, alors que le télé-
phone ne cessait de son-
ner…
-
EMILIE DEPOORTER
Boulangerie: «En
trois heures, on
n’avait plus rien!»
JUPRELLE – CONSOMMATION
Annick Vandermeer, patronne de la boulangerie.© E.D.
Dans un premier temps, après la
fermeture des écoles et de l’Ho-
reca décidée jeudi dernier, laFa-
brique Nationale de Herstal
avait pris la décision de renvoyer
le plus possible de cadres et
d’employés chez eux afin qu’ils
s’adonnent au télétravail. Quant
au personnel ouvrier, obligé
d’être présent près des machines
de production, elle les avait divi-
sés en deux.
« La moitié travaillait une se-
maine tandis que l’autre était
chez elle, et on changeait la se-
maine suivante, avec maintien
de salaire, afin de ne pas avoir
trop de monde dans les ate-
liers », explique la direction.
SUSPENSION D’ACTIVITÉS
Ce système a bien fonctionné ces
lundi et mardi mais, le confine-
ment est venu tout chambouler.
« C’est devenu très compliqué de
maintenir cette distanciation so-
ciale, reprend notre interlocu-
teur. Nous avons donc décidé de
suspendre l’activité de la FN dès
ce mercredi 20 heures jusqu’au
5 avril, excepté certaines tâches
critiques. »
Les 90 % des 1.600 membres du
personnel se retrouvent donc en
chômage économique et cer-
tains clients devront donc at-
tendre avant d’être livrés. « C’est
dommage bien sûr, mais on a
fait le choix de la sécurité de
notre personnel. »
Du côté de l’autre « géant » de
Herstal, la société SafranAero
Boostersde Milmort qui pro-
duit des compresseurs pour mo-
teurs d’avion, c’est la même si-
tuation.
« Nous avons décidé d’une baisse
drastique de notre activité,
confirme la porte-parole Ra-
phaëlle Wuidart, afin de respec-
ter scrupuleusement la distan-
ciation sociale. Protéger les 1.600
membres de notre personnel et
respecter la demande du gouver-
nement pour ne pas propager le
virus est ce qui nous guide. »
Les équipes n’assurent plus que
les activités essentielles et les
priorités. Le pourcentage de gens
au travail passe de 0 % à 30 % au
maximum selon les services. Ils
seront mis en chômage écono-
mique pour une durée de 15
jours au moins.
Le matin même, c’était la société
Sprimoglassqui décidait de sus-
pendre ses activités dès ce mardi
et valable jusqu’à nouvel ordre.
FAIRE TOURNER L’USINE
Par contre, chez Liberty Steel,
qui a racheté plusieurs lignes de
production de Mittal à Tilleur et
à Flémalle, l’objectif est toujours
de faire tourner l’usine.
« Garder un maximum de gens
au travail et utiliser le moins
possible le chômage écono-
mique », confirme la porte-pa-
role de la direction.
La seule décision prise est
d’avancer de 15 jours la ferme-
ture prévue les deux semaines
de Pâques chez Ferblatil à
Tilleur.
Enfin, pour le plus gros em-
ployeur privé de la province
(4.000 collaborateurs), la société
de nettoyage Laurenty, c’est
l’expectative. « Oui, parce qu’on
est complètement dépendant de
nos clients, explique Jonathan
Prenten, le responsable commu-
nication. Certains nous de-
mandent davantage de presta-
tions, comme le secteur de la
santé évidemment. D’autres
d’adapter nos services en net-
toyant davantage les clenches de
portes par exemple. Et enfin, les
derniers qui suspendent leurs
activités et qui n’ont plus besoin
de nous pour le moment. »
Laurenty se pose donc aussi la
question du chômage écono-
mique. Les prochains jours se-
ront cruciaux.
-
LUC GOCHELOn travaillait à 50 % dans les ateliers de la FN, ce sera 0 % aujourd’hui.© M.C.
L
e passage à la vitesse
supérieure, décidé mardi
soir par le gouvernement
belge, oblige nos indus-
tries à revoir complètement leur
stratégie de production, car
elles ne sont pas adaptées à la
fameuse mesure de « distancia-
tion sociale ».
La FN et Safran quasi à l’arrêt, elles ont de grosses difficultés à s’adapter aux mesures de confinement
RÉGION LIÉGEOISE – ÉCONOMIE
Les usines liégeoises ne s’en sortent pas
C’était la foule devant les su-
permarchés liégeois ce mercre-
di matin. Le gouvernement a
annoncé mardi soir le confine-
ment général du pays à partir
de ce mercredi midi.
Ce qui a sans doute poussé des
centaines de personnes à faire
leurs courses avant la mi-jour-
née. Rappelons pourtant que
les supermarchés restent ou-
verts (!) mais, par mesure de sé-
curité, n’accueillent qu’une
personne par 10m
2
et chacun
ne peut rester que 30 minutes
pour laisser le temps à tous de
remplir leurs frigos.
DES CIRCUITS
Les magasins d’alimentation
continuent à être approvision-
nés normalement mais cer-
tains, pris de panique par cette
situation inédite, préfèrent
faire des réserves.
Certaines enseignes ont même
installé un circuit pour organi-
ser la file à l’extérieur du maga-
sin et permettre aux gens de
mieux respecter la distancia-
tion sociale recommandée.
Au Colruyt de Herstal, ainsi
qu’au Lidl, plusieurs personnes
faisaient la file dehors, atten-
dant de pouvoir remplir leurs
caddies. Des balisages et bar-
rières organisent la queue.
Même scène au Lidl de Fléron.
Devant le magasin Aldi, quai
du roi Albert, certains ont
même décidé de faire la file
une demi-heure avant l’ouver-
ture.
LES AUTRES MAGASINS AUSSI
D’autres magasins, hors ali-
mentation, ont été pris d’assaut
ce mercredi matin. Ceux-là
vont effectivement fermer
leurs portes jusqu’au 5 avril mi-
nimum. C’était notamment le
cas au Brico de Boncelles.
-
VMI
C’était la foule dans
les supermarchés
RÉGION LIÉGEOISE – COURSE
A Herstal.© TVA
Ce mercredi, les ouvriers de plu-
sieurs entreprises du bassin in-
dustriel ont débrayé une heure,
voire plus, pour protester contre
leur direction qui ne tient pas, se-
lon eux, suffisamment compte
des directives du gouvernement
en matière de coronavirus.
Le mouvement avait déjà com-
mencé mardi chez Ferblatil,
l’usine de fer-blanc de Tilleur, où
les ouvriers présents se sont croi-
sé les bras. « Tous les opérateurs
des lignes de production tra-
vaillent à trois ou quatre dans des
cabines de contrôle d’à peine 3
m
2
, explique Jordan Atanasov, le
leader de la CSC-Métal de Liège.
La distanciation sociale n’est pas
suffisante. »
De même, la direction n’a pas
équipé suffisamment ses ateliers
avec le fameux gel hydroalcoo-
lique qui permet de se désinfec-
ter les mains.
Une réunion syndicats et direc-
tion a eu lieu ce mercredi après-
midi afin d’essayer de résoudre
le problème. « Les mesures d’hy-
giène sont prises dans toutes nos
usines, rétorque pourtant la di-
rection de Liberty Steel. Et les me-
sures de distanciation sociale
sont bien respectées. »
Le mouvement a ensuite fait
tache d’huile et d’autres usines
se sont mises aussi à l’arrêt. Chez
Farnellà Grâce-Hollogne où on
s’occupe de maintenance et de
réparations de systèmes électro-
niques. Chez Argemo, une fi-
liale d’Arcelor Mittal à Tilleur et à
Flémalle, où les ouvriers tra-
vaillent par deux à transporter
des bobines toute la journée. Et
enfin chez Segalà Ivoz-Ramet où
un garde de sécurité aurait été
testé positif au coronavirus et la
direction n’aurait rien dit aux
travailleurs.
-
L.G.
Des ouvriers se plaignent de leurs directions
Arrêt de travail
Ferblatil à l’arrêt.© C.F.
La société de
nettoyage Laurenty
ne sait plus où
donner de la tête
entre les clients qui
en veulent plus,
d’autres moins et
certains plus du tout

13
13JEUDI19 MARS 2020



DIRECTEUR GÉNÉRAL : Pierre LEERSCHOOL
RÉDACTEUR EN CHEF : Demetrio SCAGLIOLA
RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT : Rodolphe MAGIS
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Philippe KÜSTER
CHEF DES SERVICES SPORTIFS : Grégory BAYET
DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT : André THIEL
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EDITEUR RESPONSABLE : Patrick HURBAIN
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Anniversaire émouvant que
celui d’Emilia, 91 ans. Bien
qu’isolée, sa famille est venue
à sa fenêtre. A voir en vidéo
Emilia a fêté son
anniversaire à la fenêtre
P.11
Le juge du tribunal correctionnel
de Liège n’a pas tout à fait suivi
la thèse défendue par l’auditorat
du travail de Liège dans le cadre
du procès de Nico Dewalque,
l’ex-joueur de football qui fit les
beaux jours, dans les années 60
et 70, du Standard de Liège mais
aussi des « Diables Rouges ».
Après les années fastes, Nico De-
walque a entamé une reconver-
sion dans la délinquance. Depuis
une vingtaine d’années, il cu-
mule les condamnations pour
faux et usage de faux, abus de
confiance, détournement, faux
en écriture, escroquerie et faillite
frauduleuse.
Aujourd’hui âgé de 74 ans, Nico
Dewalque vient d’être condam-
né, le 13 mars dernier, à une
amende de 12.000 € et à des
confiscations à hauteur de
150.000 €. Il lui était reproché
d’avoir fourni des travailleurs
illégaux à de grandes sociétés ac-
tives dans le domaine de la
construction.
En revanche, il échappe aux
deux années de prison qui
étaient réclamées par l’auditorat
du travail de Liège qui considé-
rait que cette activité s’assimilait
à du dumping social, une sorte
d’agence d’intérimaires qui met-
tait à la disposition de grandes
sociétés de construction un
nombre de travailleurs étrangers
non déclarés avec tout ce que ce-
la implique comme infractions
sociales.
Le ministère public lui reproche,
notamment, d’avoir mis à dispo-
sition, entre 2010 et 2016 et via
des sociétés bulgares et slovènes,
de la main-d’œuvre illégale pour
des grandes sociétés belges,
comme Galère ou Yvan Pâque,
qui travaillaient sur d’impor-
tants chantiers. Le plus emblé-
matique était, sans conteste, ce-
lui du site de l’OTAN à Evere. Des
ouvriers illégaux avaient été re-
trouvés au domicile de Nico De-
walque, qui louait à l’époque un
appartement à José Happart en
Feronstrée, mais aussi dans un
entrepôt de la Basse-Meuse et sur
les hauteurs de Liège, à Cointe.
L’auditorat soupçonnait De-
walque d’avoir établi de faux
contrats, d’avoir éludé les cotisa-
tions sociales, d’avoir aussi mis à
disposition des ouvriers pour le
compte de sociétés et d’ainsi
avoir joué le rôle des agences in-
térimaires, d’avoir utilisé de la
main-d’œuvre étrangère, hors
union européenne, sans permis
de travail et d’ainsi ne pas l’avoir
déclarée à l’ONSS.
DES ACQUITTEMENTS OBTENUS
Le juge a estimé que toutes les
préventions visées par l’Audito-
rat n’étaient pas rencontrées. Ni-
co Dewalque a été acquitté pour
une série de préventions liées au
détachement irrégulier des tra-
vailleurs, ce qui constituait, aux
yeux de l’auditorat, une forme
de dumping social.
En revanche, Nico Dewalque a
été condamné pour le non-paye-
ment des salaires des tra-
vailleurs, ce qui constitue égale-
ment une des composantes du
dumping social, et le volet fiscal
puisque les travailleurs n’étaient
pas déclarés.
L’ex-défenseur du Standard niait
les faits qui lui étaient reprochés
et son avocate avait demandé un
acquittement au bénéfice du
doute.
Le ministère public et Nico De-
walque disposent d’un délai de
30 jours pour interjeter appel de
cette décision.
-
ARNAUD BISSCHOP
Nico Dewalque échappe à la prison.© News
L’ex-Diable rouge
devra payer 150.000€
En revanche, Nico Dewalque (74) évite les deux ans de prison réclamés par l’auditorat du travail
LIÈGE – TRIBUNAL CORRECTIONNEL
N
ico Dewalque, ex-joueur du Standard de Liège et des
Diables Rouges, a été condamné à des confiscations à
hauteur de 150.000 € et à une amende de 12.000 € dans le
cadre d’un dossier de dumping social dans le secteur de
la construction. L’homme évite les deux ans de prison qui avaient
été requis par l’auditorat du travail de Liège.
Nico Dewalque
a été acquitté pour
une série de
préventions liées
au détachement
irrégulier des
travailleurs
(dumping social)
Ce mercredi devait se tenir une
battue dans le cadre des re-
cherches pour retrouver Charles
Johnen, le jeune Plombimontois
disparu la nuit du 6 mars dernier
après une soirée au « chapi » à
Droixhe. L’événement a été an-
nulé pour des raisons évidentes
de sécurité.
Mercredi devait se tenir une bat-
tue dans le cadre des recherches
pour retrouver Charles Johnen, le
jeune Plombimontois disparu la
nuit du 6 mars dernier après une
soirée au « Chapi » à Droixhe.
« Cette battue avait été prévue,
nos esprits n’étaient pas telle-
ment occupés, en ce moment,
par le coronavirus. Il faut pour-
tant tenir compte de cette réalité
et protéger nos bénévoles et leur
famille. Le projet de la battue est
donc mis de côté », signalaient,
sur les réseaux sociaux, les
proches de Charles Johnen.
Ces mêmes proches tenaient éga-
lement à remercier toutes celles
et ceux qui avaient permis que
l’appel à témoins relatif à la dis-
parition de Charles soit vu par le
plus grand nombre.
« Nous avons deux chiffres à vous
communiquer : les messages de
disparition de Charles ont été vus
1.800.000 fois et il y a eu 944.000
interactions. Un grand merci
pour votre solidarité », ajoutaient
encore les proches de Charles.
Les recherches et devoirs d’en-
quête officiels, eux, se pour-
suivent normalement et sans re-
lâche, malgré la pandémie. Mar-
di, les enquêteurs ont fouillé les
tunnels ferroviaires entre Liège-
Guillemeins, Liège-Carré et Liège-
Saint-Lambert afin de vérifier
que le corps de Charles ne s’y
trouvait pas. Les fouilles se sont,
une nouvelle fois, avérées néga-
tives.
Pour rappel, Charles a disparu la
nuit du 6 mars dernier. La der-
nière fois qu’il a été vu, c’était à
2h42, rue du Tir, entre les quar-
tiers Saint-Léonard et de Coron-
meuse. Il avait alors été filmé par
une caméra de surveillance.
Charles mesure 1m90 et est de
corpulence mince. Il a les che-
veux châtains courts. Il porte un
appareil auditif aux deux oreilles
et des lunettes à monture ronde
et noire. Au moment de sa dispa-
rition, il portait un pull bor-
deaux, comme sur la photo, et un
pantalon bleu foncé.
Si vous avez des informations
pouvant aider à retrouver
Charles, contactez le numéro gra-
tuit 0800/30.300.
Vous pouvez également réagir
via e-mail : avisderecherche@po-
lice.belgium.eu
-
A.B.
Covid-19: une battue pour Charles a été annulée
LIÈGE – JUDICIAIRE
Charles Johnen.© D.R. Charles, rue du Tir, à Liège© D.R.
Les tunnels
ferroviaires entre
les gares de Liège
ont été fouillés

14
14 JEUDI19 MARS 2020
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La victime, institutrice, était la
meilleure amie de la Troo-
zienne, prénommée Isabelle. En
2004, elle lui avait confié son
désarroi sur l’état de santé de
son fils, et son « amie » avait ex-
pliqué qu’elle connaissait un
prêtre maniant la magie noire et
la magie blanche, qui pouvait
peut-être l’aider moyennant cer-
taines choses qu’elle devrait
faire. Il lui avait fallu, au départ,
dire des prières, réciter des neu-
vaines, écrire au « prêtre » des
lettres dans lesquelles elle se
confiait. Puis le « prêtre » lui
avait demandé, par l’intermé-
diaire d’Isabelle, qu’elle envoie
des photos d’elle, de plus en
plus dénudées. Il lui avait en-
suite demandé des photos
d’amies à elle, dans leur plus
simple appareil.
En 2009, pour « enlever définiti-
vement le mal », la victime avait
été invitée chez Isabelle pour
prétendument y subir un rite ac-
compli par le curé. Son « amie »
lui avait bandé les yeux, elle
avait dû se déshabiller, puis le
faux prêtre (elle ignorait de qui
il s’agissait) l’avait pénétrée pen-
dant qu’Isabelle filmait tout.
Pour « faire croire au mal que la
victime avait une attirance pour
les femmes », cette dernière
avait ensuite dû entretenir une
relation sexuelle avec Isabelle.
Tout avait également été filmé.
À VISAGE DÉCOUVERT
Le prévenu en avait eu marre de
bander les yeux de sa victime et
de recourir à divers subterfuges :
les deux prévenus avaient alors
fait croire à l’institutrice que le
« prêtre » allait s’approprier un
corps pour qu’il accomplisse les
rites à sa place. Le corps en ques-
tion était (évidemment) celui de
Hubert, qui avait pu continuer à
assouvir ses pulsions sexuelles
avec la victime, cette fois à vi-
sage découvert, jusqu’à ce
qu’elle se confie à une amie, en
2015 ; cette dernière l’avait
convaincue de porter plainte.
Avec le recul, la victime avait ex-
pliqué avoir été « très naïve » et
être entrée dans un « engre-
nage » : elle avait eu quelques
doutes, notamment en remar-
quant l’existence d’un point de
beauté sur le dos de Hubert,
qu’elle avait senti au même en-
droit sur le « prêtre », mais elle
serait restée dans le déni,
comme refusant de faire face à
la réalité. « Ce jugement impor-
tant souligne que la naïveté
d’une victime ne fait pas dispa-
raître l’infraction de viol », se ré-
jouit M
e
Solfrini, conseil de la
victime.
Une peine de six mois de prison,
dont la moitié avec sursis, a aus-
si été prononcée à l’encontre de
Hubert pour des documents pé-
dopornographiques saisis à son
domicile.
-
LWS
Hubert, le faux prêtre, vient d’être condamné par le tribunal. © D.R.
U
ne peine de quatre ans
de prison, dont deux
avec sursis, a été pro-
noncée ce mercredi au
tribunal correctionnel de Liège à
l’encontre d’un Soumagnard né
en 1955, Hubert, déclaré cou-
pable du viol d’une quadragé-
naire qui l’avait pris pour un
prêtre capable de la « désenvoû-
ter ». La fille du Soumagnard,
Troozienne âgée de 43 ans, a
été sa complice pour monter le
scénario et abuser de la vic-
time : elle écope de deux ans
avec sursis pour ce qui excède
la détention préventive.
Le Soumagnard écope de quatre ans de prison
LIÈGE – JUDICIAIRE
Hubert, le faux
prêtre, abusait
d’une institutrice
En 2009, pour
« enlever
définitivement le
mal », la victime
avait été invitée
chez Isabelle pour y
subir un « rite »
accompli par le curé
Nosse binamé mayeur a été pré-
voyant. Comme tu le vois valèt, il
a rendu visite à des commerçants
de la ville pour s’acheter des nou-
velles baskets, juste avant que les
magasins ne ferment à cause de
ce satané virus. Et il a acheté des
baskets, des belles hein, des Air
Jordan. Comme ça, il va pouvoir
faire du sport, seul évidemment,
pendant la période confinement.
Si ça c’est pas montrer l’exemple.
Allez, je vais aller boire un fris pè-
kèt à sa santé.
-
Willy est prêt
pour faire du
sport pendant
le confinement
LE TCHANTCHÈS
©

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ET SÉCURITÉ

L’heure est au bilan pour le Foyer
culturel de Chaudfontaine. Début
janvier, en collaboration avec le
service culture, il annonçait faire
un beau cadeau aux jeunes qui
soufflent leur 18ème bougie cette
année : un « pass culture » don-
nant accès – gratuitement – à
dix activités culturelles dans la ré-
gion liégeoise. Tous les Calidifon-
tains nés en 2002 étaient invités à
venir retirer leur pass au Foyer
culturel de la commune. La pé-
riode avait d’ailleurs été prolon-
gée d’un mois (du 13 janvier au 5
mars). Au total, 245 jeunes ma-
jeurs – ou en devenir – étaient
attendus.
Mais seuls 63 adolescents sont ve-
nus récupérer leur pass. « On n’a
pas eu les chiffres espérés », an-
nonce d’emblée Manon Rajacic,
chef des services Culture et Infor-
mation, tout de même un peu dé-
çue. « Maintenant, on croit tou-
jours au projet et les jeunes qui
sont venus au Foyer prendre leur
pass culture étaient vraiment très
enthousiastes ! »
Pour rappel, ce fameux pass
donne accès à 10 activités cultu-
relles gratuitement. Le Foyer a
noué des partenariats avec plu-
sieurs institutions prestigieuses
pour donner le goût de la culture
aux jeunes. Parmi lesquels, on re-
trouve le Théâtre de Liège, le Mu-
sée de la Boverie, l’Opéra Royal de
Wallonie, les Grignoux, la Cité Mi-
roir, le Reflektor, le Musée de la
Vie Wallonne, le Curtius, ainsi
que Source’o’rama et un spectacle
du Foyer culturel à Chaudfon-
taine.
Que va-t-il advenir des 182 pass
culture restants ? « Ils sont en
cours de distribution. Certains se-
ront proposés en tant que lot lors
de concours, d’autres seront redis-
tribués dans les maisons de jeunes
afin que cela profite au public
cible », continue Manon Rajacic.
« Le but, ça reste de rendre la
culture accessible à tous. »
Le Foyer culturel de Chaudfon-
taine reste optimiste et espère
pouvoir réitérer l’expérience dans
les années à venir… avec
quelques ajustements. « On sou-
haite prolonger le projet, c’est sûr.
Mais on va réfléchir à comment le
retravailler. C’est la première an-
née, il faut aussi le temps qu’il se
rode… Peut-être ferions-nous un
système de commande, où les
jeunes devront s’inscrire pour les
recevoir, que ce soit eux qui
fassent la démarche », s’interroge-
t-elle.
Pourtant, les jeunes avaient bien
été informés : deux courriers
avaient été envoyés par la poste à
chacun, plusieurs publications
sur les réseaux sociaux avaient été
publiées et la presse avait – à plu-
sieurs reprises – souligné l’initia-
tive.
En ce qui concerne les différents
événements auxquels les 63 ado-
lescents, qui sont venus retirer
leur pass, ont droit, certains sont
impactés par la pandémie que
nous connaissons aujourd’hui.
« Pour tout ce qui est lié à la com-
mune, les événements sont repor-
tés et l’accès pour les jeunes sera
maintenu », rassure Manon Raja-
cic.
-
VICTORINE MICHEL
Un chiffre un peu décevant...© TVA
B
ien que le projet était
beau et assez unique en
son genre, le pass
culture - gratuit - adres-
sé aux jeunes majeurs de
Chaudfontaine a fait un flop...
Seuls 63 jeunes, sur 245 prévus,
sont venus retirer leur pass.
Pour autant, le Foyer culturel
reste optimiste et souhaite réité-
rer le projet, sans doute avec un
autre fonctionnement.
Ce n’est pas le succès attendu
CHAUDFONTAINE – CULTURE
Seuls 63
pass culture
sur 245 ont
été retirés!
« On croit toujours
au projet et les
jeunes qui sont
venus au Foyer
prendre leur pass
culture étaient très
enthousiastes ! »
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LES AVIS NÉCROLOGIQUES
On nous prie de vous annoncer le décès, à l’âge de 86 ans, de
Marcel CORNET
Comédien Wallon
compagnon de Danielle EVRARD
En raison des mesures prises par le gouvernement,
la cérémonie et l’inhumation devront se dérouler dans la
plus stricte intimité familiale.
Les visites et funérailles auront lieu dans la plus stricte
intimité.
Vos condoléances sur
www.centrefuneraire-bemelmans.be
On nous prie de vous annoncer le décès, à l’âge de 81 ans, de
Gui MIRGUET
veuf de Gina MALEK
En raison des mesures prises par le gouvernement,
la cérémonie et l’incinération devront se dérouler
dans la plus stricte intimité familiale.
Vos condoléances sur
www.centrefuneraires-bemelmans.be
On nous prie de vous annoncer le décès, à l’âge de 68 ans, de
MONSIEUR
Jean Claude VAN MOL
veuf de Madame Arlette DEJOND
En raison des mesures prises par le gouvernement, les
funérailles auront lieu dans la plus stricte intimité familiale.
On nous prie de vous annoncer le décès, à l’âge de 69 ans, de
MADAME
Marie-Henriette DERUELLES
née à Ghlin le 20 janvier 1951
et décédée à Liège le 17 mars 2020.
Madame DERUELLES est décédée entourée
de l’affection de ses deux fils ; Giovanni TUMELAIRE
et Etienne GUELUY. L’incinération au centre funéraire
de Robermont aura lieu le lundi 23 mars 2020.
Elle sera suivie de la dispersion des cendres au cimetière
de Robermont vers 14 h 10 dans l’intimité familiale.
Souvenirs http://necro.sudpresse.be
En souvenir de
MONSIEUR
Serge DUMONT
Garagiste
2010-2020
Dix ans déjà que tu n’es plus là.
Ton image, tes pensées, ton cœur sont toujours présents
en nous.
Tant que ta famille, tes amis te gardent gravé au fond de leur
cœur, et qu’ils continuent à avoir une pensée pour toi,
tu continueras à vivre à travers eux.
Tes filles Estelle et Marine DUMONT,
Ta Maman et son époux Roger NICOLET,
Ta sœur Liliane, et ses enfants.
Retrouvez les infos décès «toutes régions»
sur Sudpresse sur http://necro.sudpresse.be
Monsieur Gregory BERTELS (41 ans) de Rocourt, décédé le 16/03/2020.
Pompes Funèbres Les Mosanes & Kerstenne - 04 225 08 28
Monsieur Salvatore BOVENZI (91 ans) de Liège, décédé le 18/03/2020.
Pompes Funèbres Besem - 04 264 02 50
Monsieur Démètre CAMPAS ÉPOUX DE MARIE LOUI-
SE DEMUSE (87 ans) de Chokier, décédé le 16/03/2020.
Pompes Funèbres Dumont-Giltay - 04 233 89 76
Monsieur Jean CHANET (86 ans) de Esneux, décédé le 18/03/2020.
Centre Funéraire Dethier - 04 343 76 10
Monsieur Marcel CORNET (86 ans) de Trooz, décédé le 18/03/2020.
Centre Funéraire Bemelmans - 04 336 59 29
Monsieur Isabelle DEHARENG (97 ans) de Loncin, décédé le 18/03/2020.
Pompes Funèbres Besem - 04 264 02 50
Madame Gilberte DEROUANE VEUVE DE HENRI URBANY (92 ans) de An-
gleur, décédée le 17/03/2020. Pompes Funèbres A. Messa - 04 233 78 78
Madame Marie-Henriette DERUELLES (69 ans) de Ougrée, décédée le
17/03/2020. Centre Funéraire Bemelmans - 04 336 59 29
Madame Jenny EVRARD (+) - TILLIEUX (81 ans) de Embourg, décédée le
18/03/2020. Pompes funèbres Jean Francois - 019 54 43 06
Madame Viola FRAITURE (62 ans) de Herstal, décédée le 17/03/2020.
Pompes Funèbres Besem - 04 264 02 50
Monsieur Arthur GILLARD (86 ans) de Vottem, décédé le 17/03/2020.
Pompes Funèbres Besem - 04 264 02 50
Madame Sacramento GIMENEZ GABARRON (86 ans) de Herstal, décédée le
17/03/2020. Pompes Funèbres Besem - 04 264 02 50
Monsieur Jean JOASSIN - HANON (+) (87 ans) de Fexhe-le-Haut-Clocher,
décédé le 17/03/2020. Pompes funèbres Jean Francois - 019 54 43 06
Monsieur Jacques LAMBRECHT (68 ans) de Bonneville, décédé le
17/03/2020. Funérailles Hauben - Nihant - 04 379 30 77
Monsieur Gui MIRGUET (81 ans) de Chaudfontaie, décédé le 16/03/2020.
Centre Funéraire Bemelmans - 04 336 59 29
Monsieur Enrico NAZARIO (85 ans) de Jemeppe-sur-Meuse, décédé le
17/03/2020. Pompes Funèbres Foret & Tejean - 04 220 20 80
Madame Maria PAGANO ÉPOUSE DE SALVATORE CU-
TAIA (65 ans) de Grâce-Hollogne, décédée le 17/03/2020.
Pompes Funèbres A. Messa - 04 233 78 78
Madame Malvina PIRON-THÉWIS(+) - HAUTECLAIR (86 ans) de Waremme,
décédée le 16/03/2020. Pompes funèbres Jean Francois - 019 54 43 06
Monsieur Florian RAHIR (21 ans) de Herstal, décédé le 18/03/2020.
Pompes Funèbres Besem - 04 264 02 50
Monsieur Charles THYS ÉPOUX DE JOSÉPHINE BAYERS (87 ans) de Hac-
court, décédé le 17/03/2020. Pompes Funèbres Rion - 04 379 40 92
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16
16
JEUDI19 MARS 2020
CONSO Voici les marques
Voitures,
assurances,
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magasins...
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n Belgique, le classe-
ment des «Best Brands»
est établi sur la base
d’une enquête en ligne
réalisée par GfK auprès de
5.000 ménages représentatifs
de la population nationale. Pour
cette 5
e
édition, quelque 350
marques issues de 21 secteurs
d’activités ont été évaluées
AG Insurance dans le secteur
assurances
BNP Paribas Fortis
dans le secteur fi nancier
Bosch Best dans le secteur
« Do-It-Yourself »
C&A pour le retail vêtements Coca-Cola Best dans la catégorie
boissons non alcooliques
Colruyt dans le secteur retail
alimentation
Danone, meilleure marque
alimentaire
Engie Electrabel, meilleur fournisseur
d’énergie
HP Best, catégorie ordinateurs,
imprimantes…
Jupiler,
catégorie boissons
alcooliques
Miele, catégorie appareils domestiques Nivea, catégorie soins de beauté Philips, catégorie petits appareils domestiques Proximus, catégorie opérateur téléphonique Purina, catégorie marque pour animaux Samsung, catégorie marque de téléphonie et appareils
électroniques
Total, catégorie « fuel » TUI, catégorie tour-opérateurs et tourisme Vanden Borre, catégorie grandes
surfaces électro
Volkswagen, catégorie
marque automobile
Quoi de neuf pour cette édi-
tion couronnant les leaders
2019 ? D’abord les sans sur-
prise. Un certain nombre
de marques internationales
confi rment leur leadership
d’une année à l’autre : c’est,
par exemple, le cas de Co-
ca-Cola, Samsung, TUI,
Bosch, C&A, Miele ou encore
Philips. Les trois premières
marques citées décrochent
d’ailleurs les «Best Product
Scores», tous secteurs confon-
dus.
Dans d’autres catégories, par
contre, les leaders de 2019
ont été contraints d’aban-
donner la première marche
du podium : dans le secteur
bancaire, BNP Paribas Fortis
supplante KBC; dans l’alimen-
tation, Danone dame le pion
à Côte d’Or; dans les produits
pétroliers, Total l’emporte
sur Q8. «Notre étude souligne
la montée en puissance de
certains outsiders, comme
le «pure player» Internet bol.
com soit la fi liale de Ahold
Delhaize dans le segment de
l’électronique, ou Rockwool
dans le domaine du do-it-
yourself», analyse Nancy Del-
halle, CMO de Serviceplan
Benelux.
Parmi les marques qui enre-
gistrent la progression la plus
importante entre 2019 et
2020, il y a également Joyva-
lle, Cara Pils, Jeep ou encore
Dyson.
QUELQUES SURPRISES AUSSI
Dans les services fi nanciers,
Argenta s’offre la 3
e
place
du podium, derrière BNP
Paribas Fortis et KBC. «Bien
que sa part de marché soit
relativement réduite par
rapport aux grandes
banques implantées sur
notre marché, elle s’ad-
juge le meilleur score
en ce qui concerne la
perception émotion-
nelle», nous disent en-
core les spécialistes.
Dans les produits cosmé-
tiques, c’est Rituals qui sur-
prend tout le monde, s’adju-
geant une 3
e
place derrière
les ténors Nivea et Dove, mais
devant Axe et L’Oréal ! Un des
facteurs différenciants, tou-
jours selon l’étude, est notam-
ment «l’élégant design de ses
produits».

M.SP.
Argenta, Rituals,
Cara Pils…
les nouveaux
challengers
Certaines marques
gagnent du terrain
Et les grands gagnants
sont par catégories :
Pour la cinquième année
consécutive, les Best Brands
Awards récompensent les
marques favorites des Belges
dans 21 secteurs d’activités
différents. Les lauréats des
Best Brands Awards 2020 ont
été dévoilés hier soir.
C’est quoi le principe ? «Lan-
cés à Munich en 2004 par
l’agence de communication
Serviceplan et dans d’autres
pays ensuite (Allemagne, Bel-
gique, Chine, France, Italie,
Russie, etc.), les Best Brands
Awards sont considérés au-
jourd’hui comme LE baro-
mètre de performance des
marques», nous disent les or-
ganisateurs.
ÉCONOMIQUE ET ÉMOTIONNEL
Mais qui juge ? «Ce n’est pas
l’opinion subjective d’un jury
de professionnels qui dicte le
choix des vainqueurs, mais
les
consommateurs eux-mêmes».
Deux critères sont pris en
compte : D’une part, le succès
économique réel (reposant
sur différents indicateurs tels
que la part de marché, un prix
avantageux et le fait d’être le
premier choix du consomma-
teur) mais aussi la perception
émotionnelle (une dimension
prenant en compte la noto-
riété, l’expérience client ou
encore le potentiel de ventes
croisées).
En Belgique, le classement
des Best Brands est établi sur
la base d’une enquête en ligne
réalisée par GfK auprès de
5.000 ménages représentatifs
de la population nationale.
Pour cette 5
e
édition, quelque
350 marques issues de 21 sec-
teurs d’activités ont été éva-
luées.
FIDÉLISER LE CONSOMMATEUR
Dans ce classement peu de
surprises (voir ci-contre), on
a toujours l’impression de re-
trouver les «incontournables».
Ou si l’on interprète d’une
autre façon, celles qui ont
su, à long terme, garder ses
clients. Conclusion des orga-
nisateurs : «Les résultats des
Best Brands Awards 2020 le
confi rment. Plus que jamais,
construire des marques fortes
signifi e établir des relations
durables et authentiques
avec le consommateur. Sans
cette vision, de nombreuses
marques sont vouées à dispa-
raître sans qu’aucune cam-
pagne marketing ne puisse
les sauver. Il est important
d’écouter le consommateur et
de lui offrir une expérience
de marque relevante et cohé-
rente sur tous les touchpoints
off et on line».
L’adage est donc plus que ja-
mais respecté : le client est
roi !

MURIEL SPARMONT
préférées
des Belges


17
17JEUDI19 MARS 2020
P. 18-19
© PN
Calendriers, salaires, montants des
transferts…: c’est toute l’organisation
du sport roi qui risque d’être
bouleversée dans les prochains mois.
Le coronavirus va
chambouler le foot mondial
Même si le contexte s’y prête
peu, c’est un peu, au niveau du
football belge, la remise des di-
plômes. Ou plutôt des licences,
puisque plusieurs clubs de
D1A et D1B ont reçu un avis po-
sitif de Nils Van Brantegem, le
manager des Licences, en vue
de la délivrance du précieux sé-
same. Il s’agit de La Gantoise,
de Genk, Zulte Waregem, l’Ant-
werp, le CS Bruges, Waasland-
Beveren, Saint-Trond, Courtrai
et Charleroi. À charge pour
tous ces clubs d’attendre désor-
mais leur passage en Commis-
sion des Licences pour recevoir
l’aval définitif, ce qui devrait
être le cas dès l’instant où ladite
Commission a l’habitude de
suivre les recommandations de
Nils Van Brantegem.
CHARLEROI A SA LICENCE
Le FC Bruges, Mouscron, Eu-
pen, Roulers et Westerlo ne
l’ont quant à eux pas encore re-
çue, pas plus qu’Anderlecht et
le Standard. Sans qu’il ne faille
s’en inquiéter. Le Standard de-
vra se présenter devant la Com-
mission, en principe à la fin de
ce mois de mars ou début avril,
pour répondre à certaines
questions relatives au dossier
du stade de Sclessin, dont on
sait qu’il va être modernisé et
qu’il va subir un profond lif-
ting. Avec, notamment, la tri-
bune 2, la plus ancienne, qui
sera complètement rasée et fe-
ra place à une toute nouvelle,
légèrement déplacée afin de
permettre aux spectateurs de
bénéficier d’une meilleure visi-
bilité sur le terrain. Mais aussi
la fermeture complète de l’en-
ceinte, pour porter sa capacité
à 32.000 places, et la création
d’une esplanade qui fera le
tour du stade, d’un business
center, de surfaces commer-
ciales et de parkings.
Des travaux estimés à 80 mil-
lions d’euros, sans le moindre
subside puisque c’est une so-
ciété immobilière, la SPRL Im-
mo du Standard de Liège, fon-
dée par Bruno Venanzi et qui
regroupera d’autres action-
naires liégeois, dont Axel Wit-
sel, qui financera le projet.
« Cette immobilière proposera
un bail emphytéotique au
Standard, qui deviendra donc
locataire de ses installations
avant de pouvoir en retrouver,
après trente-cinq ans, la pro-
priété », avait expliqué, à la mi-
novembre 2019, le président
du Standard.
C’est sur ce point-là du dossier,
précisément, que la Commis-
sion des Licences souhaite ob-
tenir des compléments d’infor-
mation. Avant de rendre sa dé-
cision définitive, au plus tard
pour le 14 avril.
Du côté d’Anderlecht, sans
doute que le club devra se pré-
senter pour répondre à
quelques questions égale-
ment.
-
D.S.
LICENCES
Le Standard et Anderlecht devront répondre à certaines questions
Cimirot (Standard) et Doku (Anderlecht).© Photo News
Vers des playoffs en
La Pro League envisage ce scénario si
le championnat ne reprend qu’après le 15 mai
Tous les entraînements collectifs
sont suspendus au moins jusqu’au 5 avril
© Photonews
5 journées ?
FOOTBALL BELGE
> 1. Entraînements collectifs
supprimés jusqu’au 5 avril au
moins.Cette décision, en phase
avec le confinement du pays, rend
impossible une reprise éventuelle
des championnats avant le 15
avril environ. Car quand la Pro
League parle de « tenir compte
d’un délai raisonnable pour per-
mettre aux joueurs d’être en
condition avant de rejouer », selon
les spécialistes, ce délai devrait
être d’environ deux semaines. Au
minimum…
> 2. Pour tout jouer, il faudra re-
prendre au plus tard le 15 mai.
L’espoir de tous les clubs (et des
fans, et des sponsors, et des jour-
nalistes, et des TV…) est évidem-
ment de pouvoir tout jouer nor-
malement : la 30
e
journée de la
phase classique, la finale de la
Coupe, la finale retour de D1B et
les Playoffs dans leur entièreté.
Pour y arriver, la Pro League n’a
pas arrêté de date limite mais, si
on calcule, il est clair que la date
extrême est le week-end du 15
mai. Une date très limite même,
mais tout juste jouable… L’Euro
étant reporté d’un an et l’UEFA au-
torisant les matches en milieu de
semaine, même en concurrence
avec les Coupes d’Europe, il y a
juste assez de dates entre le 15 mai
et le 30 juin pour tout boucler, au
niveau belge.
> 3. Des Playoffs 1 en 5 jour-
nées ?Si on reprenait fin mai ou
début juin, Pierre François, le CEO
de la Pro League, nous confirme
que l’option envisagée serait d’or-
ganiser, après la 30
e
journée de
phase classique, des Playoffs 1 en 5
journées, plutôt que des mini-
poules (une avec les trois premiers
pour le titre, une avec les trois
autres, pour les derniers tickets eu-
ropéens). Dans ces Playoffs 1 ré-
duits, où l’on n’affronterait donc
qu’une fois chaque adversaire, les
trois premiers de la phase clas-
sique joueraient chacun trois fois
(sur cinq) à domicile, et les trois
autres deux fois seulement.
Compte tenu de la situation, ce se-
rait assez logique. Quant aux
Playoffs 2, ils se joueraient sans
doute par élimination directe.
> 4. Et si on ne rejoue pas ?La
crise du Coronavirus pourrait du-
rer plusieurs mois, et empêcher
tout nouveau match cette saison.
Dans ce cas, l’info a circulé hier
que les positions actuelles seraient
figées, pour désigner le champion
et attribuer les places euro-
péennes, alors que personne ne
descendrait, et qu’on jouerait à 18
équipes en D1A la saison la saison
prochaine (sans playoffs), avec le
Beerschot et l’OHL. Et que deux
clubs de D1 amateurs monteraient
en D1B. « Nous n’avons pas du
tout parlé de ça », affirme Pierre
François, qui veut croire à une re-
prise, même partielle. Mais c’est le
scénario qui avait été retenu par
l’UEFA en 1999, lorsque le cham-
pionnat de Yougoslavie avait été
stoppé après 24 journées suite à
l’intervention des soldats de
l’OTAN dans le conflit des Bal-
kans. Le Partizan, leader, avait été
sacré champion, ses poursuivants
s’étaient répartis les tickets euro-
péens dans l’ordre du classement
de l’époque, et la saison suivante
s’était jouée à… 22 équipes au lieu
de 18, quatre clubs étant promus !
> 5. Des pertes énormes, une
aide à la D1 amateurs.Si on ne
rejoue pas cette saison, nos clubs
pros perdront, selon leur impor-
tance, entre 1 et 3 millions chacun
(recettes spectateurs, catering,
marketing, etc). La bonne nou-
velle, c’est que la dernière tranche
des droits TV (20,5 millions) sera
payée quoi qu’il arrive, une assu-
rance ayant été contractée à ce su-
jet. Concernant les clubs ama-
teurs, qui souffrent énormément,
la Pro League a décidé de verser
immédiatement, plutôt qu’en fin
de saison, la seconde tranche de la
contribution de solidarité de 800.
000 € à la D1 amateurs.
> 6. L’Antwerp signe le contrat
TV, avec un bonus en vue.Le 12
février, la Pro League avait attribué
les droits TV pour les cinq pro-
chaines saisons à Eleven Sports,
pour un total de 515 millions d’eu-
ros (cinq fois 130 millions).
D’abord réfractaire, La Gantoise
avait signé le 17 février et l’Ant-
werp l’a enfin imitée ce mardi. Le
consensus trouvé avec la Pro
League (« au terme de négociations
intenses », dixit Pierre François,
qui remercie Peter Croonen et
Mehdi Bayat pour le rôle joué lors
des négociations) fait état d’une
prime (tournant autour du mil-
lion) pour chaque club du K11 se
qualifiant pour les Playoffs 1. ce
qui pourrait également faire le
bonheur de Charleroi ou d’autres
clubs s’invitant à la table des
grands. Une issue saluée par
Guillaume Collard, le managing
director d’Eleven : « Avec notre
projet, nous avons l’ambition de
créer un lien fort avec la Pro
League, les clubs et les supporters.
Au cours des cinq prochaines an-
nées, nous voulons soutenir la Pro
League dans la création d’une
marque forte, aider les clubs à ac-
croître leur portée et offrir aux
fans – sur toutes les plateformes
– une nouvelle expérience à
100 % dédiée au football belge, 24/
24, 7/7. Enfin, je remercie la Pro
League pour les efforts déployés
ces dernières semaines afin de ras-
sembler tout le monde autour de
notre projet et ce, également pour
le monde du football, en ces temps
difficiles. » En espérant que l’hori-
zon s’éclaircira rapidement…
-
PHILIPPE DEWITTE
C
e n’est pas la question la plus importante de cette crise mais elle est quand même dans
toutes les têtes : quand rejoue-
ra-t-on au foot ? Personne ne le
sait mais il faut bien tout envisa-
ger. C’est ce qu’a fait ce mercre-
di le CA de la Pro League, qui se
réunira à nouveau (par visiocon-
férence) mercredi prochain.

18 JEUDI19 MARS 2020
L’UEFA en particulier et le monde
du football en général ont eu be-
soin de quelques semaines pour
prendre la pleine mesure de la
crise du covid-19. Le retard de
leurs réponses, leur valse-hésita-
tion, leur incohérence, ont en-
core mieux mis en exergue le ca-
ractère sans précédent de la situa-
tion que nous vivons. Aucun pro-
tocole, aucun articulet, même
stipulé en corps 6, auquel s’accro-
cher pour sortir de l’impasse.
Ce décalage a démontré aussi l’ar-
rogance du football, celui des
riches, qui s’est cru, quelque
temps, au-dessus de tout. « Le
monde s’isole, meurt, mais pas
nous. » Le report de l’Euro 2020
sonne comme une capitulation
devant l’évidence, une reddition
des dirigeants du football jusque-
là enfermés dans un capricieux
entêtement. « Cet ennemi rapide
et invisible », pour reprendre la
comparaison d’Aleksander Cefe-
rin, le n
o
1 de l’UEFA, a eu raison
de leur arrogance. Les a invités à
l’humilité. Cet ennemi a peut-
être réussi une gageure : obliger
le foot-business à faire marche ar-
rière. Jusqu’où ? C’est impossible
à prévoir dans cette période in-
certaine et confuse. La seule certi-
tude, c’est que le monde ne sera
plus comme avant. Et, le football,
bien marginal dans cette pandé-
mie, non plus, qu’il reprenne ses
droits en avril, en mai, en juin, en
septembre. Ce flou n’empêche
pas le questionnement, la ré-
flexion. À la lumière aussi des
vices que ce marasme aura rame-
né à la surface. Modestement, les
gouvernants du football doivent
saisir cette occasion pour faire
table rase et repartir sur d’autres
bases. L’année zéro du football.
Que ça leur plaise ou non. La so-
ciété risque de changer. Et il n’y a
aucune raison que le football, en-
fant préféré du capitalisme,
feigne qu’il sortira intact de ce
tsunami. Comment ? Bonne
question. Qu’on se pose ci-
après.
-
UN DOSSIER DE ROCCO MINELLI
F
ootball, l’année zéro.
C’est un constat qu’on
risque de dresser
lorsque les compéti-
tions, nationales comme inter-
nationales, reprendront leurs
droits, on l’espère le plus rapi-
dement possible. Car la crise
sanitaire provoquée par le coro-
navirus, si elle a déjà eu des
conséquences sur le football à
court terme, aura également des
répercussions dans les pro-
chains mois, et même dans les
prochaines années. Calendriers,
salaires, montants des trans-
ferts… : c’est toute l’organisa-
tion du sport roi qui risque d’être
bouleversée.Comment le coronaviru
football mondial dans le
Calendriers, salaires, montants des transferts…: l’organisation tout entière du sport roi risque d’être boule
FOOTBALL
© Photo News
Modestement, les
gouvernants du
football mondial
doivent saisir cette
occasion pour faire
table rase du passé
et repartir sur
d’autres bases
Pour amortir l’impact du corona-
virus sur les comptes des clubs –
en cas d’annulation de la Serie A
et de la Bundesliga –, leurs repré-
sentants envisagent de couper
dans les salaires de leurs joueurs.
En Italie, un pas supplémentaire a
été franchi avec une réunion avec
le syndicat des joueurs (AIC). En
Allemagne, cette perspective n’a
pas dépassé, pour l’instant, le
cadre singulier des clubs, mais cer-
tains joueurs, dont Manuel Neuer,
le gardien de la « Mannschaft » et
du Bayern Munich, ont d’ores et
déjà promis leur collaboration. Se-
lon un spécialiste du droit social
allemand, il semblerait que cette
décision devrait effectivement
être bilatérale. Sans l’accord ex-
press des joueurs, il ne serait donc
pas possible de les priver d’une
partie de leurs émoluments.
UNE NOTION D’IMPRÉVISION
Cela dit, ce n’est pas si net que cet
avis ne le laisse supposer. On en
revient à la nature même de cette
crise du coronavirus, à la source
d’une situation inédite, complexe,
qu’aucun règlement fédéral ni ac-
cord collectif n’auraient pu, par
définition, prévoir.
Sans consentement de l’autre co-
contractant, la question serait ren-
voyée au droit ordinaire et il ne se-
rait pas exclu que la notion d’im-
prévision – pour faire simple,
l’inexécution du contrat n’est im-
putable à aucun des co-signa-
taires ; en l’espèce, les clubs pour-
raient invoquer le « fait du
prince », l’autorité supérieure
ayant suspendu les championnats
– puisse imposer cette réduction.
Forcément, pour ces mêmes
clubs, une confrontation directe
– voire légale – avec Ronaldo ou
Lukaku n’est pas l’idéal, autant
parcourir, dès lors, la voie de la
conciliation.
Il n’en reste pas moins que cette
initiative pourrait inciter les
clubs, à plus long terme, à revoir à
la baisse les salaires de leurs
joueurs, a fortiori avec des
comptes plombés par le covid-19.
Un des critères à respecter pour le
Fair-play financier est précisé-
ment le coût de la masse salariale,
plafonné à 70 % du ratio du reve-
nu des clubs. Or, beaucoup de
grands clubs, ou issus des grands
championnats, flirtent avec cette
limite. Que le contrecoup de cette
crise mondiale, qui ne sera pas ab-
sorbé en quelques mois, pourrait
obliger à réduire.
-
Les salaires vont-ils être réduits ou plafonnés?
Il faut une décision bilatérale
Ronaldo (Juventus).© PN
En août 2017, avec le rachat de
la clause de Neymar par le PSG
pour 222 millions €, beaucoup
avaient prédit que le football
avait définitivement franchi le
Rubicon et que, plus jamais, les
choses ne seraient les mêmes.
Dans l'immédiat, les transac-
tions successives avaient effecti-
vement accrédité cette perspec-
tive alors que, en réalité, ce
n'était « que » ce montant astro-
nomique qui s'était écoulé sur
l'axe Barcelone-Dortmund et
Barcelone-Liverpool-Southamp-
ton. Avec le recul, on pourrait
appeler cela un épiphénomène.
Le Fair-play financier aurait en
quelque sorte cueilli cette envo-
lée en plein décollage. L'été der-
nier, le FC Barcelone aurait vo-
lontiers embrassé à nouveau
son fils prodigue, mais un des
critères du FPF (le ratio revenus-
masse salariale) l'en a empêché.
Là, avec le Covid-19, et l'épidé-
mie devenue pandémie, on est
dans un autre scénario. Dans
une imbrication vertueuse, ose-
rait-on écrire. Ses effets ramène-
ront les clubs dans une autre
dimension économique. Avec
une lucidité cynique, les agents
de joueurs, et les clubs ven-
deurs, répliquaient aux âmes
outrées, qu'ils n'y étaient pour
rien, que la valeur de leur
client était déterminée par le
prix que ses courtisans vou-
laient bien consentir à payer
pour lui...
Eh bien, en appliquant la
même relation causale, dans un
contexte de crise universelle,
ces mêmes courtisans risquent
d'avoir la bourse décidément
moins bien remplie et la main
bien moins généreuse.
-
Les joueurs vont-ils
perdre de leur valeur?
Les clubs pourraient être moins « flambeurs »
Ce n’est évidemment pas pour
rien que l’UEFA a annoncé dans
la foulée du report de l’Euro
2020, l’institution d’un groupe
de travail sur les conséquences
économiques du coronavirus sur
le football : celles-ci seront inéluc-
tables. Pour l’heure, il est impos-
sible pour les fédérations de col-
lecter des informations com-
plètes : il y a un gouffre – finan-
cier – entre un championnat
arrivé à son terme et un autre,
annulé !
Nyon se montrera-t-elle plus
lâche avec les comptes des clubs
alors que, précisément, elle les
passe au peigne fin du Fair-play
financier (FPF) depuis près d’une
décennie sans la moindre conces-
sion ? L’UEFA n’a pas encore
communiqué là-dessus.
A priori, elle devrait juste se lais-
ser quelques mois de plus pour
l’examen des bilans financiers
des clubs inscrits aux Coupes
d’Europe. De l’exercice précédent
s’entend. Pour celui en cours –
jusqu’au 30 juin –, c’est encore
autre chose et les parties concer-
nées auront plus d’une occasion
pour en reparler. À tête reposée
plutôt que dans le guidon.
L’impression est que l’UEFA ne
déboulonnera pas volontiers -eu-
phémisme- le pilier de sa poli-
tique, d’autant que celui-ci a
prouvé sa pertinence. Ainsi, le bi-
lan global des clubs est passé
d’un déficit de 1,7 milliard € en
2008 – le FPF a été imposé à par-
tir de mai 2010 – à un excédent
de 600 millions € en 2017. A prio-
ri, il n’y a pas de raisons de se
montrer moins vertueux en pé-
riode de crise. Aux clubs de ré-
duire leur envergure pour ne pas
dépasser du FPF.
-
L’UEFA va-t-elle revoir
le fair-play financier?
Des conséquences économiques importantes
18

19JEUDI19 MARS 2020
us va bouleverser le
es prochaines années
eversée de manière exceptionnelle
Cette trêve impromptue et impo-
sée a mis en évidence la gestion
problématique -physique et
chronologique- d'un calendrier
dont on a toujours pointé la den-
sité à la limite de la saturation.
Pour seule solution, les instances
lui ont ajouté des tournois sup-
plémentaires ou les ont élargis...
Avec le coronavirus et sa prise en
otage du temps, cette absurdité,
dont les dirigeants se moquaient
jusqu'ici, leur revient en pleine
figure. Et ça fait mal à la tête. Le
réagencement est un véritable
casse-tête.
Sagement, l'UEFA a déplacé
l'Euro 2020 (12 juin-12 juillet
2020) à l'été 2021. Un seul événe-
ment, mais, pour un seul événe-
ment, ce sont trois autres – le «
Final Four » de la Nations League,
les tours qualificatifs pour la
Coupe du monde 2022, la Coupe
du monde des clubs – qui vont
devoir se trouver de nouvelles
dates. A leur tour, ces trois « vic-
times » collatérales répercuteront
leur ajournement sur les deux
coupes d'Europe et les cham-
pionnats nationaux, dont les ins-
tances se demandaient, bien
avant la crise du coronavirus,
comment elles allaient rattraper
cette coupure exigée par une
Coupe du monde au beau milieu
de la saison (Qatar, du 21 no-
vembre au 18 décembre 2022) !
DES ANNULATIONS POSSIBLES
Avec le sacrifice de l'Euro 2020,
l'UEFA a donné de l'air à la Ligue
des champions et l'Europa
League, dont les finales ont été
reculées aux 24 et 27 juin. Les
championnats nationaux es-
pèrent rendre leur verdict
quelques jours plus tard, le 30. A
ceci près que ni les ligues ni les
fédérations, tributaires de l'évo-
lution de l'épidémie, ne savent
s'ils rentreront dans les temps.
Dans le cas contraire, les unes et
les autres sont disposées à débor-
der jusqu'en septembre s'il le
faut ! Avec des remous éventuels
pour la saison suivante, etc. Il
faudra donc vraisemblablement
renoncer à des compétitions –
les Coupes de la Ligue - et en allé-
ger le format pour d'autres.
Envisagée ou pas, la possibilité
d'une annulation pure et simple
des championnats en cours
existe néanmoins. Et celle-ci sus-
citerait un paradoxe : sans des-
cendants et des montants en
plus, il y aurait plus d'équipes et
donc plus de journées, au moins
quatre en plus ! Illustration par-
faite du chien qui se mordrait la
queue.
-
Les calendriers vont-ils être allégés ?
Depuis des années, le surplus de matches par an est pointé du doigt
Cette crise pourrait aussi chan-
ger les règles pour la diffusion
des rencontres. Indépendam-
ment de la question financière,
les indemnités, le manque à ga-
gner éventuel, de la mainmise
des télévisions sur les clubs, le
coronavirus a déjà suscité une
première polémique. Avec des
matches initialement joués ou
prévus à huis clos, en Italie et
en Angleterre, il a beaucoup été
question de les rendre visibles
pour tous, sans abonnements
obligatoires pa conséquents.
Les parties en cause, les gouver-
nements, les diffuseurs, les
ligues, les fédérations, faute
d’accord, ont laissé les choses
en l’état.
Malgré l’optimisme du ministre
italien des sports, Vincenzo
Spadafora, exprimé dans la
journée d’hier – « la Serie A re-
prendra début mai avec du pu-
blic » –, rien n’est moins sûr.
La sagesse ou à tout le moins les
experts devraient recomman-
der un retour aux affaires pro-
gressif, avec des rencontres en-
core emballées sous vide. Et si,
pour atténuer la frustration des
fans et le confinement de leur
passion, ces rencontres étaient
effectivement diffusées en clair,
il serait assez compliqué de les
brimer une seconde fois en fai-
sant marche arrière avec une si-
tuation revenue à la normale.
En conséquence, les diffuseurs
pourraient revoir leur mode de
financement, avec des réper-
cussions possibles sur le mon-
tant des droits payés aux clubs,
eux-mêmes liés à ces diffuseurs
– leur principale ressource
économique – pour nourrir
leur budget. Tout est dans tout.
Entre-temps, ces mêmes ligues
croisent les doigts et se dé-
mènent pour que la saison en
cours aille à son terme et éviter
un énorme manque à gagner
en termes de droits TV. Elles
sont prêtes à aller au-delà du 30
juin pour satisfaire au contrat.
Pour la précision, le cabinet
d’experts comptables KPMG a
calculé que ces grands cham-
pionnats s’exposaient à une
perte de près de 4 Mds €. Si la
Premier League ne devait pas
reprendre cette saison, la perte
est estimée à 1,1 ou 1,2 mil-
liard. La Liga passerait à côté de
650 ou 750 millions, la Serie A
entre 550 et 650 millions et la
Ligue 1 entre 300 et 400. La
perte la plus importante
concerne les droits de diffusion.
Cette analyse tient aussi
compte des contrats sponsoring
liés aux performances.
-
La diffusion du foot
va-t-elle changer?
Près de 4 milliards de perte éventuels...
© Belga
Si les pays réclament esprit de
sacrifice et solidarité à leurs ci-
toyens pour ralentir le virus, il
n’y a aucune raison que le foot-
ball s’y soustraie. Pour nous
comme pour lui, c’est une ques-
tion de (sur)vie.
La plupart des clubs sont plutôt
cigale que fourmi, à dépenser
l’argent – en joueurs et salaires
– qu’ils ont et à spéculer sur
celui qu’ils n’ont pas encore.
À travailler sans filet, la chute
risque de faire beaucoup plus
mal. Et là, leur équilibre de-
vient très précaire. Avant la
crise actuelle, les clubs en ban-
queroute n’avaient bénéficié
d’aucune aide ni du moindre
salut. Avec le Covid-19, ces
faillites ne seront vraisembla-
blement plus un malheureux
accident, mais une règle. En
tout cas avec le train de vie ac-
tuel.
Devant le spectre de la suspen-
sion de la Bundesliga, Karl-
Heinze Rummenigge, président
du CA du Bayern, avait immé-
diatement proposé la constitu-
tion d’un fonds d’urgence. Sa
fédération (DFB) l’a entendu
puisqu’elle prépare un paquet
d’aides, mais son président,
Fritz Keller, a précisé que « cette
intervention ne saurait com-
penser les pertes des clubs et
qu’il leur incombait par consé-
quent de se serrer la ceinture. »
Avant, bien avant, de demander
quelque appui extérieur, le
football doit puiser et mobiliser
en son sein ses propres res-
sources, financières, morales
aussi.
Aide-toi et le ciel t’aidera.
-
Les ligues vont-elles
créer un fonds de solidarité
pour leurs clubs?
La fédération allemande va aider ses clubs
19

20
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S’il y a bien un sport qui peut
survivre à l’épidémie de coro-
navirus, c’est celui qui se pra-
tique en ligne, derrière un
écran de télévision. FIFA,
League of Legends, World of
Warcraft... Beaucoup de
clubs
de
football
profession-
nels ont déjà
embrayé sur l’eSport il y a
quelques années, notamment
en Belgique (Mouscron, Char-
leroi, Standard…), mais une
bonne partie du monde reste
encore à conquérir. Pourtant,
dans quelques jours, ce sont
128 équipes des quatre coins
du globe qui vont répondre à
l’appel de Leyton Orient, club
de quatrième division en An-
gleterre, qui met actuellement
en place un gigantesque tour-
noi « online » (Ultimate Qua-
ranTeam). Pour le fun, pour
connecter un peu plus la pla-
nète, mais aussi pour soutenir
financièrement la recherche
contre le coronavirus et le
football amateur en Angle-
terre, fortement impacté par
les mesures de confinement.
« Suite au tirage au sort effec-
tué ce mercredi, je sais que je
vais affronter un joueur du
club de Bolton », explique
Quentin Vande Wattyne
(23 ans), alias « Sha-
dooW » qui représente le
Standard dans le do-
maine de l’eSport. Outre
le club liégeois, quatre
autres clubs belges sont en-
gagés dans la compéti-
tion (Gand, Genk, Ma-
lines et Courtrai). « Les
organisateurs doivent en-
core nous donner plus de
précisions, à commencer
par le jour fixé pour organi-
ser la rencontre. Mais on sait
que chaque club engagé
avait le choix entre opter
pour un joueur
d’eSport comme moi, un
joueur de l’effectif pro ou alors
un supporter du club. » Pour
Quentin, le premier tour de ce
tournoi pourrait être rapide-
ment plié puisqu’il affrontera
le défenseur de Bolton, Harry
Brockbank, a priori plus à
l’aise sur un vrai terrain que
derrière une manette de
console… « Tous les joueurs
virtuels auront le même ni-
veau, pour donner plus de
chance à chacun. Mais j’espère
vraiment gagner ce tournoi,
car c’est une belle vitrine. »
Des grands clubs européens
(Manchester City, Ajax Am-
sterdam, AS Roma) et d’autres
plus exotiques (les Orlando Pi-
rates d’Afrique du Sud ou
Melbourne Victory, en Aus-
tralie) seront en effet de la
partie.
Un tel tournoi tombe à pic
pour les gamers car contraire-
ment à ce que l’on pourrait
penser, la pandémie de coro-
navirus chamboule également
le calendrier des joueurs
eSports qui ne passent pas
simplement leur vie
dans leur
chambre
ou
dans leur salon. « Pour nous
aussi, c’est un peu la m… »,
avoue Quentin. « J’avais plu-
sieurs tournois prévus à
l’étranger, notamment à Poi-
tiers et à Paris en France, qui
sont désormais annulés à
cause du coronavirus. C’est
d’autant plus ennuyant que
pour nous, la saison venait à
peine de commencer. Me
concernant, je suis engagé par
le Standard et je fais donc cela
à temps plein au quotidien.
Les tournois en ligne devraient
se multiplier dans les pro-
chaines semaines, je ne m’in-
quiète donc pas trop. »
En attendant, le natif de Cas-
teau, près de Mons, en profite
pour parfaire sa technique de
jeu, chez lui. « Je suis actuelle-
ment engagé dans une compé-
tition en ligne qui rassemble
joueurs d’un peu partout. Je
reste très actif, avec des entraî-
nements pratiquement tous
les jours. » Entre quatre et
six heures de « gaming »
par jour, de quoi exploi-
ter au maximum cette
difficile période de
confinement qui
risque de se prolonger
plusieurs se-
maines.
-
JONAS BERNARD
à noterLa rencontre
entre le Standard,
dirigé par « Sha-
dooW », et Bolton
sera à suivre sur la
chaîne Twitch de
Quentin Vande
Wattyne
(twitch.tv/
shadoowfifa).
Quentin Vande Wattyne.© Facebook
P
our passer le temps en
cette période de confine-
ment, les clubs de foot-
ball des quatre coins de
la planète se doivent d’être
imaginatifs. Celui de Leyton
Orient, qui évolue en quatrième
division anglaise, a réussi le
pari de créer un tournoi en ligne
sur le jeu FIFA qui réunira 128
équipes officielles, dont le Stan-
dard. Quentin Vande Wattyne,
champion de Belgique en 2019
sous les couleurs de Mouscron,
représentera le club liégeois.
Quentin «ShadooW», qui représente le Standard, doit aussi revoir son calendrier
ESPORT
«Pour les gamers, la saison
venait tout juste de commencer»
C’est évidemment tout sauf une surprise : compte tenu de l’actuali- té relative au Covid-19 et des mesures qui inter- disent toute activité spor- tive en groupe, les joueurs du Standard ont reçu mercredi par e-mail un programme indivi- duel d’entraînement à ef- fectuer chez eux, dicté par le besoin de se main- tenir en forme. À leur programme, de la course bien sûr, mais aussi une série exercices de renfor- cement, de gainage et d’étirement. Il leur a aussi été rappelé les mesures prises par le gouverne-
ment belge. Il n’y aura
donc plus le moindre en-
traînement sur le site de
l’Académie Robert Louis-
Dreyfus jusqu’au 5 avril,
au plus tôt.
DES VIDÉOS
Par ailleurs, plusieurs
joueurs du noyau profes-
sionnel, conscients qu’ils
ont un rôle exemplatif à
jouer, ont décidé d’utili-
ser les réseaux sociaux du
club pour inciter leurs
supporters, et toute la po-
pulation, à respecter scru-
puleusement les mesures
décrétées par l’État belge.
Avec un message unique :
« Stay at home » (« Restez
à la maison »). Obbi Ou-
lare, Samuel Bastien, Ni-
colas Raskin, Jean-Fran-
çois Gillet et Nicolas Gavo-
ry se sont prêtés les pre-
miers au jeu, sur la page
Facebook du Standard, en
enregistrant une petite vi-
déo dans laquelle ils de-
mandent, « malgré le
contexte difficile, le res-
pect des règles sanitaires
en vigueur ». D’autres
joueurs devraient suivre
et poster eux aussi, dans
les prochaines heures, des
vidéos, ce qui est une fa-
çon pour le club liégeois
d’apporter, modestement,
sa pierre à l’édifice.
-
D.S.
Standard:
des vidéos
pour
sensibiliser
« J’avais plusieurs
tournois prévus à
l’étranger, ils ont
dû être annulés »
« Les tournois en
ligne devraient se
multiplier dans les
prochaines
semaines, je ne
m’inquiète donc
pas trop »
Quentin va
affronter le club
de Bolton qui sera
représenté... par
un vrai joueur du
club

21
21JEUDI19 MARS 2020
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Comme mardi avec les fédéra-
tions internationales (FI), le Co-
mité international olympique
(CIO) s’est voulu rassurant, ce
mercredi, lors d’une visioconfé-
rence avec les Comités natio-
naux olympiques (CNO). S’arc-
boutant sur son souhait de ne
rien changer en vue des JO de
Tokyo, il a rappelé qu’il était sur
la balle, en contact permanent
avec les responsables de l’Orga-
nisation mondiale de la santé
(OMS) et que, à un peu plus de
quatre mois de l’ouverture des
Jeux, prévue le 24 juillet, il
n’était pas (encore) nécessaire de
prendre des décisions radicales
suite à la pandémie du Co-
vid-19. « Toute spéculation à ce
stade serait contre-productive ».
Et d’encourager les athlètes à
continuer à s’entraîner comme
si de rien n’était, tout en rappe-
lant qu’il réfléchissait à ce que
l’équité sportive soit respectée,
notamment dans le processus
de qualification. A l’heure ac-
tuelle, 43 % des athlètes qui
prendront part aux Jeux doivent
encore gagner leur ticket…
Des voix s’élèvent pourtant de
plus en plus dans les milieux
sportifs, y compris, et c’est une
première, au sein du CIO, pour
que celui-ci change de discours.
L’une de ses membres, la Cana-
dienne Hayley Wickenheiser,
quadruple championne olym-
pique de hockey sur glace, a bri-
sé la belle unité du mouvement
en déclarant que « voir le CIO
insister avec une telle convic-
tion sur le fait que les choses
vont aller de l’avant est insen-
sible et irresponsable étant don-
né l’état de l’humanité. Cette
crise est plus grande que les
Jeux olympiques. » Des mots
très forts.
Alejandro Blanco, le président
du comité olympique espagnol,
assurément l’un des « poids
lourds » de la « famille », a, de
son côté demandé le report des
Jeux « parce que tous les ath-
lètes ne peuvent pas s’entraîner
dans des conditions égales ».
PAS D’ÉQUITÉ
Les règles de confinement des
sportifs de haut niveau varient,
en effet, d’un pays à l’autre. Si
en Belgique, les régions et com-
munautés ont ouvert quelques-
uns de leurs centres aux sportifs
en pleine préparation pour To-
kyo – avec la solidarité « natio-
nale » nécessaire puisque les
trois nageuses francophones qui
sont dans le cas pourront utili-
ser, dès ce jeudi, les installations
du Wezenberg, à Anvers après
le feu vert de Sport Vlaanderen
et de la Ville –, dans d’autres,
comme la France, où tout est
fermé, ce n’est pas le cas et cha-
cun en est réduit au système D.
Au-delà de ce manque d’équité,
les risques auxquels s’exposent
les sportifs ne sont pas minces à
l’heure où le coronavirus n’a
pas fini de frapper si l’on en
croit les scientifiques. Sur les ré-
seaux sociaux, la perchiste
grecque Katerina Stefanidi,
championne olympique en titre
exprime ses craintes en préci-
sant que « ce n’est comment les
choses seront dans 4 mois, mais
comment elles sont à l’heure ac-
tuelle qui sont importantes. Le
CIO veut-il que nous prenions
des risques avec notre santé,
celle de nos familles et la santé
publique en nous entraînant
tous les jours ? Vous nous met-
tez en danger aujourd’hui. »
Cette pression montante ne
risque pas de s’atténuer dans les
prochain(e)s jours/semaines. Ce
qui laisse à penser que le CIO
devra, au même titre que l’UE-
FA avec l’Euro de football, se ré-
soudre à un moment donné à
un report. Quand ? Comment ?
Ce sont là, désormais, les
uniques questions qui
comptent encore.
Vu les implications sportives et
financières qui sont en jeu, il ne
devrait « sortir » que quand il
aura toutes les cartes en main,
c’est-à-dire quand il aura une ré-
ponse à toutes les questions que
cette décision impliquera. Une
décision qui ne peut pas plus
être prise à la légère que la lutte
contre le Covid-19…
-
PHILIPPE VANDE WEYER
© Photo News
L
e Comité international
olympique continue de
vivre avec un agenda qui
prévoit le début des JO
de Tokyo le 24 juillet. Mais de
plus en plus de voix s’élèvent
pour changer de paradigme.
Les règles de confinement, variables d’un pays à l’autre, impactent les athlètes
JEUX TOKYO 2020
La pression s’intensifie
pour un report des Jeux
Alejandro Blanco,
président du comité
olympique espagnol
a demandé un report
car les athlètes ne
peuvent pas
s’entraîner dans des
conditions égales
La 88
e
édition des 24
Heures du Mans, prévue
les 13 et 14 juin, a été re-
portée aux 19 et 20 sep-
tembre 2020, a annoncé
mercredi l’organisation
de l’épreuve. « Consé-
quence de l’évolution sa-
nitaire liée au coronavi-
rus et des restrictions ac-
tuelles en France et dans
le monde, l’Automobile
Club de l’Ouest, organisa-
teur des 24 Heures du
Mans, en concertation
avec le Championnat du
Monde d’Endurance FIA
WEC et la Fédération In-
ternationale Automobile
(FIA), a décidé de reporter
la 88
e
édition des 24
Heures du Mans, prévue
initialement les 13 et 14
juin 2020 ».
« Ça s’avère aujourd’hui
la solution la plus adaptée
aux circonstances sani-
taires exceptionnelles que
nous traversons tous ac-
tuellement », a expliqué
Pierre Fillon, Président de
l’Automobile Club de
l’Ouest.
Le report des 24 Heures
du Mans entraîne une ac-
tualisation des calen-
driers du FIA WEC, dont
fait partie les 6 Heures de
Spa-Francorchamps, qui
sera communiquée pro-
chainement.
-
MOTEURS
Les 24 H
du Mans
reportées
aux 19 et 20
septembre
© Photo News

22
22 JEUDI19 MARS 2020
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0Johan Van Herck, depuis
notre lieu de télétravail…, on
vous a presque vu bondir lors
de l’annonce du report de
Roland-Garros à la date du 20
septembre.
Oui, je me doutais que les organi-
sateurs et la Fédération française
réfléchissaient à un report de
Roland-Garros, vu les conditions
actuelles, mais comme tout le
monde j’ai été surpris par l’an-
nonce de la date, sans consulta-
tion ni des joueurs, ni des organi-
sations comme l’ATP, la WTA ou
l’ITF, etc. On traverse une crise
qui dépasse le cadre du sport,
mais là, imposer son choix aux
autres de cette manière, c’est tout
sauf faire exemple de solidarité
en cette période difficile. Roland-
Garros est évidemment un événe-
ment important dans le calen-
drier tennistique, mais il n’a pas
tout à dire ! Je trouve que c’est
une faute d’agir de la sorte.
0Surtout que le choix de cette
date, une semaine après la fin
de l’US Open, pendant d’autres
tournois aussi, et juste après
un week-end de Coupe Davis,
fait grincer les dents.
Il aurait peut-être fallu un peu
penser aux joueurs qui, si on
rejoue à partir de Wimbledon,
vont devoir encaisser trois Grands
Chelems en trois mois, sur trois
continents différents, avec les J.O.
en plus ! Imaginez un Nadal ou
un Djokovic remporter l’US
Open, sur dur, le dimanche 13
septembre. Il n’aurait alors que
trois ou quatre jours pour se
remettre du décalage horaire et
s’attaquer directement à la terre
battue à Paris ? La santé d’abord,
dit-on ces jours-ci…
Et si on prend le cas de mes
joueurs, je pense à Kimmer Cop-
pejans, Ruben Bemelmans ou
Arthur De Greef : ils vont être
obligés de choisir entre la ren-
contre de Coupe Davis en Bolivie
et les qualifs de Roland-Garros, la
même semaine. C’est halluci-
nant, tout de même ! J’imagine
que l’ITF va réagir face à cette
situation, mais on a vraiment
l’impression que Roland-Garros a
bondi sur ces deux semaines dans
le calendrier en se disant tant pis
pour les autres… Surtout, per-
sonne ne peut dire encore où va
nous mener ce virus, on aurait
peut-être pu attendre de voir et
décider ensemble. Ici, ce n’était
ni la bonne manière d’agir, ni la
bonne idée…
0Tout ce barnum, révèle bien,
en tout cas, les guéguerres
internes et le manque de
leadership de l’une ou l’autre
instance, ou personnalité, au
sein du tennis mondial.
En effet, et ce n’est pas nouveau
lorsqu’on voit ce qui s’est passé
avec la Coupe Davis, la création
immédiate de l’ATP Cup ou en-
core l’émergence de la Laver Cup.
C’est clair qu’il y a un problème.
La situation actuelle est pour le
moins bizarre et certainement
pas idéale. Nous voici plongés,
malgré nous, dans de longues
semaines sans tennis sur les
courts. C’est peut-être le moment
de s’installer autour d’une
table… virtuelle avec tous les
acteurs concernés et de réfléchir
sur ce qu’on peut faire mieux
pour l’avenir de notre sport !
0Vous pensez que la Belgique
a un rôle à jouer. Elle est tout
de même encore la 4
e
nation
mondiale au classement publié
par la Fédération internationale
(ITF) ?
Même si on est tête de série n
o
1
pour ces barrages de Coupe Da-
vis, je pense que les dernières
expériences vécues par notre
pays, même pas retenu pour les
wild-cards de l’épreuve, prouvent
qu’on ne pèse pas lourd pour
l’ITF. Il ne faut donc pas rêver…
0Ce n’est jamais facile pour un
athlète d’être à l’arrêt.
Comme dans tous les sports,
certains seront avantagés, les
blessés qui peuvent se soigner par
exemple, d’autres pas. L’impor-
tant, c’est d’avoir une date devant
soi pour se préparer à nouveau à
un objectif. Le 8 juin semble
jouable… C’est déjà un pas en
avant. Sinon, comme tout le
monde, il faut s’adapter à cette
situation unique. Moi-même, je
pensais être à Indian Wells, puis
en Hongrie avec la Fed Cup. Me
voilà avec du temps devant moi
pour me reposer un peu et profi-
ter de ma famille…
-
PROPOS RECUEILLIS PAR YVES SIMON
Johan Van Herck plaide pour un tennis mondial mieux dirigé.© News
L
a décision unilatérale
prise par les organisa-
teurs parisiens de repor-
ter Roland-Garros au 20
septembre, sans tenir compte de
l’avis des joueurs et des autres
instances du tennis, continue de
faire des vagues. Chez nous
aussi, puisqu’un certain Bolivie-
Belgique, en barrages de la
Coupe Davis, est prévu les 18 et
19 septembre…
Àl’instar de beaucoup, Johan Van Herck s’offusque
du calendrier modifié et imposé par Roland-Garros
TENNIS
«Tout le contraire de
la solidarité»
Il fallait s’y attendre après le re-
port de Roland-Garros, le reste
de la saison sur terre battue ne
tenait plus qu’à un fil, surtout
que les principales épreuves res-
tantes au calendrier étaient le
Masters 1000 de Madrid (du 3
au 10 mai) et celui de Rome (du
10 au 17 mai), deux villes lour-
dement touchées par la corona-
virus. C’est d’abord le tournoi
de Munich (du 27 avril au 3
mai) qui a communiqué sur son
annulation, très vite suivi par
l’annonce officielle de l’ITF (en
concertation avec l’ATP et la
WTA, cette fois !) de la suspen-
sion de la pratique du tennis
jusqu’au 8 juin.
REPRISE SUR LE GAZON,
LOGIQUEMENT…
Ce qui veut dire qu’on ne jouera
plus sur brique pilée extérieure,
cette saison, sauf… lors de Ro-
land-Garros, en septembre. La
reprise se fera donc, logique-
ment, et évidemment en fonc-
tion de l’évolution de la situa-
tion sanitaire, sur gazon. Les
premières épreuves au nouveau
calendrier seraient celles de Ros-
malen (ATP et WTA), de Stutt-
gart (ATP) et de Nottingham
(WTA), la semaine du 8 au 14
juin. Soit les tout premiers tour-
nois de préparation à Wimble-
don, toujours prévu, lui, du 29
juin au 12 juillet.
LA FÉDÉ AMÉRICAINE FUSTIGE
LA FÉDÉ FRANÇAISE
Par ailleurs, il fallait s’y attendre
aussi, l’USTA (la Fédé améri-
caine) a fustigé le cavalier seul
de la FFT concernant Roland-
Garros. L’US Open est ainsi,
pour l’instant, maintenu à la
date du 24 août (jusqu’au 13
septembre).
-
Y. S .
Tout le reste de la saison sur terre battue annulé
« Mes joueurs
vont devoir choisir
entre la Coupe
Davis en Bolivie
ou les qualifs de
Roland-Garros :
c’est
hallucinant ! »
Johan Van Herck
Capitaine des équipes belges
Motocross
Les GP d’Italie et
d’Allemagne reportés
Le Grand Prix d’Italie
(prévu le 17 mai), et le
Grand Prix d’Allemagne
(24 mai), comptant pour
le championnat du
monde de motocross,
ont été respectivement
reportés au 5 juillet et
au 9 août par la Fédéra-
tion internationale au-
tomobile (FIM) en raison
du coronavirus. Le
MXGP espère faire son
retour lors du GP de
Russie, le 7 juin.
-
Natation
JO : bonne nouvelle
pour les nageuses fran-
cocphones
Fanny Lecluyse reve- nues dare-dare d’un meeting à Edimbourg, Valentine et Juliette Du- mont d’un stage à Tene- rife, les trois nageuses francophones de haut niveau qualifiées ou en passe de l’être pour les JO ou l’Euro de Buda- pest étaient dans l’ex- pectative quant à leur futur lieu d’entraîne- ment, aucun ne satisfai- sant aux prescrits requis en Fédération Wallonie- Bruxelles, où toutes les piscines sont fermées. À la demande de leur fé- dération, elles seront ac- cueillies dès ce jeudi à la piscine du Wezenberg, à Anvers, où elles pour- ront utiliser les installa- tions appartenant à Sport Vlaanderen et la Ville d’Anvers. Ces deux instances ont donné leur feu vert aux trois nageuses pour qu’elles partagent les lieux avec les 12 nageurs et na- geuses d’élite flamand- s(Ph.VW).
Basket
Compétitions annulées
en régionales et
provinciales
L’Association Wallonie- Bruxelles de basketball (AWBB), l’aile franco- phone de la fédération, a annoncé mercredi qu’elle mettait fin à ses compétitions régionales et provinciales tout comme les champion- nats de jeunes en raison de la pandémie de coro- navirus.
-
BRÈVES

23
23JEUDI19 MARS 2020
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de Gym pour tous, et ce à tous
les niveau, jusqu'au 1er juin.
Gym: tout est suspendu
jusqu’au 1
er
juin
© news
La pandémie de coronavirus a
même contraint les toutes puis-
santes fédérations sportives améri-
caines à stopper momentanément
leurs compétitions et autres activi-
tés, c’est dire si la parenthèse mon-
diale qui s’annonce risque de per-
durer et d’avoir des conséquences,
notamment sur le plan écono-
mique, énormes, à tous les éche-
lons. Le contexte est compliqué,
anxiogène, bien que Donald
Trump, qui a décrété l’état d’ur-
gence, qui a suspendu tous les vols
en provenance de l’Europe, conti-
nue pourtant d’étaler son inso-
lente omnipotence, évoquant déjà
une fin de l’épidémie sur son terri-
toire pour juillet ou août.
Une forme d’aveuglement qui
touche une grande partie de la po-
pulation au pays de l’Oncle Sam,
où un peu moins de 5.000 per-
sonnes environ ont été testées po-
sitives au Covid-19. « Les Améri-
cains voient bien que c’est la pa-
nique chez nous », explique Has-
san Cancro, un footballeur ansois
du Los Angeles 10 FC, le club que
possède un certain Alessandro Del
Piero. « Mais ils ne sont pas (en-
core) très inquiets ou stressés ; ils
se disent, avec leur assurance lé-
gendaire, qu’ils vont pouvoir gérer
la situation. Disons que, un peu
comme en Europe au tout début
de la crise chinoise, la prise de
conscience n’est pas totale. Sans
doute parce que les cas recensés
sont peu nombreux. »
EN FAMILLE
Le gouvernement US a pourtant
rapidement réagi et pris certaines
mesures. Dans la Cité des anges et
à New York, par exemple, les éta-
blissements de l’Horeca sont tous
fermés et les rassemblements de-
venus interdits. Des décisions
d’anticipation qui ont pris de
court le Liégeois de 28 ans, rentré
en Belgique afin de répondre à des
exigences de nature administra-
tive. « Il fallait que je renouvelle
mon passeport et que je règle cer-
taines choses en vue d’obtenir une
autorisation me permettant de res-
ter aux USA pour une durée de
cinq ans », précise celui qu’on a
connu à Cointe, Hamoir et Hers-
tal. « Le hic, c’est que le jour après
avoir tout arrangé, je me suis re-
trouvé bloqué en raison de la sup-
pression de tous les vols. »
Hassan Cancro ne sait donc pas
quand il va pouvoir retourner en
Californie et retrouver ses coéqui-
piers, qui poursuivent leurs entraî-
nements en salle. « De mon côté,
j’ai reçu certaines instructions et je
suis en contact régulier, au moins
une fois par jour, avec le club. Est-
ce que ma situation inquiète les
dirigeants ? Non, ou alors ils
cachent très bien leur embête-
ment (sourire). » Le défenseur se
maintient en forme tous les jours
et espère que le confinement gé-
néral ne l’empêchera pas de
conserver un rythme de travail re-
lativement élevé. « Je dois spécifier
de manière quotidienne, dans un
programme informatique, les
exercices que j’ai effectués, les ca-
lories que j’ai perdues. J’ai égale-
ment des consignes particulières
au niveau de la nourriture. Le staff
technique peut ainsi vérifier à dis-
tance mon activité. C’est forcé-
ment plus difficile de répondre
aux impératifs d’un sport de haut
niveau dans un tel contexte, mais
je pense pouvoir retrouver l’en-
semble de ma condition et de mes
aptitudes physiques après deux se-
maines de reprise. Heureusement,
nous n’avons encore disputé
qu’un seul match de champion-
nat. »
Reste à savoir quand il sera autori-
sé à voyager vers Los Angeles, une
incertitude qui n’écornifle pas (en-
core) sur son moral. « Est-ce que je
préfère être en Belgique plutôt
qu’aux États-Unis ? Très bonne
question (il rigole) ! C’est mitigé
pour l’instant. Je passe au moins
du temps en famille, mais seul
l’avenir me dira si c’était une
bonne chose de rester bloqué ici.
Tout ce que j’espère maintenant,
c’est que l’interdiction qui frappe
le secteur aérien ne sera pas pro-
longée au terme des trente jours
imposés par Donald Trump et que
la crise sanitaire ne va pas s’ampli-
fier. »
-
YOUNG KRUYTSHassan Cancro (à droite) espère rentrer très vite aux USA.© DR
R
eparti pour une nouvelle
saison, la deuxième,
au sein de l’équipe du
Los Angeles 10 FC, qui
milite en United Premier Soccer
League (UPSL), l’Ansois Hassan
Cancro est bloqué en Belgique
en raison de la suspension des
vols vers les States en prove-
nance de toute l’Europe.
La pandémie de coronavirus bloqueHassan Cancro (Ans), qui ne peut plus retourner à Los Angeles
FOOTBALL ÉTRANGER
«Les Américains ne sont pas inquiets,
ils se disent qu’ils vont pouvoir gérer»
Malgré d’autres proposi-
tions très intéressantes,
Hassan Cancro a décidé de
rester une année de plus au
Los Angeles 10 FC : « Après
avoir rencontré les diri-
geants, j’ai vite compris
qu’il serait compliqué de
refuser leur offre. Ce sont
eux qui m’ont redonné
confiance et je ne me
voyais pas partir comme
ça. D’autant que le club
nourrit des grandes ambi-
tions, souhaite mener à
bien divers projets. Ales-
sandro Del Piero est tou-
jours très impliqué, nous
recevons la visite de
joueurs et de coaches de la
Juventus, c’est plutôt enri-
chissant. »
Après avoir terminé à la
deuxième place et partici-
per aux playoffs, l’Ansois
espère cette fois pouvoir
être sacré. « C’est l’objectif
en tout cas. Nous avons
conservé une belle ossature
au sein du noyau. Et on
risque de batailler ferme
avec Orange County pour
le titre de champion. »
-
«L’objectif
est d’être
champion»
Foot - D3Am.
Matias Nicolato (Tilleur)
jouera à Aywaille
Les Aqualiens viennent
d'acter une nouvelle arri-
vée en trouvant un accord
avec Matias Nicolato (18
ans). Ce milieu de terrain
fait partie des jeunes ayant
reçu une chance avec la
D2 des Métallos cette sai-
son. Il reste d'ailleurs sur
deux titularisations, à Re-
becq et Verlaine.
-
M.H.
Honay (Warnant) séduit
par le projet de Herstal
L’arrière droit a annoncé ce lundi qu’il ne resterait pas à Warnant. « Je n’avais pas l’impression qu’on me faisait encore confiance », disait-il. Sa future destina- tion pourrait bien être Herstal, qu’il a rencontré et avec qui les négociations sont avancées, même si rien n’est encore acté. « C’est en effet la piste la plus chaude », explique le back droit, qui a aussi quelques touches en pro- vinciale. « Je sens qu’à Herstal j’aurai la confiance du staff et les infrastruc- tures sont top. Je me laisse encore un peu le temps de la réflexion avait de prendre ma décision »,
conclut celui qui était arri-
vé il y a trois ans aux Bu-
rettes, en provenance de
Wanze/Bas-Oha.
-
Foot - P2B
Fléron a trouvé son deuxième gardien pour l’an prochain. Au RCS Verviers, le jeune portier du FC Hermée Nico- las Cinosi (formé notam- ment à Eupen) formera le duo de gardiens de l’équipe première avec Arnaud Go- mant.
-
J.G
Foot - P2A
Seraing Athlétique (P2A) se renforce doublement. Tout d'abord avec un attaquant de Couthuin (P3A) : Samuel Garcia Pipa. Le deuxième joueur pro- vient du FCB Sprimont. Ar- rivé au dernier mercato es- tival chez la D3 des Car- riers, Samy Marcuccio (for- mé à Seraing, Eupen) s'était blessé durant la prépara- tion. Cette semaine, le joueur de 22 ans a décidé de rejoindre les Sérésiens. Le T1 Mourad Lachhab a aussi pu prolonger Cheikh Doudou et Alexis Gorrissen Ruiz.
-
J.G
BRÈVES
Mardi et mercredi, les diffé-
rentes fédérations ont pris une
décision logique et pleine de
bons sens à savoir la fin de tous
les championnats. reste à savoir
quel avenir sera décidé pour
nos clubs au niveau montée/
descente.
Si la situation sanitaire évolue
d’heure en heure et que la mo-
bilisation générale est deman-
dée pour enrayer la propagation
du Coronavirus, celle du basket
suit un peu le même timing.
Ainsi, avec tous les champion-
nats paralysés depuis presque
deux semaines, les interroga-
tions restent intactes et les ré-
ponses tombent (logiquement)
au compte goûté.
Le week-end dernier, c’est l’an-
nulation (avec désignation des
titres de champions mais pas de
descente car ces ligues sont fer-
mées) des championnats D1
hommes et dames qui ont mar-
qué le début des prises de posi-
tions claires. Mardi soir, via un
communiqué de la fédération
flamande, il a été annoncé que
les championnats de TDM1 et 2
ne reprendraient pas non plus.
Dans la foulée, c’est tout le bas-
ket dans le Nord du pays qui a
définitivement été annulé sans
espoir de reprise. Dans le même
communiqué, la fédération fla-
mande annonçait la date du 21
mars pour la prise de position
concernant les éventuelles déci-
sions concernant des montées
ou descentes.
Des décisions qui impacteront
clairement des clubs wallons
(Belleflamme et Saint-Michel
pour les équipes de notre Pro-
vince). Mais, c’est finalement
tout le monde qui sera impacté
puisque, hier soir, l’AWBB et les
comités provinciaux ont logi-
quement suivi le mouvement et
pris une décision commune à
savoir l’arrêt pur et simple des
différents championnats. Si le
président de l’AWBB, Jean-Pierre
Delchef, a déjà annoncé que la
fédération allait aider les clubs
en retardant certaines « fac-
tures », c’est toujours la date du
26 mars qui est avancée pour
une grande réunion pour la
prise de décision concernant le
futur. Maintien des équipes
dans leurs divisions ou méca-
nisme de montée ou descente à
trouver, voilà la question aui y
sera examinée.
Maintenant, suite à nos interro-
gations, le président du comité
provincial, Benjamin Riga, a te-
nu à préciser la position lié-
geoise. « Je tiens effectivement à
rappeler que les comités provin-
ciaux agissent en toute indépen-
dance. Mais le problème est
vraiment complexe et spéci-
fique à chaque Province voire
chaque division. Maintenant, le
Hainaut est du même avis que
nous, il faut une décision glo-
bale. En effet, je ne cache pas
que nous sommes déjà contac-
tés par certains clubs qui nous
demandent des exceptions pour
valider une éventuelle montée !
Mais notre position est claire en
interne : Nous n’accepterons
pas du cas par cas et le comité
prendra une décision identique
pour l’ensemble des clubs. Hors
de question que chaque club
vienne à décider individuelle-
ment. »
-
D.W.
Tout le basket
mis à l’arrêt
BASKET – PROVINCIAL
Neuville affrontait Saint-Walburge.© Smets

24
L
e 11 mars dernier, 49 chefs d’entreprises s’étaient
donné rendez-vous chez Immersiv à Lesquin pour
la seconde édition du Boost’In Wapi. A l’initiative
du Réseau Entreprendre Wallonie Picarde et de
Sudpresse (Nord Eclair), avec le soutien de Beobank et
Belga News Agency, le Boost’In est en passe de devenir
un évènement incontournable pour faire du business en
Wallonie Picarde
« Grâce au Réseau Entreprendre, nous avons pu
réunir 49 décideurs et patrons d’entreprise, ce 11
mars chez Immersiv. A travers 4 workshops, ils
ont pu se découvrir et envisager pour certains une
future collaboration fructueuse. » se réjouit Katia
Fazio, responsable des partenariats, du spon-
soring et des évènements au sein du groupe
Sudpresse. Le succès des Boost’In et autres Bu-
siness Races tient, à n’en pas douter, au mélange
entre les activités ludiques et les activités pro-
posées à chaque édition. Une formule à succès
qui permet de parler business autrement !
Réseau Entreprendre, des
entrepreneurs au service d’autres
entrepreneurs
Le Réseau Entreprendre entend montrer que
la Wallonie Picarde est une région importante
dans le paysage économique Wallon. Au travers
de ses 42 membres, il soutient et encourage l’en-
treprenariat. Mais comment cela fonctionne ?
« Chaque mois, un comité de sélection se réunit. Ce
comité rassemble une vingtaine de membres sur
nos 42. Nous recevons un ou plusieurs candidats
qui souhaitent se faire accompagner. Attention,
il est important de préciser que nous aidons au
développement de projets déjà « matures », donc
qui ont un numéro de tva, un business plan et une
vraie réalité de terrain. C’est ce jour-là que le can-
didat nous montre toute sa détermination en se
présentant lui-même avec son cœur et toute son
énergie. » nous explique Barbara Michiels, Res-
ponsable du Réseau Entreprendre en Wallonie
Picarde. Au terme d’un question/réponses avec
le candidat, le comité de sélection délibère et
vote. Si le candidat porte en lui les valeurs en-
trepreneuriales, le Réseau Entreprendre choisit
le membre le plus à-même de suivre l’entrepre-
neur en devenir durant deux ans.
« Après une année de suivi, durant laquelle le
porteur de projet bénéfi cie des meilleurs conseils
de nos membres, le tout gratuitement, un comité
desuivi se réunit pour faire le point sur l’évolution
du projet. » souligne Barbara. Le Réseau Entre-
prendre soutient, par son action, le dévelop-
pement économique de la Wallonie Picarde, en
mettant en avant des valeurs comme la trans-
mission et la bienveillance.
Des ateliers ludiques pour le
bonheur des participants
Les 49 dirigeants avaient rendez-vous chez Im-
mersiv à Lesquin, un centre de formation. Ils ont
eu l’occasion de s’essayer au pilotage d’un avion
de chasse et d’un A320 … Renversant diront
certains ! Ils ont ensuite été invités à participer à
l’atelier de Beobank, menée de main de maître
par Sébastien Hennebo, le Directeur Indépen-
dants et Entreprises Région Hainaut. Le thème
de cette édition : la gestion des liquidités : vaste
sujet s’il en est, cette gestion du cashfl ow est in-
dispensable à la bonne santé d’une entreprise.
Rompu à l’exercice, Belga a soumis les partici-
pants à l’exercice de l’interviewer/interviewé.
L’exercice étant fi lmé puis projeté, chacun a pu
retenir des trucs et astuces pour améliorer son
image et son aisance face aux médias.
Bilan plus que positif
Quand l’heure fut venue de passer à la table
des promesses de collaboration entre entrepre-
neurs, le résultat fut à la hauteur des espérances
de Réseau Entreprendre Wallonie Picarde et de
Nord-Eclair, avec un total de 152 signatures.
« Lors de cette 2ème édition, nous avons pu
constater un contexte chaleureux, des patrons
soudés et la volonté de travailler ensemble ».
conclut Katia Fazio.
RÉSEAU
ENTREPRENDRE
Barbara Michiels
Responsable du Réseau entreprendre section Wapi
BEOBANK
PRO
Sébastien Hennebo
Responsable Entreprises & Indépendants pour le Hainaut
BELGA
NEWS AGENCY
Olivier Delbrouck
Chief Operating Officier
« C’est toujours agréable de croiser nos
membres à ce genre d’évènements. Le dyna-
misme et l’enthousiasme de la Wallonie Pi-
carde me font toujours chaud au cœur ! C’est
une région qui, économiquement, se relève
et se révèle chaque jour. Des entrepreneurs
passionnés et talentueux qui mettent, au
travers de notre réseau, leurs talents et leurs
connaissances au service de jeunes entrepre-
neurs. Avec la crise que nous traversons, cette
entraide et cette bienveillance seront plus que
jamais au cœur de la mission du réseau en-
treprendre. Pour celles et ceux qui veulent en
savoir plus, rendez-vous le 27 avril pour notre
réunion mensuelle. »
C.W.
« Cette seconde édition du Boost’In Wallonie
Picarde est l’une des plus réussie ! Les ateliers
étaient très professionnels et la partie ludique
était vraiment chouette ! Tournai regorge d’en-
trepreneurs dynamiques, motivés et très chaleu-
reux. La Wallonie Picarde doit montrer fi èrement
ses réussites et plus que jamais raconter son his-
toire. Et cela c’est conclu concrètement puisque
une entreprise présente le 11 mars dernier nous a
demandé d’inclure un module de mediatraining
dans leur off re. Coup de chapeau à Sudpresse et
le réseau Entreprendre pour cette organisation. »
C.W.
« Je ne peux que saluer l’organisation de cette
seconde édition ! Une soirée riche en échanges,
entre tous les participants. J’ai vraiment pu res-
sentir que les dirigeants venaient au Boost’In
pour se rencontrer, échanger et faire du bu-
siness. Nous avions un atelier sur la gestion
des liquidités et les participants étaient vrai-
ment heureux de bénéfi cier d’une information
claire, vulgarisée et accessible. Ils sont repartis
de là avec de nombreux trucs et astuces, et le
sourire aux lèvres. Du côté de Beobank, cette
soirée nous a donnée de belles perspectives de
contacts directs que nous espérons concréti-
ser rapidement ! Je suis certain que l’édition de
Charleroi connaîtra le même succès ! »
C.W.
152 PROMESSES DE COLLABORATION AU BOOST’IN WAPI
POUR PLUS D’INFOS
CONTACTEZ-NOUS VIA
[email protected]
Ce nouveau record sera remis sur la table
à l’occasion des prochains «Boost In» et
« Business Races » prévus à Liège et Charleroi
en octobre, à Namur et en Brabant Wallon
en novembre.
Une organisation

25
25JEUDI19 MARS 2020
HOROSCOPE
SUDOKUVerseau20-01 / 18-02
Travail : Tendance à vous emporter à pro-
pos de tout et de rien… d’où des conflits
avec certains collègues. Amour : Essayez
de mieux comprendre les préoccupations
de votre partenaire. Santé : Ecoutez une
musique douce.
Poissons19-02 / 20-03
Travail : Prendre des mesures arbitraires ne
vous ressemble guère et on va se poser mille
questions dans votre entourage. Amour :
Pourquoi rompre soudainement avec de très
anciennes connaissances ? Santé : Parfaite
résistance physique.
Scorpion23-10 / 21-11
Travail : Respectez toute interdiction d’exer-
cer sur la voie publique. Fort risque de com-
plications administratives. Amour : Vous
aurez à cœur d’apporter votre aide à une
personne de la famille. Santé : Prudence sur
les routes.
Balance23-09 / 22-10
Travail : Ce n’est certes pas en période
de crise qu’il faut tester des méthodes
déjà considérées hier comme archaïques.
Amour : Les amis sont des valeurs sûres.
On peut en user sans modération. Santé :
Résistance physique accrue.
Sagittaire22-11 / 21-12
Travail : Tentez de tirer le meilleur parti pos-
sible d’un concours de circonstances favo-
rable. Restez dans la légalité. Amour : Votre
soirée sera plus agréable si vous y invitez
quelques amis. Santé : Plutôt satisfaisante,
non ?
Capricorne22-12 / 19-01
Travail : Problème de logistique à résoudre
sans délai ; faites prudemment appel à une
aide extérieure très qualifiée. Amour : Vous
avez bien raison de considérer l’amitié
comme une valeur sûre. Santé : Surveillez
mieux votre foie.
Vierge23-08 / 22-09
Travail : Il faudrait lutter contre une forme
d’immobilisme capable de provoquer une
sclérose du système, mais ça use ! Amour :
Le bonheur est à portée de votre cœur… et
vous ne voyez rien venir. Santé : Consom-
mez plus léger.
Taureau20-04 / 20-05
Travail : Si une rumeur peut entamer la
réputation d’un collègue, vous avez l’obli-
gation de vite le mettre au courant. Amour :
N’accordez plus votre confiance qu’à des
personnes qui l’ont méritée. Santé : Après
l’orage vient le soleil.
Gémeaux21-05 / 20-06
Travail : On pourra solliciter votre arbitrage
dans un conflit compliqué, mais que savez-
vous de la question ? Prudence. Amour :
Probablement une excellente journée pour
votre confort sentimental. Santé : Soignez
d’abord vos maux.
Cancer21-06 / 22-07
Travail : Visez haut si cela vous chante, mais
veillez bien à votre équilibre… budgétaire
quand vous toucherez terre ! Amour : Un
conseil d’ami n’est jamais inutile quand on
s’égare un peu trop. Santé : Gare à l’arcade
sourcilière.
Lion23-07 / 22-08
Travail : Trop d’hypocrisie dans la pro-
position que l’on vous présentera comme
extraordinaire ? Qu’espériez-vous donc ?
Amour : Bien avant vous, l’être aimé avait
peut-être flairé quelque menace ? Santé :
Une probable migraine.
Bélier21-03 / 19-04
Travail : Quand la rouille a déjà entamé le
fer, il est trop tard pour agir. C’est un peu la
même chose pour un projet. Amour : Sans
connaître le sentiment de l’Autre, vous avan-
cez dans l’obscurité. Santé : Le mal peut être
l’insomnie.
1234567
b
a
RAYON-
NANTE
FLOUÉ
b
d
BOISSONS
LACTÉES
SANS CESSE
RÉPÉTÉES
c
a
MANCHE
AU TENNIS
PÉNIBLE
c
a
JOIE COL-
LECTIVE
RATION-
NELLES
c
a
JUSTE
SORTI
ASSEM-
BLAGE
c
a
PA RT
DE RISQUE
IL FAIT
BARRAGE
c
a
GARDE
DU VATICAN
CLASSE-
MENT
c
a
MANCHON
MOBILE
SOUSTRAITE
c
DÉBAR-
RASSÉ
DE SON EAU
1
2
3
4
5
6
7
b
d
À BOUT DE
SOUFFLE
IRLANDAIS
À POIL
ALCALOÏDES
TOXIQUES
d
© FOTOLIA.
c
ON
NE JOUE
PLUS
AVEC LUI
INSTRU-
MENT
DE TRAIT
d
c
EN TAS
c
JEUNE
POUSSE
SOUDÉES
d
c
REBELLE
EN TÊTE
LOUCHES
d
GUIDE
DE CHASSE
d
c
AIRE
DE
LANCEMENT
Le mot à découvrir grâce aux cases numérotées répond à la défi ni-
tion suivante : INSTRUMENT DE PRÉDILECTION D’ERIC CLAPTON.
En partant des chiffres existants, remplissez les cases
vides de sorte que les chiffres de 1 à 9 n’apparaissent
qu’une seule fois sur chaque ligne horizontale, sur chaque
ligne verticale et dans chaque bloc de 3x3 cases. Une seule
solution est possible !
© MATHIEU RHUYS
MOTS CROISÉS
Horizontalement :A. Il envoyait volontiers des gens dans des champs de coton. B. Rendues grotesques.
C. Sujet anonyme. Tiré du néant. Chef-lieu d’arrondissement du Pas-de-Calais. D. Avalée sans mâcher. Revenu
de solidarité active. Façon d’avoir. E. Cela situe dans le temps. En veille (en). F. Problème accessoire. Se main-
tient en place. G. Marche sans but. Il met dans l’embarras. En matière de. H. Délai d’exécution. Endroit éga-
lement. I. Lettres du maître. Coupés du cordon. Située
pour le notaire. J. Style considéré comme de mauvais
goût. Ni chauds ni froids. K. Printemps aussi. C’est une
riposte. L. Remis en état de marche. Voie de circulation.
M. Plante alpine couverte d’un duvet blanc. N. A l’as-
pect granuleux. Petit ruisseau. Il sonne faux désormais.
O. Exhausteur de goût. Quantité de mortier que le
maçon déplace en une fois. P. Ou répétée. Galère royale.
Verticalement : 1. Susceptibles de provoquer une
excitation. Petit véhicule de course. Détiens aussi.
2. Autrement. Reparle du passé. Est allongé. 3. Outil
de stockage de données. Interruption du fonctionne-
ment. Erreur particulièrement grossière. 4. Elles font
offices de permis. Très sale, familièrement parlant.
5. Au goût désagréable. Vraiment essentielle. 6. Un des
cinq sens. Congestion potentiellement grave. Epluchure.
7. Prévenir du danger. Travail obligatoire. 8. Soldat amé-
ricain. C’est un possessif. Pronom personnel. Ou inter-
caler. 9. Habitantes de Reykjavik peut-être. Myriapode
qui se roule en boule. 10. Proche de Jules Ferry. Somme
à rendre. Grands canards nordiques. Il accorde les
violons. 11. Obscure pour l’esprit. Plutôt habituel. 12.
Frottés pour sécher. Parler d’un pays balte. Cheville de
golfeur.
A
C
B
EX ÆQUO :
a. 1 + 7 + 2 + 3 + 4 = 17
b. 5 + 1 + 6 + 2 + 3 = 17
DOMINOS :
2247
8708
2842
0080
7482
RT
LESE
SET
APRE U
LIESSE
SENSEES
NE T EE
ADENT R
IS EPI
OS BR I N
SU I SSE
RANG TS
NI LLE
OT EE UT
ESSORE
MOT MYSTÈRE : GUITARE
COUP DE POKER :
1. Le joueur 2 est favori (63%) devant le
joueur 3 (19%) et le joueur 1 (8%). Ici, Roi/6
a de deux fois plus de chance de gagner que
Roi/7 !
2. Ceci s’explique simplement par l’impuis-
sance du roi face à l’as. Le joueur 1 ne peut
être sauvé que par un roi.
3. Rien n’a changé après le flop, le joueur 2
reste largement favori. Notons tout de même
que, malgré une paire inférieure à celle du
joueur 1, le joueur 3 conserve une légère
avance sur ce dernier. Cet exemple prouve
la véritable suprématie de l’as sur les autres
cartes, et surtout sur le roi.
EX ÆQUO
Echangez
deux chiffres de
la colonne “a” contre
deux chiffres de
la colonne “b”
pour obtenir
le même résultat
de chaque côté.
5
7
2
3
3
20
1
1
6
2
4
14
ab
DOMINOS
Qu’ils soient à l’horizontale, à la verticale ou même inversés,
tous les dominos doivent trouver leur place dans la grille.
0 8 7 4
2 0 2 7
2 8 4 8
8 2 2 8
0 0 4 7
2247
8708
2842
0080
7482
COUP DE POKER
Phénomène de domination.
Chaque joueur possède le même tapis.
A
A
4
4
6
6
7
7
7
7
6
6
7
7
K
K
K
K
1
2
3
1. Premier tour de mise : classez ces trois mains selon la probabilité
que chacune a de remporter le coup, de la plus forte à la plus faible.
2. A quoi ces probabilités sont-elles dues ?
3. Après le flop : les forces en présence ont-elles changé ? Que
dénote cet exemple ?
123456
SOLUTIONS
123456789101112
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P
156243
JEUX
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par appel 2,00 EUR - par SMS envoyé/reçu : 1,00 EUR, participation complète par SMS 4,00 EUR - La participation via ces canaux est
la seule considérée comme valide - Les vainqueurs seront tirés au sort parmi les bonnes réponses et personnellement avertis avec
également leurs noms communiqués dans votre journal - La participation est illimitée - Un seul cadeau par famille/adresse et par
concours - Les lots ne sont ni échangeables ni convertibles en espèces - Le traitement des données personnelles est soumis à la loi
du 25 mai 2018 - Mineur d’âge (-18 ans) : autorisation parentale obligatoire - Ces concours sont organisés par MConcept sp,
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28
28 JEUDI19 MARS 2020
Condmané à 23 ans, le
producteur déchu séjournait
jusqu’ici au Bellevue Hospital
de Manhattan
Harvey Weinstein
transféré en prison
© AFP
TIRAGE DU LOTTO
LOTTO 18-03-2020
7111825334334
N° Gagnants Montants
6.................
................. 0................................0,00
5+bonus ..................... 2...................... 35.593,10
5................................80........................... 844,50
4+bonus .................139........................... 243,00
4...........................3.088............................. 20,20
3+bonus ..............3.199............................. 10,40
3........................ 44.660................................6,25
2+bonus ........... 27.934................................3,75
1+bonus ........... 96.665................................1,25
EURO MILLIONS 17-03-2020
5 7 81620212
N° Gagnants Montants
5★★..........
................. 1...............63.600.033,00
5★.............................. 1....................404.531,90
5................................10........................ 9.454,50
4★★.........................20........................ 1.472,40
4★..........................663............................. 81,80
3★★.......................909............................. 63,00
4...........................1.871............................. 21,50
2★★................. 11.361............................. 17,70
3★.................... 24.878................................9,00
3........................ 65.329................................6,40
1★★................. 56.137................................9,00
2★.................. 308.690................................5,10
2...................... 802.072................................3,20
JOKER + 18-03-2020
991994 W
VERSEAU
N° Gagnants Montants
6+signe astro.................. 0.............. 200.000,00
6........................................ 0................ 20.000,00
5........................................ 5...................2.000,00
4......................................24......................200,00
3....................................208........................20,00
2.................................2.085.......................... 5,00
1.............................. 21.978.......................... 2,00
Signe astro...............9.512.......................... 1,50
KENO 18-03-2020
10 13 15 17 25
29 31 32 33 37
38 44 48 49 51
54 56 57 58 59
PICK3 18-03-2020
551
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Commençons par la bonne nou-
velle. Au 31 janvier dernier, les
309 bus hybrides (diesel/élec-
trique) commandés étaient effecti-
vement entrés en service. En-
semble, ils avaient parcouru un
total de 17,5 millions de kilo-
mètres, permettant ainsi d’écono-
miser plus de 2,3 millions de litres
de diesel et d’éviter le rejet de plus
de 6.000 tonnes de gaz carbo-
nique dans l’atmosphère.
Et maintenant, le revers de la mé-
daille. « Les deux séries de bus hy-
brides ont été victimes d’avaries et
d’un manque de disponibilité des
pièces », a indiqué le ministre wal-
lon Philippe Henry au député
Jean-Charles Luperto qui l’interro-
geait.
Les transports en communs lié-
geois qui ont été livrés parmi les
premiers ont essuyé les plâtres. La
situation n’est sous contrôle que
depuis le mois d’octobre. Les pre-
miers bus étaient entrés en service
2018 et 53 avaient dû être rappe-
lés en urgence au dépôt en oc-
tobre de la même année en raison
de problèmes techniques. le Hai-
naut ayant été livré plus tard, les
améliorations nécessaires avaient
pu être apportées dès le départ.
Mais cela n’a pas empêché l’appa-
rition d’une usure prématurée
d’un composant électrique, une
défaillance qui a aussi touché la
flotte de Namur.
« LA SITUATION EST RÉTABLIE »
« Cette défaillance étant apparue
bien plus tôt que ne le laissait au-
gurer le dimensionnement de la
pièce, les stocks de réserve ont été
temporairement épuisés. Au plus
fort de la crise, 28 bus ont été im-
mobilisés », a résumé le ministre
Henry dans sa réponse. Tandis
qu’une communication était mis
en place pour informer la clien-
tèle, un plan d’action a été élaboré
en collaboration avec le construc-
teur afin de résoudre l’ensemble
des problèmes résiduels. Un stock
tampon de la pièce défaillante a
été constitué dans les ateliers du
TEC pour pouvoir faire face rapi-
dement à tout nouveau problème.
« Au 24 février 2020, il ne resterait
plus qu’un seul bus immobilisé
en raison de l’avarie. La situation
est donc rétablie », assure le mi-
nistre wallon de la Mobilité. C’est
maintenant l’heure des comptes :
« Des pénalités sont prévues dans
le cahier spécial des charges régis-
sant ce marché, et couvrent bien
le préjudice financier dû à l’indis-
ponibilité des véhicules ».
En parallèle des bus hybrides,
douze stations de recharge ont été
mises en service et deux supplé-
mentaires le seront dans le cou-
rant de 2020. Le permis relatif à
l’une d’entre elles a dû être revu
suite au risque potentiel d’inon-
dation de l’emplacement rete-
nu.
-
YANNICK HALLET
Après des débuts difficiles, tout roule !© Vincent Lorent
L
e ministre Philippe Hen-
ry a tiré le bilan de deux
années complètes de
mise en service des bus
hybrides sur le réseau wallon.
Cela n’a pas été sans problème
à cause d’avaries et du manque
de disponibilité des pièces.
Selon le ministre, elles couvriront le préjudice
TRANSPORTS EN COMMUN WALLON
Avaries des bus
hybrides: l’heure
est aux pénalités
« Les flottes ont
été impactées par
l’usure
prématurée d’un
composant »
Philippe Henry
« Je souhaite exprimer ma colère »,
nous dit Éric de Beukelaer, hier
soir. Mardi soir le site Cathobel a
été piraté. Ainsi, notamment, en
cliquant sur le site étaient diffu-
sées… des images pornos. Si les
responsables de Cathobel ont pu
supprimer certaines choses, tout
n’était pas encore en ordre mer-
credi soir. « De petits comiques ont
trouvé drôle (Utile ? Jouissif ? Choi-
sissez !) de lancer une cyberat-
taque », nous explique-t-il. « C’est
lamentable en soi, mais odieux en
ce temps de confinement. Catho-
bel est un vecteur de communica-
tion et de contact pour de très
nombreux chrétiens et non-chré-
tiens. Attaquer cela est contraire à
toutes les valeurs d’une société un
peu civilisée. J’ai du mal à imagi-
ner le profil de ceux qui s’amusent
à cela. Geek frustré ? Étudiant en
informatique aussi bête que dés-
œuvré ? Anticléricaux maladifs ?
Cela me dépasse ! »
-
M.SP.
Une cyberattaque
sur le site «Cathobel»
LE VICAIRE EST TRÈS FÂCHÉ
Eric de Beukelaer© Thomas Van
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29
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je renvoie ce formulaire GRATUITEMENT
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• A mon libraire
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Dateff: .......... /....... /2020
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AU JOURNAL DE VOTRE RÉGION

La période est évidemment pro-
pice à ce que les gens se re-
trouvent devant leur petit
écran. Les autres loisirs sont en
berne, les cinémas, les théâtres
et les restaurants sont fermés.
Mais si les émissions de divertis-
sement marchent un peu
mieux (lundi par exemple,
« Top Chef » a fait 15 % de télé-
spectateurs de plus que sa
moyenne habituelle), c’est sur-
tout l’info qui cartonne. La
principale raison de la crois-
sance de la consommation télé
actuelle s’appuie sur un besoin
de savoir plutôt que sur une vo-
lonté de se divertir ou de se
changer les idées. Et la preuve
n’est pas seulement à trouver
avec le score particulièrement
haut enregistré par La Une ce
mardi.
Le RTL Info de 19h est aussi en
train de cartonner littérale-
ment. Ce mardi, si elle a fait un
peu moins que sa concurrente,
il y avait quand même quelque
880.500 personnes devant l’édi-
tion spéciale présentée par Luc
Gilson. Le 19 h de la chaîne pri-
vée a d’ailleurs vu ses audiences
aller crescendo depuis le mardi
10 mars, frôlant elle aussi le
million de téléspectateurs lundi
soir (968.000).
DÉBATS EN GRANDE FORME
Au total les deux chaînes qui
diffusent les bulletins d’info les
plus vus représentent à elles
seules 43 % du temps passé de-
vant le poste contre seulement
36 % l’an passé à pareille
époque.
Les débats sont également en
train de battre tous leurs re-
cords. C’est le cas de « C’est pas
tous les jours dimanche » pré-
senté par Christophe Deborsu :
254.000 personnes l’ont suivi,
c’est tout simplement le
meilleur score jamais obtenu
par le programme depuis sa
création ! Cela explique aussi la
programmation de ce mercredi
soir qui mettait aussi Chris-
tophe Deborsu en avant.
Sacha Daout sur la chaîne pu-
blique n’est pas en reste. Son
« Questions en prime » a fait
quelque 687.000 téléspectateurs
mardi soir.
Bref, même si le cœur n’est pas
vraiment à s’en réjouir, c’est pa-
radoxalement un moment
d’embellie d’audience que
vivent les deux chaînes natio-
nales. Habituellement à pareille
époque, lorsque les jours al-
longent, c’est plutôt une nette
baisse du nombre de téléspecta-
teurs qu’elle constate.
En toute logique, le confine-
ment élargi qui est entré en vi-
gueur ce mercredi devrait en-
core renforcer le phénomène
lors des prochains jours.
On ajoutera aussi que l’arrivée
de la chaîne belge d’info en
continu LN24 n’a eu qu’un im-
pact marginal jusqu’ici. La Une
et RTL-TVI restent, et de loin, les
deux chaînes de référence pour
le Belge francophone.
Reste que si nos chaînes de télé
attirent du monde, c’est encore
et toujours le public un peu
plus âgé qui les suit. Ainsi, par-
mi les plus de 65 ans, ils sont
près de 9 sur 10 à les regarder
quotidiennement. Les 15-34 ans
ne sont généralement qu’aux
alentours des 40 %, sauf préci-
sément ces jours-ci où la barre
des 50 % de ceux qui regardent
au moins 10 minutes est at-
teinte.
Si l’info est le moteur actuel de
nos chaînes, on notera aussi
que ces jours-ci, plusieurs fic-
tions ont également fait le plein
de public. C’est le cas du « Voya-
geur » avec Éric Cantona (près
de 400.000 personnes) et « La
Stagiaire » (plus de 300.000), par
contre « Profilage » et « Astrid et
Raphaëlle » sont jusqu’ici des
déceptions.
Du côté de la téléréalité au sens
large, « Top Chef » (près de
500.000 personnes) « Mariés au
premier regard » (355.000 per-
sonnes) sur RTL-TVI et « Koh-
Lanta » (324.000) sur TF1 in-
diquent que le genre n’est pas
encore près d’être complète-
ment délaissé.
-
SAM CHRISTOPHE
Les audiences pour François De Brigode et Thomas Gadisseux sont au top.© RTBF
C
e mardi soir, le JT de
François De Brigode
sur La Une a attiré plus
d’un million de télé-
spectateurs ! C’est un record
indéniable, même s’il a aussi un
petit côté amer dans la mesure
où il repose sur une crise sani-
taire dont personne n’est encore
capable d’évaluer exactement
les conséquences sur notre
santé et sur notre économie.
L’info télé est une vraie valeur refuge chez nous
AUDIENCES
Le confinement
est tout profit pour
La Une et RTL-TVI

30
30
JEUDI19 MARS 2020
TÉLÉVISION JEUDI
5.00 Bel RTL 8.35 Best of Shopping
11.05 Shopping Hours 12.10 Loïc,
fou de cuisine 12.25 Belges à
domicile 12.45 RTL info bienvenue
13.00 RTL info 13 heures 13.45
Crocodile Dundee 2 Film d’aventures
de John Cornell. Avec Paul Hogan.
15.35 Les mamans 16.20 Les
reines du shopping Jeu présenté par
Cristina Cordula. 17.15 Chasseurs
d’appart’ Jeu présenté par Stéphane
Plaza. 18.20 Loïc, fou de cuisine
18.30 Septante et un Jeu présenté
par Jean-Michel Zecca. 19.00 RTL Info
19 heures 19.40 Belges à domicile
Magazine. 20.05 Tout s’explique
Magazine présenté par Maria Del Rio.
6.25 Tfou 8.30 Téléshopping 9.15
Météo 9.20 Tfou 11.00 Les feux de
l’amour Feuilleton. 12.00 Les douze
coups de midi 13.00 Journal 13.40
Petits plats en équilibre 13.45
Météo 13.55 Un simple baiser
Téléfilm sentimental de Maura Anderson.
Avec Ryan Caltagirone. 15.30 Un
amour irrésistible Téléfilm sentimental
de Kristoffer Tabori. Avec Alison Sweeney.
17.05 Quatre mariages pour une
lune de miel Téléréalité. Gaetan et
Géraldine. 18.10 Bienvenue chez
nous Jeu. Sandrine et Laurent. 19.20
Demain nous appartient 19.55
Météo 20.00 Journal 20.45 Habi-
tons demain Magazine.
6.00 Le 6h info 6.30 Télématin
9.30 Amour, gloire et beauté 9.55
Tout le monde a son mot à dire
10.30 Ça commence aujourd’hui,
des nouvelles de nos invités
11.15 Les Z’amours 11.50 Tout
le monde veut prendre sa place
13.00 Journal 13h00 13.50 Ça
commence aujourd’hui 15.10 Je
t’aime, etc. 16.15 Affaire conclue,
tout le monde a quelque chose
à vendre 17.50 Affaire conclue :
la vie des objets Magazine. 18.00
Tout le monde a son mot à dire Jeu
présenté par Sidonie Bonnec et Olivier
Minne. 18.35 N’oubliez pas les
paroles Jeu. 20.00 Journal 20h00
9.10 Chroniques d’en haut Magazine
présenté par Laurent Guillaume. 9.45
Chroniques méditerranéennes Maga-
zine présenté par Nathalie Simon. 10.20
Ensemble c’est mieux ! 11.35 L’info
outre-mer 11.50 12/13 12.55 Météo
à la carte 13.50 Un cas pour deux
L’Ultimatum. - Une liaison mortelle. 16.05
Des chiffres et des lettres Jeu. 16.40
Personne n’y avait pensé! 17.20
Slam Jeu. 18.00 Questions pour un
champion Jeu. 18.50 19/20 20.00
Vu Divertissement. 20.20 Plus belle la
vie Feuilleton. Riva ne tient plus en place.
Il se pourrait que Blanche ait trouvé l’idée
qui permettrait à Franck de renouer avec
Noé.20.45 Tout le sport Magazine.
6.00 Le 6-8 8.00 Le 8-9 9.00 C’est
vous qui le dites 10.30 On n’est
pas des pigeons! 11.25 Demain
nous appartient 12.00 Les feux de
l’amour 12.55 JT 13h 13.35 Affaire
conclue, tout le monde a quelque
chose à vendre Magazine. 15.10 Les
enquêtes de Vera Fille de personne.
(Saison 8). Une femme, mère de deux
enfants, a été retrouvée morte dans son
jardin. Vera soupçonne les voisins de la
victime de ne pas dire toute la vérité sur
cette affaire. 16.50 Les jardins de rêve
de Luc Noël 17.05 Une vie de chiot
Documentaire. 17.50 Demain nous
appartient 18.30 On n’est pas des
pigeons! Magazine. 19.30 JT 19h30
7.40 Les meurtres des escaliers
Téléfilm dramatique de Brian Skiba.
9.10 La folie en héritage Téléfilm de
suspense de Sheldon Larry. 10.35 Si
près de chez vous 12.00 N’oubliez
pas les paroles 13.05 Plus belle la
vie 14.00 Un couple en péril Téléfilm
de suspense de Tom Shell. 15.35 Les
doutes de Scarlett Téléfilm de suspense
de Peter Sullivan. 17.00 Matière grise
express 17.15 Si près de chez vous
17.45 N’oubliez pas les paroles Jeu
présenté par Nagui. 18.50 Plus belle la
vie Feuilleton. 19.20 Friends Celui qui
a des triplés. - Celui qui accepte l’inaccep-
table. 20.05 The Big Bang Theory La
dérivation des subventions.
20.35
L’un dans l’autre
21.05
Profilage
21.05
Envoyé spécial
21.05
Man of Steel
20.35
Astrid et Raphaëlle
20.30
We’re the Millers
COMÉDIE DE BRUNO CHICHE
(FR/BEL, 2017). 140MIN. AVEC
STÉPHANE DE GROODT, LOUISE
BOURGOIN, AURE ATIKA.
Respectivement mariés à Aimée
et Eric, Pierre et Pénélope sont
amants. Lors d’une dernière nuit
d’amour, ils se promettent d’arrêter
leur histoire. Au réveil, Pierre
découvre qu’il vit désormais dans le
corps de Pénélope et inversement.
Ils doivent faire face au plus vite à
cette situation incroyable. Chacun
tente de s’adapter à cette nouvelle
situation sans se trahir...
SÉRIE DE DIDIER BIVEL (FR,
2019). 55MIN. AVEC PHILIPPE
BAS, TAMARA MARTHE, DIANE
DASSIGNY, RAPHAËL FERRET.
DANS MA CHAIR (SAISON 10).
Pour éviter la prison, Elisa Bergman
est contrainte de collaborer avec
la DPJ. Elle fait appel à un ancien
membre de l’équipe qui tente de
reprendre du service. 22.00 Louves.
Un garçon est porté disparu. La
dernière fois qu’il a été vu, il déam-
bulait aux abords d’une forêt. Elisa
découvre que ces bois cachent un
mystère.
PRÉSENTÉ PAR ELISE LUCET.
Coronavirus : une ville sous pression.
Depuis deux semaines, Mulhouse,
avec ses 110 000 habitants, est l’une
des premières villes impactées par
l’épidémie. - La viande... sans viande !
D’Israël aux Etats-Unis, rencontre avec
les chercheurs et les industriels qui
développent une «viande alternative»,
à base de protéines végétales. - Les
oubliés de Kaboul. 800 travailleurs
afghans, des interprètes, des maga-
siniers, des ouvriers, sont aujourd’hui
considérés comme des traîtres dans
leur propre pays.
FILM FANTASTIQUE DE ZACK
SNYDER (USA/GB, 2013).
140MIN. AVEC HENRY CAVILL,
AMY ADAMS, KEVIN COSTNER.
Un jeune garçon doté d’une force
extraordinaire part à la recherche de
ses véritables origines et découvre
qu’il est né sur une lointaine planète
nommée Krypton. Conscient que
son destin est étroitement lié à
celui de la Terre, menacé, il utilise
ses pouvoirs pour sauver son lieu
d’adoption de deux autres survivants
de la planète Krypton, le général Zod
et sa complice Faora.
SÉRIE D’HIPPOLYTE DARD, ELSA
BENNETT (FR, 2019). 55MIN. AVEC
SARA MORTENSEN, LOLA DEWAERE,
BENOÎT MICHEL. CHAÎNON
MANQUANT (SAISON 1).
Une employée du Muséum d’Histoire
Naturelle est retrouvée morte noyée
au pied d’un squelette de dinosaure,
ce qui intrigue Raphaëlle et Astrid.
21.30 Chambre close. Alors qu’un
célèbre écrivain est retrouvé mort
chez lui, Raphaëlle pense qu’il s’agit
d’un meurtre jusqu’à ce qu’elle
découvre que l’appartement est
fermé de l’intérieur.
COMÉDIE DE RAWSON
MARSHALL THURBER (USA/GB,
2013). 110MIN. AVEC JENNIFER
ANISTON, JASON SUDEIKIS, WILL
POULTER, MATTHEW WILLIG.
Alors qu’il doit rembourser son
fournisseur, David Clark, un dealer
de marijuana, décide de réaliser
un dernier job. Pour cela, il doit se
rendre au Mexique afin de transpor-
ter un gros chargement de marijuana
vers les Etats-Unis. Il y va avec sa
«famille» insoupçonnable d’Amé-
ricains moyens, inventée de toutes
pièces pour duper les douanes...
22.55 Top Chef
Téléréalité présenté par Sté-
phane Rotenberg.
Avec Hélène Darroze, Philippe
Etchebest, Michel Sarran
et Paul Pairet. Lors de cette
session spéciale brigade, c’est
ensemble que les candidats
perdront ou remporteront les
épreuves proposées. Pour
la première, les candidats
cuisinent pour Christophe
Hardiquest, qui dépoussière
le patrimoine culinaire belge.
Chaque brigade aura 1h30
pour rendre gastronomiques
trois morceaux de poulet.
0.55 A la sauce belge
Divertissement présenté par
Sophie Pendeville.
1.10 Loïc, fou de cuisine
1.25 RTL Info 19 heures
23.00 Profilage
Série. Imaginaire. (Saison 9).
Le cadavre d’un homme est
retrouvé dans une pièce fermée
de l’intérieur. Personne n’a pu
entrer ou sortir. Le seul témoin
de ce crime est la petite-fille
de la victime. L’enfant dessine
ce qu’elle a vu : une silhouette
noire inquiétante, avec un
chapeau haut de forme. Est-ce
le portrait-robot du tueur ?
00.00 Les yeux fermés. Adèle
est prise pour cible par le
meurtrier d’une jeune femme
qui a récemment été retrouvée
morte étranglée. L’équipe tente
d’identifier le tueur.
1.00 Les experts : Manhattan
Série. Morte d’effroi. (Saison
7). Succomber à la tentation.
2.45 Programmes de la nuit
22.50 Complément d’enquête
Magazine présenté par
Jacques Cardoze. Fin du
monde : et si c’était sérieux ?
Invitée  :  Alice Debiolle.
A cause du réchauffement cli-
matique et de l’épuisement des
ressources énergétiques, des
scientifiques sont convaincus
que la société est condamnée
à disparaître. Pablo Servigne,
ingénieur agronome français,
multiplie les conférences
partout en France. Enquête
au coeur d’un mouvement
catastrophiste qui mobilise de
plus en plus de citoyens.
0.05 Basique, le concert
Concert. Boulevard des Airs.
Enregistré à Pau, en novembre
2019
1.25 Tout compte fait
23.30 Chronique d’un antisémi-
tisme d’aujourd’hui
Documentaire de Georges
Benayoun (Fr, 2020). Ce
film prend Toulouse pour
laboratoire de la dérive de la
société française qui assiste
à des répétitions de violences
contre les citoyens juifs et la
montée d’un climat délétère.
Depuis l’attentat de l’école Ozar
Hatorah, qui a coûté la vie à
trois enfants et à un professeur
en 2012, la communauté juive
vit au quotidien dans une
inquiètude sourde.
0.35 Les victimes de la route
en Guadeloupe
Documentaire.
1.30 Laurent Gerra, le miroir
de son époque
Documentaire.
22.30 Daesh, le dilemme de la
justice
Documentaire de Christophe
Cotteret (Bel, 2018).
Suite à leur défaite militaire en
Syrie, le retour des djihadistes
internationaux dans leur pays
d’origine inquiète tant pour
leur dangerosité, que pour leur
réhabilitation. A travers ce docu-
mentaire, Christophe Cotteret,
pénètre au cœur du problème
en suivant deux avocats et deux
avocates d’ex-djihadistes et
présumés terroristes.
23.40 Tout le Baz’Art
Magazine présenté par Hadja
Lahbib. Céline Scheen.
0.10 On n’est pas des pigeons!
Magazine présenté par Benja-
min Maréchal.
1.10 JT 19h30
22.25 Rambo 2 : La Mission
Film d’action de George P.
Cosmatos. Avec Sylvester
Stallone, Richard Crenna,
Charles Napier. Ex-combattant
du Vietnam, John Rambo
purge une peine de cinq
années de prison. Son ancien
colonel lui offre une chance de
se racheter : il devra retourner
au Vietnam et repérer les
camps détenant des prison-
niers américains depuis la fin
de la guerre. Rambo prend sa
tâche très au sérieux...
0.00 OpinionS
0.30 Archives
Magazine. Jazz pour tous : Trio
Jimmy McGriff. Un concert
enregistré lors du Festival
international de Comblain-la-
Tour, en 1965.
FILM SÉRIE MAGAZINE FILM SÉRIE FILM
Après les mesures de confine-
ment, il n’était évidemment
pas possible de retrouver le
Grand Cactus en studio devant
son habituel public. Mais
l'équipe de Jérôme de Warzée
et Adrien Devyver a tenu à
maintenir le contact avec ses té-
léspectateurs. C’est donc depuis
leur domicile que les anima-
teurs proposeront une émission
exceptionnelle : carrément dans
leurs canapés !
Si le sommaire ressemblera
quand même beaucoup à un
best of (avec les membres de
l’équipe qui choisissent de re-
voir leurs séquences préférées)
on aura aussi M
me
Rigide qui
donnera son point de vue sur la
crise sanitaire, et des images in-
édites de l’équipe du 1733 qui
fait face au coronavirus.-
Ils ne sont pas en studio cette fois
LE GRAND CACTUS (LA DEUX À 20H30)
Jérôme de Warzée.© RTBF
On ne va pas dire qu’on ne s’y at-
tendait pas. L’UER a annoncé
l’annulation du prochain
Concours Eurovision qui devait
avoir lieu à Rotterdam, au mois
de mai, du 12 au 16. La possibilité
d’un report à une autre date,
mais en 2021, est actuellement
étudiée. L’idée, un temps avan-
cée, d’un concours sans public, a,
elle, été abandonnée. Et de toute
façon, avec la pandémie de coro-
navirus et les confinements qui
ont lieu partout en Europe, il au-
rait été très difficile d’organiser
un événement d’une telle enver-
gure.
Les Pays-Bas n’envisagent donc
pas un report de quelques se-
maines (qui n’aurait pas été pos-
sible selon l’organisateur), mais à
l’exemple de l’Euro de football,
ils voudraient néanmoins orga-
niser le concours l’an prochain.
Du côté de l’UER, on estime que
« l’ADN du Concours Eurovision
de la chanson est bien de réunir
les délégations, les artistes et les
fans en un seul endroit et de four-
nir une plate-forme égale à tous
les artistes pour concourir en-
semble sur la même scène et leur
donner la même occasion de
briller ». Il n’était donc pas envi-
sageable non plus de filmer les
performances des chanteurs cha-
cun dans leur pays. « Nous
n’avons eu donc d’autre choix
que d’annuler le spectacle. »,
conclut l’UER.
À ce stade, on ne sait pas si les ar-
tistes sélectionnés (dont Hoover-
phonic pour la Belgique) se re-
présenteront l’an prochain.-
Pas d’Eurovision non plus en 2020
CONCOURS
Hooverphonic.© Photo News

31
31JEUDI19 MARS 2020
Be1
VTM
Be Cine EENBe SeriesKetnet/CanvasFrance 4Rai UnoFrance 5TVEIC8ARD
TÉLÉVISION JEUDI
5.00 Journal luxembourgeois 5.30
Best of Shopping 6.35 Heidi 7.00
K3 7.15 Vic le Viking 3D 7.25 Maya
l’abeille 7.40 Zigby 8.00 Pokémon
Une rencontre un peu gluante. - Un
défenseur pour Mucuscule. 8.40 Best
of Shopping 9.40 Shopping Hours
11.40 Best of Shopping 14.40
Shopping Hours 15.50 Les experts :
Miami Pris pour cible. (Saison 4). - L’un
des nôtres. 17.30 Numb3rs Pari sur la
mort. (Saison 6). - Film noir. 19.10 Les
experts Le petit prince. (Saison 12).
L’ancien maire de Las Vegas échappe à un
assassinat. Parallèlement, une femme de
chambre est retrouvée morte dans la suite
d’un prince du Moyen-Orient.
5.00 Best of Shopping 9.00
Shopping Hours 10.30 Best of
Shopping 12.30 Shopping Hours
14.15 Best of Shopping 15.15 Loïc,
fou de cuisine Magazine. 15.30 Vie
de mère 15.45 Jane the Virgin
Faux-semblants. (Saison 2). Alors que
Jane et Michael profitent de leur bonheur
retrouvé, Rafael se remet à boire. Jane se
rend compte qu’une de ses histoires a été
plagiée. 16.30 Friends Trip Téléréalité.
17.10 Mamans & célèbres Téléréali-
té. 18.50 Les reines du shopping Jeu
présenté par Cristina Cordula. Tendance
en baskets. Deborah, Emilie, Constance,
Dulor et Elena partent en quête de la tenue
idéale pour être tendance en baskets.
6.10 Emissions jeunesse 14.50
Trop cool, Scooby-Doo ! 15.10 La
Chouette & Cie 15.25 Inspecteur
Gadget 15.45 Alvinnn !!! et les
Chipmunks 16.35 Le monde
selon Kev 16.45 Molusco 17.00
Les Sisters 17.10 Miraculous : Les
aventures de Ladybug et Chat Noir
Le Mime. 17.35 Dragons : Cavaliers
de Beurk 17.55 Ninjago 18.40 C’est
dans la boîte Emission présenté par
Adrien Godet. 18.50 Les Niouzz Maga-
zine. 19.00 Trop cool, Scooby-Doo!
19.50 Les Niouzz trad. gestuelle
20.00 JT trad. gestuelle 20.55
CQFD (Ce Qui Fait Débat) Présenté
par Arnaud Ruyssen et Catherine Tonero.
7.00 Medium Faites comme chez vous.
- Un baiser pour l’éternité. 8.25 Chicago
Fire Carnage aux urgences. - Tu sais où
me trouver. 10.05 Best of Shopping
11.00 Petits secrets entre voisins
12.10 Ma vie privée sous surveil-
lance Téléfilm de suspense de Lane
Shefter Bishop. Avec Drew Seeley, Rosalie
McIntire. 13.35 Nuit de terreur pour
la baby-sitter Téléfilm de suspense de
Jake Helgren. Avec Brittany Underwood,
Jet Jurgensmeyer, Shanica Knowles.
15.00 Les mystères de l’amour
Rentrée agitée. (Saison 18). - Rencontre
fortuite. 16.55 90210 Poussière d’étoile.
(Saison 1). - Le bal. 18.25 Chicago Fire
La petite nouvelle. (Saison 3). - La taupe.
6.20 Hackers Makers 7.15 Animats,
des espèces en voie d’apparition
8.10 Earth Attacks ! 9.05 Occasions
à saisir Documentaire. La Caterham 7.
09.50 Ford Escort RS2000 : une voiture
de rallye. 10.35 Dans le secret des
bâtisseurs 13.15 Storage Wars :
enchères surprises La-haut dans la
montagne. 14.35 La Seconde Guerre
mondiale vue du ciel Documentaire.
16.00 Naked and Afraid 17.25
Occasions à saisir Documentaire. La
Fiat Panda 4x4. 18.10 La Messerschmitt
KR200. 18.55 Storage Wars :
enchères surprises Documentaire.
Joyeuses enchères de Noël. 19.40 Best-of
: Jarrod et Brandi. 20.00 Le livre de Dave.
6.40 Juan’s Sundown 7.00 Clique
7.55 Watchmen 11.00 French
connection Film policier de William
Friedkin. 12.40 Why Women Kill
14.15 La chair 14.30 Grâce à Dieu
Drame de François Ozon. 16.45 L’adieu
à la nuit Drame d’André Téchiné. 18.25
Duelles Thriller d’Olivier Masset-
Depasse. Avec Veerle Baetens. 20.00
Clique 21.00 The Plot Against
America 22.00 Avenue 5 Alors c’était
qui sur l’échelle ? 22.30 Le vent de
la liberté Drame de Michael Herbig.
Avec Friedrich Mücke. 0.30 Cold War
Drame de Pawel Pawlikowski. 1.55 Un
amour impossible Drame de Catherine
Corsini. 4.05 Les chatouilles Drame
d’Andréa Bescond, Éric Métayer
10.05 Geen uitzending 12.05 Echte
verhalen : De buurtpolitie 12.40
Loïc : Zot van Koken 13.00 VTM
Nieuws 13.25 Het weer 13.35
Familie 14.15 Wittekerke 15.20
Royal Pains 16.10 Touche pas
à mes filles! Mariée, trois enfants.
(Saison 3). 16.40 Aspe 17.45 VTM
Nieuws 18.00 Loïc : Zot van Koken
Magazine. 18.20 Echte verhalen :
De buurtpolitie Série. 19.00 VTM
Nieuws 20.00 Familie 20.35 Mijn
Keuken Mijn Restaurant Téléréalité.
21.45 Alloo in de nacht Divertisse-
ment. 22.55 Chicago Fire Violence
domestique. (Saison 6). 23.45 Royal
Pains Le cousin Milos. (Saison 5). 0.35
Q-Music 1.00 Geen uitzending
9.25 American Animals Thriller de
Bart Layton. 11.15 Destroyer Film
policier de Karyn Kusama. 13.15 Pep-
permint Film d’action de Pierre Morel.
14.50 Miss Bala Thriller de Catherine
Hardwicke. 16.30 Diego Maradona
Documentaire d’Asif Kapadia. 18.40
Front Runner Biographie de Jason
Reitman. 20.30 Golden Glove Drame
de Fatih Akin. Avec Jonas Dassler,
Katja Studt. 22.15 Dreamcatcher,
l’attrape-rêves Film fantastique de
Lawrence Kasdan. Avec Morgan Freeman,
Thomas Jane. 0.25 Cléa l’indécente
Film pornographique d’Alis Locanta.
Avec Cléa Gaultier, Lovita Fate. 3.15
L’homme qui tua Don Quichotte
Film d’aventures de Terry Gilliam
10.40 Ten oorlog 11.30 Universiteit
van Vlaanderen 11.55 Winterbeel-
den 12.20 Dagelijkse kost 12.35
Blokken 13.00 Het Journaal 13.30
Iedereen beroemd 13.55 Thuis
14.30 De collega’s 15.30 Dieren in
nesten 16.05 Buren 16.30 Kapitein
Zeppos 17.15 Flikken Maastricht Het
dispuut. 17.50 Één voor allen 18.00
Het Journaal update 18.15 Dage-
lijkse kost Magazine. 18.30 Blokken
Jeu. 19.00 Het Journaal 19.40 Iede-
reen beroemd Magazine. 20.10 Thuis
20.35 Is er een dokter in de zaal?
Divertissement. 21.25 First Dates
Téléréalité. 22.10 Vandaag Magazine.
22.55 Het Journaal 23.15 La forêt
0.05 Dagelijkse kost Magazine.
9.00 Abdel et la Comtesse Comédie
d’Isabelle Doval. 10.30 En guerre
Drame de Stéphane Brizé. 12.20 Clique
13.20 Avant que nous disparais-
sions Film de science-fiction de Kiyoshi
Kurosawa. 15.25 L’effondrement
16.30 Burning Drame de Lee Chang-
dong. 18.50 Warrior Boxe chinoise.
(Saison 1). - Si tu te prosternes, va
jusqu’au sol. 20.30 Westworld Parce
Domine. (Saison 3). 21.35 Homeland
Two Minutes. (Saison 8). 22.25 The
Walking Dead Walk With Us. (Saison
10). 23.10 Baron Noir Brüder. (Sai-
son 3). - Ahou ! 1.05 Kings Drame de
Deniz Gamze Erguven. Avec Halle Berry.
2.30 London Fields Thriller de Mathew
Cullen. Avec Amber Heard.
KETNET
17.50 Karrewiet Magazine. 18.00
Nachtwacht Magazine. 18.30 Buck
18.50 Karrewiet Magazine. 19.05
Ghost Rockers 19.30 Ketnet
Musical 19.40 W817 20.00 Geen
uitzending 20.15 Het journaal met
VGT 20.55 Geen uitzending
CANVAS
9.00 Winterbeelden 10.00 Ketnet
Junior Magazine. 18.55 Les royaumes
perdus d’Amérique du Sud Documen-
taire. 20.00 Terzake Magazine. 20.30
De afspraak 21.20 Virusjagers
Documentaire. 22.15 De ideale wereld
Magazine. 23.00 John & Yoko : Above
Us Only Sky Documentaire. 0.30
Canvaslus Magazine.
5.05 Emissions jeunesse 9.40
Titeuf 10.45 Anatole Latuile 11.25
Martin Matin 12.05 Zou 12.35 Sam
le pompier 13.25 Une saison au zoo
15.25 Une saison au zoo 15.55 Les
lapins crétins : invasion 16.30 Les
Minikeums Emission jeunesse. Des
biscottes et des biscotos. 20.05 Soda
Série humoristique. 20.15 Une saison
au zoo Documentaire. 21.05 Rizzoli &
Isles Poids mort. (Saison 7). - Motards
et mitard. - 65 heures. 23.10 Blind
Téléfilm dramatique de Michael Mailer.
Avec Alec Baldwin, Demi Moore, Dylan
McDermott. 0.45 Flynn Carson et les
nouveaux aventuriers Le sceptre de la
connaissance. (Saison 2). - Le pacte du
diable. 2.10 Soda (Saison 1).
5.15 RAInews24 6.30 TG 1 6.45
Unomattina 7.00 TG 1 7.30 TG
1 – L.I.S. 8.00 TG 1 9.35 Rai Par-
lamento – Telegiornale 9.55 Storie
italiane 12.00 La prova del cuoco
13.30 Telegiornale 14.00 Vieni da
me 15.40 Il paradiso delle signore
16.30 TG 1 16.40 TG 1 Economia
16.50 La vita in diretta 18.45
L’eredità Jeu. 20.00 Telegiornale
20.30 Soliti Ignoti – Il ritorno Show
jeu. 21.25 Un sacré détective 0.00
Porta a Porta Magazine. 1.20 TG 1
Notte 1.55 Sottovoce 2.25 Il Buon
Soldato Comédie dramatique de Franco
Brusati. Avec Mariangela Melato, Gérard
Darier, Carla Bizzari. 4.00 Risate di
notte 4.25 Ein Fall von Liebe
9.00 Le Journal des Maternelles
9.20 La maison des Maternelles
10.10 L’école des bébés animaux
10.45 A la conquête du ciel 11.45
La quotidienne 13.05 Passage des
arts 13.40 Le magazine de la santé
14.35 Allô, docteurs! 15.05 Des
trains pas comme les autres 15.35
Sri Lanka, l’île précieuse 16.30 Le
citron a-t-il un pépin ? 17.30 C à
dire ?! Magazine. 17.45 C dans l’air
Magazine. 19.00 C à vous Talk-show.
19.55 Des trains pas comme les
autres Documentaire. 20.20 Passage
des arts Magazine. 20.50 Les forces
de la Terre Documentaire. 22.20 C
dans l’air Magazine. 23.30 C à vous
Talk-show. 0.45 Passage des arts
5.30 La aventura del saber 6.30
Noticias 24H 7.00 Telediario
Matinal 9.00 Noticias 24H 10.00
La mañana de La 1 13.00 Corona-
virus  : Última hora 14.00 Viaje al
centro de la tele 15.00 Telediario
1 16.00 El tiempo mediodía 16.15
Saber y ganar 17.00 Servir y
proteger 17.25 Acacias 38 18.15 El
cazador Jeu. 19.10 Activa2 Magazine.
19.40 España directo 20.30 Aquí la
tierra Magazine. 21.00 Telediario 2
22.20 TVEmos Divertissement présenté
par Elisa Mouliaá. 22.50 Cuéntame
cómo pasó Especial / Desmontando a
los Alcántara. 0.00 Ochéntame otra
vez Divertissement. Himnos de los 80
Vol-1. 1.45 La noche en 24H
6.00 Gym direct 7.00 Télé-achat
9.20 TPMP Darka ! 10.25 Touche
pas à mon poste ! Divertissement.
12.40 William à midi ! Magazine.
13.55 Inspecteur Barnaby La mort
et les divas. - Hors circuit. 17.55 TPMP
Darka ! Divertissement présenté par
Cyril Hanouna. 19.45 Touche pas
à mon poste ! Divertissement
présenté en direct par Cyril Hanouna.
21.15 L’âge de glace 4 : la dérive
des continents Film d’animation de
Steve Martino, Michael Thurmeier. A bord
d’un iceberg qui leur sert d’embarcation,
des animaux préhistoriques explorent le
monde à la recherche de leurs familles
respectives. 23.00 Le grand betisier
1.15 Programmes de la nuit
13.00 ZDF-Mittagsmagazin 14.00
Tagesschau 14.10 Rote Rosen
15.00 Tagesschau 15.10 Le tourbil-
lon de l’amour 16.00 Tagesschau
16.10 Die Tierärzte – Retter mit
Herz 17.00 Tagesschau 17.15 Bri-
sant Documentaire. 18.00 Wer weiß
denn sowas? 18.50 In aller Freund-
schaft, die jungen Ärzte Veränderun-
gen. 20.00 Tagesschau 20.15 Der
Kroatien-Krimi : Tränenhochzeit
Téléfilm policier de Michael Kreindl.
21.45 Kontraste 22.15 Tagesthe-
men 22.45 Nuhr im Ersten 23.30
Lisa Eckhart Live! Die Vorteile des
Lasters 0.15 Nachtmagazin 0.35
Der Kroatien-Krimi : Tränenhoch-
zeit Téléfilm policier de Michael Kreindl.
20.00
Elementary
20.15
Un crime parfait ?
21.20
L’atelier
20.00
1 semaine pour
sauver mon couple
20.25
Dolines,
au bord du gouffre
SÉRIE DE MAJA VRVILO (USA,
2017). 50MIN. AVEC JONNY LEE
MILLER, LUCY LIU, AIDAN QUINN.
JOLIES POUPÉES (SAISON 5).
Alors qu’il vient dénoncer un
assassin avec le capitaine Gregson,
Sherlock repère le comportement
suspect d’un courtier en bourse.
Il décide de l’espionner. 20.50
Fontaine, je ne boirai pas de ton eau.
Sherlock est appelé sur une affaire à
Mount Pleasant, où l’on a retrouvé,
enterré, le corps d’un homme connu
pour terroriser le voisinage déguisé
en clown.
PRÉSENTÉ PAR FRANÇOIS TROU-
KENS ET JULIE DENAYER. UN
GENDARME AU-DESSUS DE
TOUT SOUPÇON : L’AFFAIRE
MATHIEU BUELENS.
Le mardi 26 juin 2012, les pompiers
reçoivent un appel d’une habitante de
Barbézieux près d’Angoulême. L’im-
mense bâtisse de sa voisine, Claude
Tavernier, est en feu. Les secours
découvrent une scène d’horreur, le
corps sans vie de la vieille dame.
Mais ce ne sont pas les flammes qui
l’ont tuée. Avant de mourir, Claude a
subi un véritable calvaire.
DRAME DE LAURENT CANTET
(FR, 2017). 110MIN. AVEC MARINA
FOÏS, MATTHIEU LUCCI, FLORIAN
BEAUJEAN, MAMADOU DOUMBIA.
Antoine, adolescent solitaire de La
Ciotat, nage seul dans l’eau bleu
marine et peaufine sa musculature
entre deux jeux vidéo guerriers.
Il suit un atelier d’écriture où
quelques jeunes en insertion
doivent écrire un roman noir.
Olivia, une romancière parisienne
reconnue, les encadre. Les jeunes
se méfient pensant qu’elle se fait de
l’argent sur leur dos...
PRÉSENTÉ PAR LUCIE MARIOTTI.
En amour, les couples traversent
parfois des crises parce qu’ils ne
se comprennent plus. D’autres
facteurs viennent perturber cet
équilibre fragile comme la jalousie,
l’infidélité ou encore les problèmes
plus intimes. Des couples dans
l’impasse ont décidé de se donner
une ultime chance en faisant appel
à Lucie Mariotti, une coach qui va
tenter de leur offrir un nouveau
départ amoureux. Pour cela, elle se
rendra une semaine chez eux afin
de les aider.
LA MORT SOUS NOS PIEDS.
Plongée dans le monde terrifiant des
«dolines», des affaissements du
sol. Ces phénomènes géologiques
surprenants peuvent apparaître
n’importe où et n’importe quand, ils
touchent l’ensemble de la planète
et créent d’énormes gouffres. Alors
que de nombreuses dolines sont
des forces de la nature, un nombre
croissant est causé par l’exploitation
minière, qui fragilise les sols.
21.55 Nature meurtrière
Documentaire.
Tornade, crue, tempête et
crevasses. 22.45 La balade
meurtrière de Harvey.
23.35 Les trains de l’impos-
sible En zone urbaine.
1.00 Urgences Hélico
2.40 Ocean Nomads
21.45 Tyrant
Série. D’étranges alliés.
(Saison 3). Alors que le mental
de Barry commence à craquer,
Leila cherche une alliance avec
Al-Quadi. 22.35 Déclaration
de guerre. Barry prend des
mesures sévères dans une
tentative de vengeance.
23.25 Best of Shopping
21.20 L’affaire O.J. Simpson :
American Crime Story
Série. Un don du ciel. (Sai-
son   1). Johnnie Cochran et
F. Lee Bailey font tout pour
mettre la main sur les enre-
gistrements de Mark Fuhrman.
Le juge Ito doit prendre une
décision. 22.15 Le verdict.
23.50 Luna Park
23.10 Sous couverture
23.55 Tempête
Drame de Samuel Collardey.
Avec Dominique Leborne. Un
pêcheur en haute mer décide
de s’installer à son compte pour
rester plus souvent avec ses
enfants adolescents dont l’un
vit une expérience éprouvante.
1.20 JT traduction gestuelle
21.55 Chirurgie esthétique : à la
recherche du corps parfait
Documentaire (Fr, 2019). Dans
le Triangle d’or de Paris se
trouve la plus grand clinique de
médecine et de chirurgie esthé-
tique d’Europe, qui accueille
chaque mois 4000 patients.
23.40 Leur combat contre les
troubles alimentaires
6.30 La matinale LN24 9.00 Pour
info 10.00 Le fil LN24 12.30 LN24
Midi 13.30 L’invité de Martin
Buxant 14.00 Pour info 15.00 Le
fil LN24 17.30 Le mag LN24 : Club
Europe 18.30 LN24 Soir Magazine.
20.00 Le grand débat LN24 Discus-
sion. 21.00 Le 21 heures 21.15 Le
mag LN24 : Club Europe 22.00 Le
22 heures 22.15 Le grand débat
LN24 Discussion. 23.00 Pour info
Magazine. 0.00 Boucle de nuit
SÉRIE MAGAZINE FILM DIVERTISSEMENT DOCUMENTAIRE
13.30 Journal (RTBF) 14.00
Alphonse président Dette, mensonge
et vidéo. - Pas touche au Grisbi. - France-
Allemagne. 15.15 I speak français
16.10 Questions à la une 17.00
Version française 17.25 Une saison
au zoo Documentaire. 17.50 Portraits
Documentaire. 18.00 24 heures
danger ! Dompteur d’animaux sauvages.
18.50 L’invité Magazine présenté par
Patrick Simonin. 19.05 Un si grand
soleil Episode 312. 19.40 Tout le
monde veut prendre sa place Jeu.
20.30 Journal (France 2)
21.30 Il y a cinquante ans,
la francophonie
Documentaire de Taleesa Her-
mann, Jean-Pierre Bertrand (F,
2020). A l’occasion des 50 ans
de l’Organisation internatio-
nale de la francophonie, retour
sur ses origines, les valeurs
qu’elle véhicule et sa place
dans le monde actuel.
22.30 Arménie(s), le temps des
artistes Documentaire. 22.50 Journal
(RTS) 23.20 Les trésors de Marcel
Pagnol 1.50 Journal (RTBF)
11.10 Espèces isolées des
Baléares 11.55 Une taupe de la
Stasi à la NSA : L’insoupçonnable
sergent Carney 12.50 Arte Journal
13.35 Dans la gueule du loup
Téléfilm de suspense de Josef Rusnak.
15.35 Malawi : Bouddha en Afrique
Documentaire. 16.25 Invitation au
voyage Magazine. 17.05 X:enius
Magazine. Les pouvoirs du parfum.
17.45 La route de la soie et autres
merveilles Tabriz, capitale des mar-
chands. 18.15 Le ventre d’Helsinki
Documentaire. 18.55 Le ventre de
Florence Documentaire. 19.45 Arte
Journal 20.05 28 minutes Magazine
présenté par Elisabeth Quin.
20.55 Follow the money
Série (Saison 3). A Copen-
hague, les flux du blanchiment
d’argent vont relier un flic
traumatisé et insomniaque, une
banquière frustrée et un jeune
caïd de retour d’Espagne. 21.55
23.50 Respire Drame de Christian
Zübert. Avec Benjamin Sadler, Jördis
Triebel. 1.20 Un amour violent
Biographie de Rosa von Praunheim. Avec
Hanno Koffler. 2.50 Terres de cinéma

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JEUDI19 MARS 2020
MÉTÉO - AUJOURD’HUI
T° de l’eau : 9°C
Des périodes de pluie
AUJOURD'HUI : on débutera sous un ciel gris avec de faibles pluies ou de la bruine en de nombreux endroits. Les pré-
cipitations seront plus marquées en Ardenne. L'après-midi, le temps deviendra temporairement plus sec avec quelques
éclaircies à partir du nord. Les maxima seront compris entre 7 et 11 degrés au sud du sillon Sambre et Meuse, et entre
11 et 13 degrés ailleurs.
VENDREDI : le ciel sera couvert avec de la pluie. Il fera temporairement encore doux avec des maxima de 10 à 14 degrés.
Plus tard, le temps deviendra plus frais et variable à partir de la côte; des éclaircies alterneront alors avec des passages
nuageux parfois accompagnés d'averses.
Dans le monde
AMSTERDAM 79
ATHÈNES 713
BARCELONE
BERLIN
BIZERTE
ISTANBUL
KINSHASA
LISBONNE
LONDRES
NEW YORK
9
8
9
8
24
13
6
6
14
13
18
10
29
19
7
8<-10<-5<0<5<10<15<20<25<30 <35
1-6 km/h
O
N
E
S
Lille
Marche
Verviers
Mons
Valenciennes
Sedan
Charleroi
Arlon
Aachen
Namur
Bruxelles
Luxembourg
Liège
Ostende
/
/
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/
3
1
3
3
4
4
5
7
13
13
14
14
15
13
15
10
LE SAINT DU JOUR
JOSEPH
Samedi Dimanche Lundi
Demain
MIN MIN MIN MIN
621-1
99910
MAX MAX MAX MAX
TEMPS NUAGEUXCIEL TRÈS COUVERT BELLES ÉCLAIRCIES JOURNÉE SÈCHE ET
ENSOLEILLÉE
ÉPHÉMÉRIDES
Marée à Ostende :
L’ANNÉE DERNIÈRE
La météo à Uccle :
MÉTÉO CONSEIL
HISTOIRE MÉTÉO
Soleil :
Lune :
B 03:54 H 10:03 B 16:40 H 22:42
Lever: 06h47 Coucher: 18h55
Lever: 05h11 Coucher: 13h33
Consultez www.meteo.be pour plus
d'informations
Température min. :
Précipitations :
331Ensoleillement :
Humidité :
0mm
minutes
%79
Max. : 145
La température maximale reste
négative à Beauvechain le 19 mars
1985 : on ne mesure que –0,6°C.
SOURCE : JEUDI 19 MARS 2020
IRM
EIZA
GONZALEZ
La question des poils…
que soulève le coronavirus Elle s’offre
une Lamborghini
à plus de 200.000 €
Un message sur une
«Coronamatic»
NABILLA BENATTIA
Tout le monde n’est pas rattrapé de plein
fouet par la crise économique liée au coro-
navirus… Nabilla Benattia (28 ans) s’est of-
fert un petit plaisir, bien que son émission
actuelle tournée en Afrique du Sud ait dû
être interrompue. Elle a acheté une Lam-
borghini grise, de modèle Urus. Une voi-
ture qui vaut entre 200 et 300.000 €…

Ce n’est pas habituel
dans la profession, mais
Eiza Gonzalez (30 ans) se
lâche. Oui, elle a eu le coeur
brisé quand elle a appris que
le rôle de Catwoman dans la
prochain Batman, pour lequel
elle avait passé un casting, a
fi nalement été attribué à Zoe
Kravitz. Elle rêvait de ce rôle
dans le fi lm de Matt Reeves.
«C’était», dit-elle, «impos-
sible de ne pas m’imaginer
dans le rôle, spécialement
quand on est si proche de
l’obtenir…»

NAWELL MADANI
L’a c t u e l c o n fi nement, Nawell Madani, notre compa-
triote humoriste, le voit de manière très terre-à-terre.
Dans une vidéo très comique, elle constate : «Toutes
les meufs qui ne savent pas cuisiner qui vont devoir rester à
la maison avec leur mec... Moi j’ai peur pour certains couples.
Y’en a qui vont se barrer. Et là, tous les instituts de beauté,
les esthéticiennes qui ferment, on va découvrir les escroque-
ries. Toutes les moustachues comme moi là, qui doivent y aller
toutes les deux semaines pour qu’on leur arrange ça…»

Inconsolable
d’avoir raté
Catwoman !
MADONNA
Depuis Paris où elle est actuellement avec son petit ami Ahlamalik Williams
(25 ans), Madonna (61 ans) a posté une vidéo en noir et blanc où on elle envoie
une lettre à ses fans. On la voit la taper sur une machine à écrire vintage…. de
marque «Coronamatic». «Madame X n’est pas morte à Paris», commence-t-
elle en référence à ses deux concerts annulés pour ce qu’on sait…

CLARA
MORGANE
Elle endosse
un rôle social
Clara Morgane (39 ans) s’est mis en tête
de remonter le moral de tout le monde. Sa
photo du jour sur Instagram n’a pas d’autre
but, semble-t-il.
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