Exercice 2)
Le document 2 présente les pourcentages de similitude dans la séquence du gène
codant pour la NADH déshydrogénase chez l'humain, le chimpanzé et le gorille. On y
apprend que :
• L'humain et le chimpanzé ont 89 % de séquence identique,
• L'humain et le gorille en partagent 86,5 %,
• Le chimpanzé et le gorille présentent 87,5 % de ressemblance.
Ces données montrent que l'humain est génétiquement plus proche du chimpanzé que
du gorille. On peut donc en conclure que l’humain et le chimpanzé ont un ancêtre
commun plus récent entre eux qu’avec le gorille.
Modèle de copie Word
4
La population d’otaries à fourure a donc augmenté d’environ 44% entre 1992 et
1998.
Modèle de copie Word
5
7)
Depuis les années 2000, le nombre d’otaries à fourrure est en baisse. Cette diminution
peut s'expliquer par plusieurs conséquences du réchauffement climatique, notamment
la réduction des sources de nourriture. En effet, le changement climatique influence la
répartition des poissons et crustacés, ce qui rend l’alimentation plus difficile à trouver
pour les otaries. Cela a pour effet de faire baisser leur taux de survie. De plus, la
détérioration des lieux de reproduction contribue aussi à la baisse de la population.
L’élévation des températures et le niveau de la mer qui monte rendent les plages
moins favorables à la mise bas. Beaucoup de jeunes otaries ne survivent pas à ces
conditions.
8)
Le document 5 montre que dans les petites populations (courbes vertes), la fréquence
d’un allèle peut changer rapidement, allant souvent jusqu’à disparaître complètement
(0 %) ou devenir le seul présent (100 %) en seulement quelques dizaines de
générations. Cela signifie que certains allèles sont perdus ou deviennent dominants,
ce qui réduit la diversité génétique. À l’inverse, dans les grandes populations (courbes
bleues), les fréquences des allèles restent plutôt stables, autour de 50 %, même après
100 générations. Cela permet de maintenir une diversité génétique élevée. Ainsi, la
baisse du nombre d’otaries à fourrure renforce l’effet de la dérive génétique, car
celleci est plus marquée dans les petites populations. Comme on le voit dans le
document 5, certaines courbes vertes montrent que des allèles disparaissent en moins
de 40 générations, ce qui diminue la variabilité génétique et limite la capacité des
otaries à s’adapter aux changements de leur environnement.