Rhythm 0 de l’artiste Marina Abramović

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En 1974, la performer Marina Abramović réalise une performance de six heures dans la galerie Studio Morra de Naples. Pendant ces heures, tout est arrivé.


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Rhythm de l’artiste Marina Abramović Galerie Studio Morra de Naples 1974

Marina Abramović (en serbe : Марина Абрамовић ), née le 30 novembre 1946 à Belgrade, est une artiste serbe naturalisée américaine, fille de parents partisans de la Seconde Guerre mondiale. Elle commence sa carrière d’artiste dans les années 1960. Elle s’est dite la « grand-mère de la performance art ». Son travail explore les relations entre l’artiste et le public, et le contraste entre les limites du corps et les possibilités de l’esprit. Informazioni sull'azienda Lorem ipsum dolor sit amet , consectetur adipiscing elit . Etiam aliquet eu mi quis lacinia. Ut fermentum a magna ut. 2 Prof. Lucia Gangale

RYTHM Galerie Studio Morra de Naples 1974 En 1974, elle réalise une performance de six heures dans la galerie Studio Morra de Naples. Pendant ces heures, tout est arrivé Dans une salle de la galerie, 72 objets différents avaient été placés sur une table, dont une rose, du pain, un parfum, une bouteille de vin, un verre, des chaînes et des ciseaux. Avec les objets, les instructions étaient posées sur la table: ▪ Il y a 72 objets sur la table qui peuvent être utilisés sur moi comme vous le souhaitez ▪ Je suis l’objet ▪ J’assume l’entière responsabilité de ce que je fais ▪ Durée  : 6 heures (de 20 h à 2 h) 3 Prof. Lucia Gangale

Portrait de Marina Abramović -------------------------------------------------------------------------------- 4 Prof. Lucia Gangale

Comment la performance s’est déroulée Un corps immobile Abramović a déclaré que le public aurait pu la tuer, se placer comme un objet entre les mains des personnes présentes, qui pourraient décider comment et si interagir avec elle. Pendant toute la durée de la performance, l’artiste est restée passivement immobile, acceptant sans s'y opposer ce qu'on lui faisait. Les premières heures passèrent tranquillement, le public tendit à l'observer, quelqu’un la caressa, lui donna la rose. Puis, les gens ont commencé à percevoir sa complaisance avec tout, qu'elle s’était vraiment placée sans hésitation sur leur volonté, alors la possibilité de la violer en lui coupant ses vêtements est devenue concrète. L’absence d’opposition d' Abramović a été suivie d’une intensification des provocations. La brutalité humaine Abramović fut poussée et transportée, il y eut ceux qui lui provoquèrent des coupures, lui enfonça les épines de rose dans la peau, aspiré le sang qui sortait de ses blessures. Elle est restée immobile tout le temps, tandis que les larmes coulaient sur son visage, dans la douleur de la vision de la brutalité humaine, mise dans le miroir de sa propre inhumanité possible. Lorsque le pistolet chargé a été placé dans sa main, avec son doigt sur la gâchette, ils ont essayé d’empêcher la performance de se terminer de la pire façon possible. Le galeriste, furieux, prit le pistolet et le jeta par la fenêtre. Au bout de six heures, le spectacle s’est terminé et Abramovic , redevenu une personne et non plus un objet, s’est dirigé vers le public. À ce moment-là, les gens ont commencé à partir précipitamment, incapables de se mesurer à elle en tant que personne. 5 Prof. Lucia Gangale

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1 3 « Ce que j'ai appris, c'est que si vous faites confiance et que vous vous abandonnez au public, ils peuvent vous tuer. Je me suis sentie vraiment violée, quelqu'un a mis les épines de la rose dans mon ventre. Une atmosphère agressive s'est créée. Au bout de six heures (comme prévu), je me suis levé et j'ai commencé à marcher vers les gens. Tout le monde s'est enfui pour échapper à la confrontation réelle. C'était le jeu le plus lourd que j'ai jamais fait, parce que j'étais totalement hors de contrôle ». Marina Abramovic 7 How to customize this template Marina Abramović avec Rhythm a voulu constater jusqu’à quel point le public pouvait arriver et a mis à nu l’âme des participants pendant le déroulement de la performance, mais aussi à la fin de celle-ci, puisque ceux qui n’avaient pas eu d’humanité à son égard n’ont pas réussi, pour la honte, à soutenir son regard. 2 Prof. Lucia Gangale

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